Interventions sur "hospitalier"

103 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

En commission des affaires sociales, nous avons nettement amélioré l'article 4 en renonçant à accorder à l'ARS la possibilité de s'opposer à la création d'un poste de praticien hospitalier. La question est importante, comme l'a bien expliqué notre collègue Jumel, parce que c'est l'ARS qui alloue les crédits à travers les dotations. En commission, nous avons par ailleurs supprimé une disposition prévoyant que le directeur de l'établissement support du GHT décidait seul de la création de poste. Un point continue cependant de nous préoccuper, qui mérite clarification. Il faut s'assu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nos deux collègues ont bien défendu l'intérêt de ces amendements. Il faut faire confiance aux territoires. J'ai connu un groupement hospitalier de territoire qui fonctionnait comme une pompe aspirante, privant les petits établissements de praticiens et de projets médicaux. Monsieur le ministre, outre que je suis attaché aux hôpitaux de proximité, dans les prochaines semaines il faudra avancer, donc donner des perspectives concernant les recrutements de praticiens pour chaque discipline. Permettons aux territoires de s'organiser par eux-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...me la rapporteure et l'ensemble des collègues, nous avons voulu réécrire l'article 4, en particulier en complétant son alinéa 2, comme le présent amendement tend à le faire. La rédaction de l'article serait en effet plus précise si nous ajoutions que, dans son avis, « la commission médicale de groupement évalue la conformité de cette création de postes avec le projet médical partagé du groupement hospitalier de territoire ». Je rappelle qu'il s'agit ici d'une expérimentation, d'une durée de trois ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Cet amendement, élaboré en lien avec Mme la rapporteure, et identique à celui de M. Perrut, vise à assurer une cohérence entre la création de postes de praticiens hospitaliers et le projet médical partagé, c'est-à-dire le document qui précise la stratégie médicale du GHT dans une vision territoriale d'ensemble. Ce document définit notamment les objectifs médicaux, les objectifs qui concernent l'amélioration et la sécurité des soins et les objectifs qui ont trait à l'organisation d'une offre graduée. Respecter le projet médical partagé permettrait de donner corps à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Monsieur le ministre, je vous ai écouté avec attention. Mais, dans le texte de la commission, il est simplement indiqué que la création de poste est décidée par « le directeur de l'établissement support du groupement hospitalier de territoire, sur proposition conjointe du directeur et du président de la commission médicale d'établissement de l'établissement partie et après avis de la commission médicale de groupement ». J'aimerais bien savoir : l'avis doit-il être conforme ? Que se passe-t-il s'il est défavorable ? J'ai observé, dans mon territoire, que toutes les propositions de création de poste avaient été rejetées p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

L'article 4 bis vise à introduire, comme la majorité l'a proposé en commission, le bénévolat dans l'hôpital public. C'est contraire à l'esprit même d'un texte dont l'objet est « l'amélioration et la simplification », et à l'objectif de la mesure que nous venons d'adopter relativement à l'embauche de praticiens hospitaliers au niveau du GHT – mesure qu'il faudra d'ailleurs rediscuter et améliorer, mais ce sera pour une autre fois. Le personnel soignant, depuis de nombreuses années mais surtout depuis plusieurs mois, demande des moyens humains et techniques. Or, pour pallier les 40 000 postes qui manquent, vous proposez de recourir au bénévolat ! C'est ne pas répondre à la grande question : quel hôpital pour demain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Sébastien Jumel a raison. Il existe des associations parfaitement identifiées par les personnels hospitaliers et qui interviennent de façon régulière et coordonnée. Un bénévole qui intervient à titre individuel peut, en revanche, changer d'avis au bout de deux mois et disparaître, laissant en plan ce qu'il avait commencé. Mieux vaut donc continuer à soutenir les associations, qui ont déjà beaucoup de difficultés à exister.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...praticiens bénévoles, dépourvus d'obligations, d'être approuvés par le directeur général de l'Agence régionale de santé. Cette mesure existe déjà mais elle est limitée au seul cadre de l'état d'urgence sanitaire. Il s'agirait donc de lui donner un caractère pérenne, et c'est là où l'on peut s'interroger. En effet, si l'intention est louable, cet article est-il réaliste ? Le statut des praticiens hospitaliers a besoin d'être profondément réformé, leur grille salariale revalorisée et, alors que l'hôpital a du mal à recruter, il semble illusoire de penser qu'une ouverture au bénévolat, en dehors des situations d'urgence sanitaire, aurait une quelconque efficacité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...français. Les établissements doivent composer avec les absences pour maladie, pour accident ou pour tout autre motif de plusieurs professionnels ; pour les suppléer, le recours aux personnes qui viennent de prendre leur retraite, par exemple, est bienvenu. Il est très important que cette possibilité soit inscrite dans la loi, car les personnes qui se sont adressées à moi pour aider des services hospitaliers n'ont pas pu le faire, faute de disposition législative. Ils en étaient marris et le directeur de l'hôpital était très embêté, parce qu'il ne pouvait pas remplacer le personnel médical, infirmier ou odontologiste manquant. Il importe de prévoir la faculté d'avoir recours, dans des circonstances certes inhabituelles mais pas exceptionnelles, à la réserve sanitaire de bénévoles professionnels. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...bien compris, cet article s'adresse uniquement aux personnels médicaux. Quant aux pays étrangers qui y ont recours, ce sont souvent des pays anglo-saxons où le bénévolat s'apparente presque à une oeuvre de charité. Cette conception est assez étrangère à notre pays. Lors des auditions, nous avons constaté avec surprise – d'autres collègues pourraient en témoigner – que les salaires des praticiens hospitaliers pouvaient aller du simple au décuple dans un même service d'hôpital public. Introduire du bénévolat dans un endroit où la disparité de rémunération est aussi forte créera des relations de travail délétères et toxiques. Je suis très réservée sur cet article et voterai donc contre son adoption.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

...el et participatif. Le chef de service assure, en collaboration étroite avec le cadre de santé, la qualité et la sécurité des soins, ainsi que la qualité de vie au travail des équipes et l'encadrement des étudiants en santé. Sa participation à la stratégie médicale globale de l'établissement est soulignée, mais elle dépend des intérêts propres de la spécialité du service – la plupart des services hospitaliers étant organisés autour d'une spécialité médicale. Cette unité fonctionnelle, le service, s'articule avec les pôles, qui, librement constitués dans l'établissement, représentent une délégation de gestion fonctionnelle qui s'apparente à un pilotage transversal. Ils aident à la transformation de l'établissement et à son organisation dans le projet médical partagé. Je défendrai deux amendements vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...ous l'autorité du chef de service, du personnel paramédical qui serait sous l'autorité du directeur des soins ? Nous ne voudrions pas voir dévalorisés l'expertise des personnels paramédicaux et l'encadrement soignant au sein des directions des hôpitaux. Les directeurs des soins sont généralement dotés d'une expérience et d'une expertise solides ainsi que d'une connaissance fine du fonctionnement hospitalier – laquelle s'avère précieuse pour les chefs d'établissement qui s'appuient sur eux tous les jours – et de la coordination entre les services et les pôles. Il nous semble que leur rôle est essentiel en termes de formation professionnelle et de management de toute la chaîne paramédicale, qui va des aides-soignants aux personnels paramédicaux praticiens, aux cadres et aux cadres supérieurs. Ils suiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

... chef de service au centre de la gouvernance hospitalière, afin de diminuer la prééminence de la bureaucratie dans le système de soins. Les chefs de service doivent pleinement participer à la gouvernance de l'hôpital tout en contribuant à la diminution du nombre de strates d'organisation. Ils devront collaborer avec les cadres de santé, afin d'améliorer au quotidien le fonctionnement des services hospitaliers. Cependant, le mot « collaboration » se suffisant à lui-même, le terme « étroite » apparaît superfétatoire ; c'est pourquoi l'amendement vise sa suppression.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Il vise à préciser que les services hospitaliers disposent d'un budget affecté, pour les affaires courantes essentiellement, distinct du budget des pôles. Il ne s'agirait pas d'un budget d'organisation totale, mais d'une enveloppe qui donnerait une petite part d'autonomie et une reconnaissance aux équipes hospitalières. Cela permettrait également de combler certains manques avec plus d'efficacité et de réactivité. Cette demande a été assez lar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... l'amendement n'a pas été déclaré irrecevable : le mien, qui visait également à établir un ratio soignants-patients, l'a été. Le sujet est très important. S'il y a un ratio dans les services de réanimation, comme l'a rappelé Mme Valérie Six, vous devez savoir, mes chers collègues, qu'il est seulement contraignant. Ces dernières semaines, lorsque je suis retournée travailler dans un établissement hospitalier, deux infirmières m'ont raconté s'être retrouvées seules pour dix patients en réanimation pendant toute une journée. Les ratios existent, mais ne sont que contraignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Il vise à préciser que le chef de service doit obligatoirement être un praticien hospitalier. Dans le binôme proposé pour assurer le management d'une unité fonctionnelle de base, il faut un cadre de santé et un praticien hospitalier – médecin, chirurgien ou pharmacien – , dont l'engagement pour la fonction est matérialisé par son titre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Je m'étais engagée en commission à approfondir le sujet, auquel je n'étais pas nécessairement défavorable au départ. Toutefois, en l'examinant de plus près, je me suis rendu compte que dans certaines structures internes un peu atypiques – des services dédiés aux femmes victimes de violences, par exemple – , le chef de la structure n'est pas un praticien hospitalier, mais une sage-femme ou un kinésithérapeute ; on peut retrouver de telles structures dans plusieurs établissements. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

On réintroduit les services hospitaliers : c'est une satisfaction pour beaucoup, puisque cette demande avait été exprimée lors du Ségur de la santé. De nombreux acteurs de la santé souhaitent en effet revenir aux services hospitaliers. Tout à l'heure, j'ai évoqué un possible flou juridique appelant des précisions en matière de ressources humaines, de budget et de responsabilités. La responsabilité serait-elle conjointe entre le préside...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...me plus aptes à recevoir des internes, c'est qu'on se fait une pâle idée de ces territoires. Comment voulez-vous ensuite encourager un médecin, a fortiori un chirurgien, à s'y installer ? J'espère que cette proposition de loi prévoit de mettre un terme au fameux président du conseil de surveillance, qui ne sert strictement à rien, et de rétablir le président du conseil d'administration du centre hospitalier, qui a du sens. Un conseil d'administration, tout le monde sait ce que c'est, tout le monde y est représenté, tout le monde peut s'y exprimer, tandis que, dans le conseil de surveillance, le pauvre président n'est là que pour inaugurer les chrysanthèmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

… et cette concentration des pouvoirs au sein du GHT ne correspond pas à notre conception de la démocratie sanitaire ; elle prolonge une vision comptable et un dispositif qui assèche l'offre de soins dans les territoires, en concentrant les services hospitaliers. Nous pensons qu'il faut au contraire préserver des directions fonctionnelles au sein des établissements qui font partie du GHT. Pour l'organisation concrète des choses, il faut des interlocuteurs, sinon c'est le new public management pratiqué de la pire des façons, avec une invisibilisation de celles et ceux qui doivent assumer les décisions. Nous combattons cette logique de centralisation pyra...