Interventions sur "importation"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Les flux considérables d'importation de matériels sanitaires pour faire face à la crise du Covid 19 ont sollicité fortement les services des douanes à partir du moment où les circuits d'importation se sont mis en place. Une cellule de crise a d'ailleurs été activée au sein de la direction générale pour coordonner cette action qui s'est déroulée dans un contexte d'urgence et de concurrence internationale inédit. Nous voudrions voir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Comment s'est déroulé ce travail de surveillance des importations ? Même si les normes ont été élargies, les masques devaient répondre à des normes de sécurité vis-à-vis des usagers. Combien de masques ont été refusés par vos services ? Comment avez-vous travaillé avec les autres organismes responsables de l'organisation, de la distribution et de la validation des masques tels que Santé publique France, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des prod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Disposez-vous d'éléments chiffrés sur la répartition des volumes d'importation de masques et d'équipements de protection entre l'État, les collectivités territoriales, les établissements de santé privés et publics et les entreprises ? L'acquisition de masques par la grande distribution a donné lieu à débats, parfois même à polémique. Certains élus se sont émus de voir l'État, les collectivités territoriales et les établissements de santé ou médico-sociaux manquer de masque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

On a parlé des importations, mais y a-t-il eu des exportations de masques durant la période où nous en manquions en France ? On a constaté une très forte augmentation de l'achat de tabac chez les buralistes, partout en France, et pas seulement dans des départements limitrophes de pays où il est coutume d'approvisionner. Est-ce seulement parce que la frontière était fermée et que la zone d'approvisionnement à l'étranger es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...vaise qualité. Avez-vous pu contrôler tout cela ? Enfin, quelles ont été les répercussions de cette activité pendant la crise sur votre travail ordinaire ? De quels moyens disposez-vous pour contrôler réellement les marchandises qui arrivaient sur notre territoire ? Cela nous permettrait d'avoir une idée des évolutions sur le plus long terme. Question subsidiaire : avez-vous des données sur les importations de masques et leurs fluctuations au cours de ces dix dernières années ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...erre supplémentaires seraient modestes et n'empêcheraient pas la France de respecter les engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris. Certes, cette modélisation est perfectible, mais elle a le mérite d'exister et elle pourra être appliquée à tous les futurs accords que la France signera. Afin de répondre aux craintes exprimées par les filières agricoles sensibles, un suivi en continu des importations a été instauré. Le rapport publié le 21 février 2019 conclut qu'aucun territoire ou filière n'a subi de conséquences négatives liées au CETA. Au contraire, les exportations françaises vers le Canada dans le secteur de l'agroalimentaire ont augmenté globalement de 10,2 % l'an dernier, tandis que les importations ont diminué de moitié. Les exportations de fromages ont augmenté de 20 % pour l'année...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

L'article 2 de l'accord de Paris prévoit pourtant que les Gouvernements devront limiter l'extraction et le commerce d'énergies fossiles par des restrictions d'importations, des moratoires sur les extractions d'énergies fossiles, des subventions à l'achat d'énergies propres notamment. Toutes choses que, à l'inverse, le CETA encourage. Le droit commercial se trouve ainsi érigé en droit supérieur à l'environnement et au défi climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Mais si l'on raisonne globalement, les 68 000 tonnes de viande canadienne ajoutées au 99 000 tonnes en provenance des pays du MERCOSUR confirment le risque de déstabilisation de toute la filière française et européenne de viande bovine. En outre, les farines animales, qui sont interdites dans l'Union européenne, sont autorisées au Canada. Or aucune disposition de l'accord n'interdit l'importation de bovins nourris aux farines animales, ce qui laisse planer une grande incertitude juridique et le risque de voir l'interdiction européenne contestée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Laissez-moi parler ! Vous êtes des consommateurs. Êtes-vous conscient d'un paradoxe ? L'Assemblée nationale représente tous les citoyens et tous les consommateurs. Or que fait aujourd'hui la société française ? Elle consomme du poulet à 45 % issu d'importations sur lesquelles ne s'exerce aucun contrôle. La priorité est d'abord de consommer français. Consommons français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Je pense que nous aurons l'occasion, tout au long du débat, de revenir sur différents points. Je me contenterai de présenter, au nom du groupe Les Républicains, quelques arguments. Le principal porte sur l'ouverture des quotas d'importation, qui concernent 67 000 tonnes, disons 70 000 tonnes. Certains ont aussitôt établi un pourcentage : sur un total de 8 millions de tonnes, les quotas représenteraient donc moins de 1 %. J'entends l'argument. Cependant, nos amis canadiens avec lesquels nous avons régulièrement des échanges – je pense notamment aux producteurs de viande – veulent pouvoir exporter ce que nous appelons les « quartiers ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...nquiétudes autour de l'effet déstabilisateur que l'accord pourrait avoir sur le secteur agricole ont alimenté le débat public ces derniers jours. Je pense que ce débat aura le mérite de rétablir certaines vérités. Le plan d'action relatif au CETA ainsi que les deux études d'impact ont conclu que l'application provisoire du CETA depuis deux ans n'avait pas entraîné une augmentation importante des importations en France en provenance du Canada, y compris pour les filières agricoles, mais que la baisse était globale. Les exportations françaises à destination du Canada ont quant à elles connu une augmentation de 6,6 %, entraînant une amélioration de la balance commerciale française avec le Canada. Le secteur des produits agroalimentaires a particulièrement profité de cet accord, avec un excédent global...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

Conformément aux recommandations de l'OMC, les réglementations européenne et canadienne interdisent les viandes issues de ruminants nourris aux farines de viande et d'os de ruminants. L'importation de viande issue de bovins nourris aux farines animales est donc interdite dans l'UE.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Bien au contraire, nous pensons qu'il peut permettre l'importation et l'exportation de produits de grande qualité et profiter à nos entreprises ; en revanche, il ne doit en aucun cas nuire à la qualité des produits qui se retrouvent dans les assiettes de nos concitoyens et détruire tout un modèle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...pour exporter des denrées alimentaires vers l'Union européenne, mais il existe aussi d'autres fermes, qui traitent les bovins avec des hormones de croissance ou des antibiotiques, qui les nourrissent avec des farines de protéines animales transformées, ou qui traitent les porcs à la ractopamine, ou encore qui utilisent des OGM et des pesticides interdits au sein de l'Union européenne. Bien que l'importation de la plupart des produits et substances que je viens de citer soit formellement interdite, il reste à savoir si les moyens de contrôle seront suffisants pour détecter d'éventuelles erreurs ou fraudes. Difficile dès lors de ne pas s'inquiéter que des aliments ne correspondant pas à nos normes sanitaires puissent être importés en Europe. Le risque existe bel et bien dans la mesure où le Canada n'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Les règles européennes concernant ces importations sont muettes. Quant à la confiance que l'on peut accorder aux contrôles canadiens sur les importations en Europe, souvenez-vous du scandale édifiant, qui a éclaté en juin dernier entre la Chine et le Canada, ce dernier ayant exporté illégalement des porcs traités à la ractopamine, à la faveur de falsifications de certificats vétérinaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...s tenir compte de la législation ou des sensibilités écologiques du pays concerné. En définitive, les questions que soulève cet accord sont multiples. D'abord, il faut savoir s'il est favorable aux secteurs économiques concernés et aux consommateurs. L'augmentation de nos exportations ne justifie pas que soit mise à mal une partie de notre modèle d'agriculture. Comment pourrions-nous justifier l'importation de produits issus d'une agriculture que nous interdisons à nos propres agriculteurs et que nos concitoyens ne veulent pas consommer ? La filière bovine étant littéralement à l'os,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

...tte seule raison suffirait à justifier qu'il soit reconsidéré. Aujourd'hui, il y a une urgence environnementale que nous ne pouvons plus occulter. Il y va de l'avenir de notre planète et de celui de nos enfants. Dans nos échanges internationaux, il est désormais indispensable de prendre en considération non seulement les émissions de carbone, mais, de manière plus globale, l'empreinte carbone des importations. Nous devons systématiquement nous poser les questions du coût environnemental des accords de libre-échange que nous signons et de leur intérêt au regard des problématiques actuelles et futures. Pour le groupe Libertés et territoires, l'un des problèmes majeurs rencontrés dans les échanges commerciaux internationaux est l'impossibilité de taxer les émissions de carbone issues de ce type d'accor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

Aussi l'importation de volumes supplémentaires de viande bovine déstabilisera-t-il inévitablement les prix pratiqués dans le marché intérieur, entraînera une concurrence déloyale, laissera entrer des produits dont la sécurité alimentaire ne sera pas garantie et, à terme, tuera notre modèle agricole et nos petites et moyennes exploitations. Et ne me dites pas que nos exploitations ne sont pas compétitives, alors que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...dénoncer ces pratiques opaques et antidémocratiques, d'autant que de tels accords sont bien plus dangereux que les précédents. S'ils sont appelés de deuxième génération, c'est qu'ils doivent remplir deux objectifs : supprimer non seulement les barrières tarifaires mais également les barrières non tarifaires. Les barrières tarifaires sont les droits de douane imposés sur les biens et services à l'importation. Leur suppression pose un problème à l'Union européenne puisqu'ils constituent son unique source de revenus directs. En signant ces accords commerciaux, l'Union européenne fait une croix sur de très importantes rentrées budgétaires, avant de demander aux États membres de combler le manque à gagner. En clair, ce sont les contribuables européens qui paient le coût des accords commerciaux. Après une...