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...ent ainsi, en premier recours, prendre en charge les affectations bénignes et les petites plaies avant que le patient ne se dirige si besoin vers son médecin traitant. Connaissant comme moi nos territoires, monsieur le ministre, vous savez qu'elles sont nombreuses et compétentes. Il faudrait ainsi, lors des négociations conventionnelles entre la Caisse nationale d'assurance maladie et l'ordre des infirmiers, créer une consultation d'évaluation des pratiques avancées, au-delà de l'existence des infirmiers en pratiques avancées : il s'agirait bien d'une consultation médicale.
... d'y voir figurer deux éléments forts. Le premier est la date de sa remise car, si nous n'en disposions pas avant l'examen du prochain PLFSS, il ne servirait à rien, et il faudrait le ranger dans la même catégorie que tous ceux qui nous ont été refusés la semaine dernière. Par ailleurs, ce rapport doit impérativement traiter de la rémunération des pratiques avancées, qu'il s'agisse de celles des infirmiers, par exemple, mais aussi de la rémunération des formations, des protocoles et de tout ce qui a trait à la pratique avancée. À défaut, cela ne fera qu'un rapport de plus pour caler les armoires au ministère, ce qui n'intéresse sans doute pas grand monde.
Cet amendement du groupe LaREM, qui fait suite aux réflexions et débats ayant eu lieu en commission, propose que le rapport puisse intégrer une réflexion sur les questions de formation et de rémunération. En effet, il est déterminant pour les infirmiers en pratique avancée d'être assurés de bénéficier d'une formation précise et une rémunération progressive. Les pratiques avancées constituent une perspective d'évolution très positive pour la carrière des personnes concernées, contribuent au comblement de l'intervalle entre médecins et infirmiers et permettent de redonner du temps médical aux médecins. Cela dit, pour que cette pratique se dévelop...
...le Ségur de la santé qui s'est tenu à l'échelle nationale, mais aussi locale – je pense notamment au Ségur départemental que j'avais organisé dans les Alpes-de-Haute-Provence – , la revalorisation des diplômes et des métiers est très attendue. Afin d'améliorer l'attractivité, la question de la rémunération est essentielle. Comme me l'a fait remarquer une infirmière de pratique avancée, trop peu d'infirmiers s'engagent sur la voie de l'IPA faute de disposer de garanties en la matière. En progressant sur cette question, nous améliorerons également l'accès aux soins, ce qui est essentiel.
Mise en place par la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, la pratique avancée permet aux auxiliaires médicaux diplômés de réaliser des missions élargies. Or la grille indiciaire de ces professionnels définie dans le décret n° 2020-245 du 12 mars 2020 apparaît en deçà de leurs attentes. Ainsi un infirmier en pratique avancée débutant est-il rémunéré à hauteur de 2085 euros bruts mensuels. Le présent amendement vise à intégrer la rémunération de ces professionnels dans le périmètre du rapport.
Sur tous ces bancs, nous nous accordons sur l'importance de la formation et des rémunérations des infirmiers en pratique avancée. Rappelons que la durée de la vie professionnelle des infirmiers est de six ans en moyenne. Certains de nos amendements concernaient la formation des infirmiers, des aides-soignants, des ambulanciers. Il faut insister sur la nécessité de revoir les conditions d'accès aux instituts de formation en soins infirmiers – IFSI – et aux instituts de formation d'aide-soignant – IFAS –...
Avis défavorable. On ne comprend pas forcément ce que vous entendez par transfert de responsabilités. L'infirmier en pratique avancée est déjà responsable des actes qu'il réalise dans le cadre de ses fonctions. Dans le tronc commun permettant de poser les bases de l'exercice infirmier en pratique avancée, il y a d'ailleurs tout un module intitulé « Responsabilité, éthique, déontologie ». Demande de retrait, à défaut avis défavorable.
...Il me paraissait intéressant d'intégrer le parcours vaccinal dans le rapport. Cela fait presque deux ans et demi que nous attendons l'avis de la Haute autorité de santé sur ce sujet. À l'heure où nous réfléchissons à la manière d'organiser au mieux la vaccination contre le covid-19, il est important de revenir sur ce parcours, qui implique plusieurs professionnels de santé, les pharmaciens et les infirmiers.
Ces protocoles de coopération nécessitent que le médecin et l'infirmier participent soit à une communauté professionnelle territoriale de santé, soit à une équipe de soins primaires. J'ajoute que depuis trois ans, la majorité et le Gouvernement ont pour objectif de favoriser un exercice coopératif et coordonné de la médecine, plutôt qu'un exercice isolé. Avis défavorable.
...es pour les professionnels de santé ; elles peuvent avoir un effet négatif sur le déploiement de telles équipes, et par conséquent sur la coordination des professionnels de santé, voire sur la réponse apportée aux patients. Mon amendement propose que le patient soit le déclencheur de la coordination des professionnels de santé qu'il a choisis. Le médecin traitant, le pharmacien correspondant et l'infirmier choisis par le patient constitueraient ainsi une équipe de soins primaires immédiate et spécifique à chaque patient ; elle se coordonnerait pour assurer son suivi. Dès lors, des protocoles de soins pourraient être organisés entre les professionnels de santé : renouvellement de certains traitements durant six mois, avec un contrôle des constantes ou des objectifs thérapeutiques par le pharmacien ...
...dicale la plus faible – compte plus de vingt CPTS. Ces dernières, qui ont montré leur efficacité en matière de coopération mais surtout de qualité de prise en charge des patients, se multiplient à vue d'oeil : il faut un peu moins de six mois pour créer une CPTS, ce qui n'est pas si long. Cela ouvre accès à des coordonnateurs, à des aides et à des incitations. Je vous invite donc à encourager les infirmiers et les médecins de vos territoires à s'engager dans des CPTS. Avis défavorable.
Nous achevons cette journée d'auditions sur les effets de la crise du covid-19 sur la jeunesse en recevant les organisations représentatives des médecins, infirmiers, et psychologues scolaires. Nous entendrons M. Laurent Chazelas, président de l'Association française des psychologues de l'éducation nationale (AFPEN) ; Mme Patricia Colson, secrétaire générale du Syndicat national des médecins de santé publique de l'éducation nationale (SNAMSPEN/Sgen-CFDT) ; Mme Gwenaëlle Durand et M. François Simon, du Syndicat national des infirmiers.ères éducateurs.trices d...
...ropre démarche, sa propre pratique et sa propre fonction ? Quand je vous entends, je m'aperçois que nous sommes incapables d'évaluer l'état de santé de nos élèves au niveau national. Vous faites des propositions sur la spécialisation d'infirmière scolaire, je pense que c'est une position qu'il faut entendre, de même que la place du psychologue comme conseiller technique. La prescription par les infirmiers me semble aussi intéressante. Mais dans un premier temps, il faudrait peut-être que vous nous aidiez à redéfinir vos missions pour que nous pussions mieux les valoriser.
...deux nouvelles instances : les services de santé scolaire au niveau des académies ou du département et la mise en place d'un Conseil de la santé scolaire. Quels sont les moyens financiers et humains nécessaires à ces instances ? N'est-il pas possible de redéployer les ressources disponibles, notamment pour les crédits de personnel ? Enfin, comment pouvons-nous mieux mobiliser les médecins et les infirmiers dans le cadre de la gestion de la crise du Covid-19, en particulier à compter de la rentrée de septembre 2020 ? Est-ce que la création de telles instances permettrait une plus grande réactivité dans des situations de crise sanitaire ?
Vous recommandez de faire évoluer les missions des médecins scolaires et de renforcer le partage des tâches avec les infirmiers. Mais, concernant les effectifs d'infirmiers, pourriez-vous nous confirmer qu'ils sont suffisants. Ne préconisez-vous pas une revalorisation des rémunérations des infirmiers scolaires pour rendre plus attractive cette mission et pour renforcer la prévention dans une période où l'on voit à quel point l'éducation aux gestes barrières est nécessaire ? Les dysfonctionnements constatés ne sont-ils p...
...'en passe. Plus de 300 praticiens hospitaliers ont quitté leurs fonctions administratives et d'encadrement ! Ils rejoignent ainsi les milliers de personnels hospitaliers qui défilaient dans les rues à la mi-novembre. Que réclament-ils ? Un budget hospitalier qui suive l'évolution naturelle des dépenses de santé, des réouvertures de lits et l'embauche de personnels. Quand les entendrez-vous ? Les infirmiers en bloc opératoire, les infirmiers anesthésistes, les manipulateurs radio, menacés par le projet de loi relatif aux retraites qui prévoit de ne plus reconnaître la pénibilité de leur métier, les brancardiers, les agents de sécurité incendie qui n'ont aucune reconnaissance, les laborantins, les soignants, les médecins, les agents des services techniques : tous les personnels hospitaliers en ont a...
...raie remise à plat du fonctionnement humain de nos hôpitaux. Tous ceux que nous rencontrons sur le terrain évoquent le manque de personnels et de postes ainsi que les difficultés à remplacer les absents, à recruter de nouveaux personnels et à les fidéliser, ce qui révèle la désaffection pour des métiers essentiels au fonctionnement des services et le découragement de ceux qui les exercent. Être infirmier ou aide-soignant ne fait plus rêver les jeunes. Ceux qui ont embrassé cette carrière se détournent de plus en plus souvent de la pratique hospitalière, après quelques années de surcharge de travail et d'épuisement psychologique. À ces difficultés quotidiennes s'ajoute le manque de valorisation des métiers d'infirmier, d'aide-soignant ou d'agent hospitalier. La rémunération n'est d'ailleurs pas le...
La France est aujourd'hui confrontée à la question des déserts médicaux, qui touche nombre de nos territoires, y compris dans ma circonscription du Loiret. Les urgences, très fréquentées par les Français, n'accueillent souvent pas de patients à caractère urgent. L'une des pistes de réponse réside dans la confiance accordée aux infirmiers de ce pays, rigoureux et qualifiés : nous pourrions envisager une hausse de leurs compétences, après une formation adéquate, pour pratiquer des actes médicaux légers. Du reste, trois Français sur quatre seraient prêts à recevoir un traitement médical par un infirmier dans le cadre des soins courants et 82 % seraient prêts à se voir prescrire une radio ou une analyse médicale de la part d'un infi...
...ôpital de réponses satisfaisantes aux problèmes qu'ils rencontrent. Ils ne veulent pas des primes éparses, ils veulent des recrutements ; ils ne veulent pas des ajustements budgétaires, ils veulent de réels moyens matériels ; ils ne veulent pas de rénovation légère du bâti immobilier, ils veulent des ouvertures de lits ! Et, désormais, ils s'inquiètent de la réforme des retraites – notamment les infirmiers, qui craignent de sortir de la catégorie active. Ils ne voient pas comment ils pourraient tenir les cadences infernales jusqu'à 64 ans, alors que leur corps lâche. Les arrêts de travail se multiplient : vous le savez bien, madame la ministre, c'est le symptôme de la souffrance au travail. Il est temps de soigner ceux qui soignent ! Madame la ministre, quand allez-vous entendre le cri d'alarme d...
...redonner du temps médical » aux médecins et aux personnels soignants. Je suis convaincu que vous utilisez là une expression pertinente, et surtout que vous faites preuve de bonne volonté. Redonner du temps médical aux professionnels de santé, c'est les ramener à leur coeur de métier. Lorsqu'on prend le temps, comme le font beaucoup d'élus, de rencontrer ces professionnels, qu'ils soient médecins, infirmiers, aides-soignants ou agents hospitaliers, on voit qu'ils sont accaparés par les questions administratives – vous l'avez souligné vous-même, ainsi que plusieurs parlementaires. Il y a dix ans, la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires a consacré les agences régionales de santé, à côté desquelles on trouve l'inspection générale des affaires sociale...