192 interventions trouvées.
...ébloqué une enveloppe de 19 millions d'euros pour permettre à soixante-treize hôpitaux de la région d'acheter du matériel ou d'effectuer des travaux de modernisation. Mais à quoi bon moderniser l'hôpital si l'on ne règle pas le sujet des effectifs ? Pour prendre un exemple concret, les urgences du centre hospitalier de Lourdes voient passer plus de 20 000 patients par an. Pourtant, aucun poste d'infirmier organisateur de l'accueil – IOA – n'y existe. Cet infirmier est censé orienter les patients dès leur arrivée et optimiser ainsi le fonctionnement du service. Sans lui, le temps d'attente des patients s'accroît, leur insécurité aussi. En grève depuis juin 2019, les personnels des urgences de Lourdes réclament le recrutement d'un IOA pour douze heures par jour et 365 jours par an. On leur a d'abord...
...du plus grand nombre de femmes enceintes tabagiques, avec les conséquences que cela peut avoir pour le futur bébé. Il est clair qu'un geste favorisant le sevrage des personnes ayant une addiction tabagique serait maintenant bienvenu. Tant qu'on n'a pas réduit considérablement le nombre de fumeurs dans notre pays, on ne doit pas se reposer sur les acquis précédents. Puisque les sages-femmes, les infirmiers et d'autres professionnels de santé peuvent prescrire des substituts nicotiniques, et que, contrairement à ce que dit M. le rapporteur, un accompagnement médical n'est pas nécessaire pour s'arrêter de fumer, je vous engage, madame la ministre, à accepter que le pharmacien, un acteur important du système de santé, puisse se joindre aux prescripteurs. Cela faciliterait considérablement les choses,...
Depuis dix ans, les infirmières et infirmiers vaccinent contre la grippe sans prescription médicale préalable les personnes fragiles, à l'exception des primo-vaccinés. Lors de la dernière campagne de vaccination, ce sont plus d'1 million de personnes qui ont pu être vaccinées ainsi. La loi avait prévu que l'infirmière puisse revacciner la population adulte, mais le décret d'application a été beaucoup plus restrictif. Plusieurs questions se...
Comme vient très bien de le dire notre collègue Bernard Perrut, les infirmières possèdent les compétences requises pour vacciner. Notre amendement vise donc tout simplement à étendre la possibilité légale de vaccination par les infirmiers. Ainsi pourront-ils procéder sans prescription médicale à la vaccination de l'ensemble des adultes, à l'exception de la primo-injection, selon des modalités et conditions de réalisation qui seront fixées par décret en Conseil d'État pris après avis du Haut Conseil de la santé publique.
Depuis l'entrée en vigueur du décret no 2018-805 du 25 septembre 2018 relatif aux conditions de réalisation de la vaccination antigrippale par un infirmier ou une infirmière, ces derniers peuvent pratiquer des primo-vaccinations. Ces amendements constitueraient donc un recul plutôt qu'une avancée ; je ne crois pas que ce soit l'objectif de leurs auteurs. J'en propose donc le retrait ; à défaut, l'avis sera défavorable.
La question des plaies chroniques est très spécifique, et je ne sais pas s'il est absolument nécessaire de la traiter dans la loi. Les infirmiers jouent déjà un rôle essentiel dans la gestion de ces plaies, mais il ne me paraît ni nécessaire ni souhaitable de supprimer entièrement l'intervention du médecin dans ce contexte ; or c'est ce qu'induit l'amendement. En outre, les infirmières de pratique avancée vont pouvoir jouer le rôle de coordinateur dans un cadre déterminé. Si je comprends tout à fait l'idée à l'origine de l'amendement, i...
Il vise à permettre d'expérimenter la désignation d'infirmières ou infirmiers référents, professionnels à part entière formant avec le médecin traitant et le pharmacien correspondant un trio efficient autour du patient. Déjà mise en oeuvre dans plusieurs pays d'Europe, la mesure représenterait une étape non négligeable dans l'évolution de notre système de soins vers une meilleure coordination et davantage de complémentarité dans le suivi des personnes.
Vous proposez – nous en avons parlé en commission – la création d'un statut d'infirmier référent.
Depuis 2004, le médecin traitant est au coeur du parcours de soins du patient et constitue son référent principal. Je le crois plus à même de s'intégrer comme le pivot des équipes de soins primaires, avec les pharmaciens, les infirmiers et l'ensemble des professionnels de premier recours. Dans ces conditions, je ne pense pas que la création d'un statut d'infirmier référent améliorerait le suivi du patient. Il est préférable de mieux travailler sur la coordination clinique dans le cadre de la pratique avancée, déjà bien définie, en attendant l'arrivée des premières infirmières de pratique avancée, qui auront très bientôt achevé ...
Dans le cadre des travaux que j'ai menés sur la prise en charge de la douleur, en travaillant avec des spécialistes, j'ai pris conscience que celle-ci pose problème pour le quotidien. C'est pourquoi je propose de modifier un article de la partie législative du code de la santé publique – vous comprenez certainement pourquoi je fais référence à cette partie… Il s'agit de permettre aux infirmiers de renouveler les prescriptions datant de moins d'un an d'antalgiques de niveau 1.
... législatif de cette disposition ! Il s'avère que, par un amendement adopté en commission, nous avons autorisé les pharmaciens à renouveler certaines ordonnances et à en adapter les posologies. Cette disposition offre un accès aux soins supplémentaire, susceptible de satisfaire votre demande. De plus, l'article 7 bis, résultant de l'adoption par la commission de plusieurs amendements, donne aux infirmiers d'État des prérogatives supplémentaires pour moduler et adapter les posologies de certains traitements, notamment ceux qui sont surveillés par voie de prise de sang. L'avis de la commission est donc défavorable.
Il porte sur les conditions d'exercice des infirmières et infirmiers, piliers du collectif d'exercice coordonné de proximité. La reconnaissance de leur rôle de professionnels s'impose. Or le cadre légal de l'exercice infirmier s'avère trop rigide. Certains actes médicaux, conditionnés par les textes de loi à l'existence d'une prescription préalable d'un médecin, sont très souvent, en pratique, réalisés sans prescription par l'infirmier, qui en informe le médecin...
J'interviens au nom de notre collègue Viry, qui n'a pas pu être présent ce soir. Cet amendement vise à élargir le champ de compétences des infirmiers, s'agissant notamment de la prise en charge de la douleur. Dans vos deniers propos, madame la ministre, j'ai toutefois cru comprendre que vous donnerez un avis défavorable…
La structuration des soins de proximité et la constitution d'un collectif de soins autour du patient sont les principaux objectifs du présent projet de loi, madame la ministre. Or les infirmiers constituent l'un des piliers du collectif d'exercice coordonné de proximité. Le rôle des professionnels de santé et l'étendue de leur champ de compétences, qui sont définis par la loi, doivent être souples afin de répondre aux besoins des patients. En effet, certains actes médicaux, conditionnés dans les textes à l'existence d'une prescription préalable d'un médecin, sont en pratique réalisés, e...
Chers collègues, vos amendements ouvrent aux infirmiers un droit de prescription très large, étendu aux médicaments, aux dispositifs médicaux et à certains produits et prestations. Il est d'autant plus large que vous proposez de supprimer la prescription médicale mentionnée à l'article L. 4311-1 du code de la santé publique. Les infirmiers sont des piliers de notre système de santé, leur rôle est crucial, nous avons eu l'occasion de l'évoquer à plus...
... des femmes. En tant que parlementaires, nous devons permettre aux professionnels d'accompagner le mieux possible les femmes ayant choisi d'allaiter, notamment s'il s'agit de leur premier enfant, car cela nécessite un accompagnement renforcé, avec la mise à disposition de matériel et de sessions de soutien. Cet amendement vise à faire en sorte, sauf en cas de contre-indication du médecin, que l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'État de puériculture – c'est-à-dire, en général, le professionnel de santé accompagnant les femmes qui allaitent – puisse prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixerait la liste des dispositifs médicaux concernés.
Chers collègues, même si je comprends tout à fait l'intention de vos amendements, après expertise juridique, je ne partage pas tout à fait votre point de vue. L'article L. 4311-1 dispose déjà qu'« un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers [… ] peuvent prescrire ». Selon moi, il n'est pas nécessaire d'apporter de nouvelles précisions, ni pour les puéricultrices ni pour les dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Ces amendements me semblent satisfaits ; l'avis est donc défavorable.
Je comprends cet amendement comme une demande de réflexion globale sur le décret relatif aux compétences des infirmiers. À mon niveau, je vous propose de le retirer ; à défaut, l'avis sera défavorable.
Je comprends à la fois votre demande et votre inquiétude. À mon sens, cette présence forte chez des patients atteints de pathologies chroniques s'inscrit parfaitement dans la mission des infirmières de pratique avancée, car ce sont des situations complexes, qui nécessitent une analyse et une présence. Ouvrir cette possibilité de consultation de premier recours aux infirmiers libéraux n'irait pas sans poser des questions de rémunération mais aussi de responsabilité. Pour avoir suivi une infirmière pendant toute une journée dans ma circonscription – expérience particulièrement instructive que je vous recommande à tous – , je sais que les infirmiers et les infirmières portent déjà un lourd poids sur leurs épaules, même s'ils n'obtiennent pas pour cela toute la reconnai...
S'agissant de la vaccination antigrippale, peuvent déjà l'effectuer les médecins, les infirmiers et les pharmaciens. Madame Ménard, vous parliez des personnes âgées à domicile : ce sont les infirmiers qui les vaccinent, à l'occasion d'une de leurs visites quotidiennes. Quant au reste de la population, les pharmaciens d'officine sont autorisés à vacciner dans certaines régions, dans le cadre d'une expérimentation lancée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017. Compte tenu ...