Interventions sur "immigration"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

...mes et de tous les hommes qui doivent les subir ou en bénéficier. Oui, l'asile est un droit, mais il nous faut veiller à identifier les failles de notre système et les abus et, le cas échéant, y mettre fin. Accueillir dignement, c'est peut-être assumer d'accueillir moins, mais en intégrant mieux, en métropole comme outre-mer. Donnons-nous aussi les moyens de repenser notre politique en matière d'immigration économique. Posons-nous enfin la question de l'aide publique au développement. Une aide ne saurait se réduire à un chiffre, et un chiffre ne fait pas une politique. Mes chers collègues, je veux croire que ce débat permettra de donner à notre politique migratoire et d'intégration le nouvel élan que nos concitoyens attendent. Nous abandonnons bien volontiers les étendards de l'hystérie et de la st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...t. On compte aujourd'hui 510 millions d'Européens pour 1,2 milliard d'Africains. Dans trente-cinq ans, le rapport sera de 450 millions d'Européens pour 2,5 milliards d'Africains, dont les deux tiers auront moins de 30 ans. Pour que la France reste la France, nous devons reprendre le contrôle. Ce n'est pas aux juridictions, aux organisations supranationales, à la bureaucratie ou aux candidats à l'immigration eux-mêmes de décider de la politique de la France. C'est aux Français d'en décider.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...ratiques. Une rupture juridique et politique majeure est désormais nécessaire pour sortir du carcan dont les gouvernements, jusqu'alors, ont été les prisonniers volontaires. Il ne doit plus y avoir un droit des étrangers à immigrer en France, mais un droit de l'État à décider qui la France souhaite accueillir ou refuser sur le territoire de la nation. C'est pourquoi je propose qu'une charte de l'immigration, adossée à la Constitution, soit soumise au peuple français par référendum, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

… pour donner au Gouvernement, sous le contrôle de l'Assemblée nationale, des pouvoirs nouveaux : le pouvoir de décider librement, sans autre critère que celui de l'intérêt national, d'attribuer ou de retirer une carte de séjour ; le pouvoir de plafonner l'immigration par décret, et de réguler ainsi le nombre d'étrangers admis à séjourner dans notre pays ; le pouvoir de suspendre le regroupement familial ; le pouvoir de conditionner l'accès aux allocations familiales et à un logement social à dix années de travail légal en France ; le pouvoir d'expulser définitivement les délinquants étrangers et les clandestins, sans possibilité de recours. Ce nouveau cadre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Cette réaffirmation profondément républicaine implique la renégociation, ou, en cas d'impossibilité, la dénonciation, de certaines stipulations de droit international qui nous empêchent, aujourd'hui, d'arrêter l'immigration de masse. J'ai déjà dit, à cette tribune, les graves difficultés que pose la Convention européenne des droits de l'homme. Je veux mentionner aussi l'accord franco-algérien de 1968. J'ai également à l'esprit le pacte de Marrakech.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

J'ajoute, enfin, que nous ne devrons pas nous interdire de renégocier ou de suspendre l'application de certaines directives de l'Union européenne qui entreraient en contradiction avec la nouvelle charte constitutionnelle de l'immigration. Mes chers collègues, je mets au défi le Président Emmanuel Macron : si vous voulez stopper le chaos migratoire, ayez l'audace de suivre le chemin que, nous, Les Républicains, proposons. J'ai la conviction que les Français voudront bientôt reprendre le contrôle, pour que vive la nation et pour que vive la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...t de l'Europe. Sans vote à l'issue de cette discussion et sans la moindre prise de décision concrète, nous pouvons légitimement nous interroger sur la finalité de cette initiative, qui nous écarte des priorités exprimées par nos concitoyens – c'est le cas du devenir des retraites ou du pouvoir d'achat. Pire encore pour la majorité, cette déclaration met en évidence les limites de la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie : débattue l'an dernier et déjà caduque, elle a simplement fragilisé un peu plus l'accueil, sans apporter de réponse aux problèmes rencontrés sur le terrain. La question migratoire mérite d'être débattue avec sérieux et dignité : avec sérieux, car nos déclarations engageant l'opinion ne peuvent se fonder sur des éléments d'exagérati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Nous sommes réunis ici aujourd'hui sans document préparatoire, sans texte et sans vote pour parler immigration. Il y a un an, nous avons passé une centaine d'heures à examiner la loi asile et immigration, une loi inique de quarante et un articles, à peine entrée en vigueur. Ce débat sur l'immigration a été annoncé après le grand débat national qui, rappelons-le, ne plaçait pas cette question en tête des revendications – l'impôt de solidarité sur la fortune figurait, quant à lui, en pole position, mais vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

...ler le taux de reconduites effectives aux frontières lorsque vous étiez au pouvoir ? Toujours les mêmes discours, mais aussi toujours les mêmes échecs. Alors, au moment de mener ce débat, je le dis clairement : cette majorité peut regarder les Français en face. Car, depuis deux ans, sans tomber dans la guerre de tranchées, elle a agi : nous avons augmenté de 50 % le budget consacré à l'asile, à l'immigration et à l'intégration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

Nous avons ouvert plus de places d'hébergement au cours des deux premières années de ce quinquennat que pendant toute la durée entière du précédent. Nous avons démantelé un nombre record de filières d'immigration clandestine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

La vérité, c'est que les filières profitent des disparités du système européen au sein duquel vous avez deux fois plus de chances d'obtenir l'asile en France qu'en Allemagne si vous êtes de nationalité afghane. La vérité, c'est que notre système d'asile fonctionne mal, parce qu'il est dévoyé et porte à lui seul le poids du manque de stratégie globale sur l'ensemble des types d'immigration : économique, humanitaire et demain, plus encore, climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

...pouvoir, parce que nous connaissons l'importance des enjeux, nous avons su nous rassembler autour de priorités stratégiques très bien énoncées par le président Le Gendre : garantir le droit d'asile, examiner sans concession l'ensemble de nos dispositifs, avoir une approche plus transversale des politiques migratoires, défendre une refonte de l'asile en Europe, repenser notre approche en matière d'immigration économique et analyser de façon stratégique nos politiques de développement. Et nous devrons le faire sans totem ni tabou. Je voudrais insister à cet égard sur le sujet de l'immigration économique, car il est au fond symbolique du débat que nous avons depuis des années sur la question des politiques migratoires, et qui réduit celle-ci au problème de l'asile. C'est évidemment une vue trop étroite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

De ce débat, nous pouvions attendre le pire – un énième artifice de communication – comme le meilleur – le point de départ salutaire d'un changement radical de politique en matière d'immigration, qui rompe avec l'esprit du pacte de Marrakech que vous avez dangereusement approuvé. Votre discours, monsieur le Premier ministre, nous a apporté la réponse en direct. Ce débat sera stérile et inutile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Nous sommes pourtant aujourd'hui au pied du mur, l'ensemble des voyants est au rouge. L'immigration légale bat des records : 256 000 titres de séjour en 2018, soit deux fois plus qu'il y a vingt ans. L'immigration illégale atteint des sommets : on compte 400 000 à 500 000 étrangers en situation irrégulière dans notre pays. La demande d'asile est hors de contrôle : il y avait 123 000 demandeurs d'asile l'an dernier, il y en aura sans doute plus de 130 000 cette année. Notre pays est dans l'incap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...géopolitiques et environnementales, la pression migratoire aux frontières de l'Europe ne devrait cesser de croître au cours des prochaines années. Cela a été dit : la population africaine devrait doubler d'ici à 2050. Or, jusqu'alors, le Gouvernement a adopté des pudeurs de violette sur le sujet, le Président Macron ayant estimé tour à tour qu'on ne pouvait pas parler de crise migratoire et que l'immigration constituait une chance. Son discours vient de changer, c'est heureux, mais les actes ne sont toujours pas là. Ce débat ne servira à rien si aucune mesure nouvelle, concrète, efficace, pragmatique, n'est proposée à son issue. Pourtant des solutions existent pour permettre à notre pays de retrouver sa souveraineté, sa capacité à garantir la cohésion sociale et sa sécurité. Je vous propose – nous v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Fort dans les mots, le Gouvernement a jusqu'à présent été faible dans les actes pour juguler l'immigration de masse. Aujourd'hui, nous vous demandons solennellement que ce débat ouvre la voie à une réforme concrète et globale de notre politique migratoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Nous sommes réunis dans cet hémicycle pour parler d'immigration – j'allais dire : encore une fois d'immigration. Les lois sur l'immigration ont été nombreuses depuis trente ans, non pas pour être opérantes, mais pour gagner du temps, pour faire croire à l'opinion qu'on agissait. Ces débats étaient de faux débats, ils n'ont abouti qu'à des propos de tribune, à des postures tartarinesques, à des lois cosmétiques. Aujourd'hui, cette séance a lieu parce que l'op...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Oui, une « submersion », j'ose le terme, car il décrit la réalité de ce flux ininterrompu qui déferle sur nos villes, sur nos bourgs et maintenant, à cause de votre politique irresponsable d'implantation rurale de migrants, jusqu'au moindre village. La question de l'immigration est restée longtemps taboue. Quelle absurdité ! Comme s'il était illégitime, au moment où le monde vit de gigantesques déplacements de populations, de s'intéresser à ces flux démographiques. Quelle trahison aussi, car le rôle premier et même l'honneur des politiques sont de protéger leur peuple. Ce n'est pas ce que nos dirigeants ont fait : non seulement ils ont laissé faire, mais ils ont organis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Regroupement familial, immigration de travail transformée en immigration de peuplement, régularisations massives, assouplissement des critères exigés pour les titres de séjour, ouverture des frontières avec Schengen, incitation au dévoiement du droit d'asile – la liste est longue et non exhaustive. Derrières ces dissimulations et ces abandons, derrière ces mystifications et ces trahisons, il y a certes l'incompétence de nos dirig...