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Mes chers collègues, nous débutons aujourd'hui nos travaux par une audition commune des ordres paramédicaux, auxquels je souhaite la bienvenue. Il s'agit plus précisément du Conseil national de l'Ordre des infirmiers, représenté par son président, M. Patrick Chamboredon, de l'Ordre national des masseurs-kinésithérapeutes, représenté par sa présidente, Mme Pascale Mathieu, accompagnée de M. Jean-François Dumas, secrétaire général, et de M. Pierre Degonde, consultant, et de l'Ordre des pédicures-podologues, représenté par M. Éric Prou, président, et M. Guillaume Brouard, délégué aux affaires internes. Mesdame...
Concernant les infirmiers, quel est votre avis sur la fameuse convention en cours d'élaboration, qui permettrait de plus grandes délégations de tâches ? Le mot « délégation » n'est pas toujours apprécié, appelez-la comme vous le souhaitez. Il s'agit d'élargir les missions qui sont confiées aux infirmiers. Quel est votre avis sur ce point, et quelles sont vos attentes ? Ma deuxième question concerne toutes les mesures de...
Madame, messieurs, la présence d'un médecin en milieu rural est visiblement la clé de voûte de notre système de santé, et surtout de votre plein exercice, qu'il soit qualitatif ou quantitatif. L'une des hypothèses évoquées est la télémédecine, en particulier grâce au binôme médecin-infirmier. Comment envisagez-vous une telle hypothèse ?
...vous de la délégation de tâche faite aux pharmaciens de pouvoir vacciner contre la grippe A ? J'aurais aussi souhaité savoir la position de l'Ordre des pharmaciens sur ce sujet. Quel est votre avis sur la notion de parcours ? Dans le cadre du développement du maintien à domicile, pour l'établissement du parcours, la relation entre les professionnels de santé, entre le médecin, le pharmacien et l'infirmier, est essentielle si nous souhaitons faire un jour du maintien à domicile une vraie politique. Enfin, je vous rejoins sur la nécessité, peut-être dans le cadre de la pratique avancée, de faire que les infirmiers soient plus présents à l'école. Les médecins scolaires n'existent plus, disons-le. La présence de votre profession à l'école représente un véritable enjeu, puisque nous savons bien que la...
...e santé était d'attirer des professionnels de santé, qui étaient absents dans des communes ou dans des bassins de vie particulièrement ruraux. Il est vrai que, par la suite, ce projet initial a beaucoup changé, pour en arriver à des projets immobiliers tous azimuts. Ce n'est pas ce que nous souhaitons et nous en sommes conscients. J'ai une question concernant l'envie de faire des études pour les infirmiers. Vous parliez d'une baisse de 30 % du nombre de candidats au concours d'infirmier. À quoi attribuez-vous cette baisse ? Est-ce l'attractivité du métier ? Je souhaite également savoir si c'est le cas pour les autres professions de santé.
...on difficile. J'aimerais avoir votre point de vue sur cette situation. Je suis sur un territoire où nous essayons, à travers un GHT, d'aller plus loin, c'est-à-dire d'associer l'ensemble des professionnels de santé. Or les difficultés sont grandes, par manque d'interlocuteurs. Comment chaque profession est-elle représentée ? Je pense notamment aux médecins ; peut-être est-ce plus facile pour les infirmiers ou pour les kinésithérapeutes. Toujours est-il qu'il est assez difficile d'avoir en face de soi le porte-parole, le représentant des différents domaines professionnels, pour mettre en oeuvre une stratégie globale. Quel est votre point de vue sur cette situation ? N'est-elle pas une voie ouverte sur un nouveau mode de coopération au travail ?
Ma question est similaire. Madame et messieurs, je vous remercie d'être présents aujourd'hui et de nous avoir exposé votre avis. Nous avions tous été frustrés, lorsque nous avions reçu l'Ordre des médecins et l'Ordre des dentistes, de ne pas vous voir associés à l'audition. Je suis très heureuse de vous voir aujourd'hui. Ma question s'adresse plus aux infirmiers. Le modèle à l'hôpital est presque à l'inverse du modèle libéral. Le patient, à l'hôpital, est reçu par une infirmière d'accueil et d'orientation (IAO). Inversement, en ville, le patient consulte en première intention chez le médecin. Pour une même prise en charge, l'approche est différente. Moi non plus, je ne souhaite pas opposer les professionnels entre eux. Pourriez-vous nous donner votre a...
Je souhaite moi aussi revenir aux pratiques avancées, afin de mieux comprendre la définition qui est la vôtre des professions médicales à compétence définie. Comment imaginez-vous ces professions ? Je m'adresse particulièrement au président de l'Ordre national des infirmiers.
...rfaitement –, vous couvrez des actes que vous ne devriez pas couvrir. Voilà la vérité. Disons les choses clairement. Il serait bien que l'on vous remette un tout petit peu à contribution. Nous avons parlé du diabète, de la surveillance des traitements anticoagulants, des vaccins, etc. Sans que cela ne déclenche la guerre des polices ni la guerre des professions, un pharmacien, un biologiste et un infirmier peuvent vacciner. L'audition des infirmiers puériculteurs a été très intéressante. Il y a des choses à faire. Madame, vous avez raison, la médecine du travail est un naufrage dans ce pays. C'est un naufrage absolu. Les kinésithérapeutes et les podologues connaissent ces pathologies. Voyez le taux d'accidents du travail, notamment dans le domaine de la santé dans les établissements d'hébergement ...
Mes chers collègues, nous accueillons aujourd'hui Mme Mélissa Ménétrier, secrétaire générale adjointe du syndicat national des professionnels de la santé au travail (SNPST), et Mme Nadine Rauch, présidente du groupement des infirmiers de santé au travail (GIT France). Lors de précédentes tables rondes et d'un déplacement, nous avons eu l'occasion de nous pencher sur le rôle du médecin du travail et de l'infirmier de santé au sein de l'entreprise. Notre commission d'enquête souhaite maintenant passer du constat aux solutions qui pourront être mises en oeuvre pour que la médecine du travail puisse jouer un rôle majeur dans une...
... concret éclairant les parlementaires que nous sommes – car c'est bien pour améliorer le réel que nous écrivons les lois. Vous avez décrit un système qui ne fonctionne pas comme il faudrait et formulé des propositions précises. Pouvez-vous nous apporter des précisions concrètes sur la réforme liée à la loi El Khomri, que vous avez évoquée, et d'où procède le partage des tâches entre médecins et infirmiers ? Comment envisagez-vous les actions de prévention ? Vous avez évoqué les préventions primaire et tertiaire : avez-vous des exemples à nous donner ? Comment faire en sorte d'éliminer les maladies au travail ? Vous avez une expérience, un savoir qui nous intéressent. Peut-être doit-on aller au-delà de la question générale et envisager, pour chaque cas, les trois risques mentionnés dans l'intitu...
Vous nous avez indiqué que la médecine du travail dépendait encore du ministère du travail. Comme nul ne peut être juge et partie, ne pourrait-on imaginer qu'elle relève du ministère de la santé, quitte à ce que sa réglementation reste à la charge du ministère du travail ? Vous avez également soulevé la question de la formation dispensée aux infirmiers et aux médecins. Les premiers, contrairement aux seconds, ne peuvent pas se spécialiser dans la médecine du travail ; ils ne sont donc pas formés à exercer leur métier dans un secteur qui a ses spécificités, notamment réglementaires, et ses protocoles de travail propres. Je souhaiterais donc que vous reveniez sur leur formation. Pour ce qui est des médecins, en revanche, je m'interroge sur la pe...