Interventions sur "intérêt"

507 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ent prévu de trois ans, afin qu'il ne soit pas procédé à la fusion d'autorité, et, ensuite, de vérifier pourquoi on fusionne les branches. Vous me dites qu'il faut fusionner les branches parce que celles-ci doivent être moins nombreuses. C'est une réponse si l'on veut, mais elle n'est pas très convaincante. Nous, nous disons très clairement que, si l'on fusionne les branches, ce doit être dans l'intérêt des salariés, pour un alignement par le haut des critères. Vous me répondez qu'il faut fusionner parce qu'il faut fusionner : ce n'est pas une réponse satisfaisante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

...osé de celui qui vient de nous être présenté par notre néanmoins estimé collègue Éric Coquerel. Nous attachons une importance majeure à la restructuration des branches. Puisqu'il n'y a pas ici – répétons-le encore une fois – d'inversion de la hiérarchie des normes, que la loi demeurera, que la convention demeurera, il s'agit de donner aux branches toute la puissance nécessaire pour préserver les intérêts des salariés ainsi que des entreprises. Reprenons la question qui vient d'être posée par notre collègue Éric Coquerel : à quoi sert la fusion des branches ? Précisément à assurer aux salariés une protection, une meilleure mobilité professionnelle à l'intérieur des branches et, évidemment, à protéger également l'entreprise pour éviter la concurrence déloyale au sein d'un même secteur d'activité....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...oin de restructurer les branches, et cela en refusant un alignement par le haut, plus favorable pour les salariés, comme nous l'avons vu quand vous avez repoussé l'amendement précédent. Tout cela, c'est de la poudre aux yeux, de la poudre de perlimpinpin ; vous essayez d'habiller ce que vous êtes en train de faire, à savoir une inversion de la hiérarchie des normes qui ne va pas dans le sens des intérêts des salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Cette République dans laquelle le contrat, au niveau de l'entreprise, est supérieur à la norme législative, s'appliquant à tout, porte un nom que le Président de la République a lui-même donné : la « République contractuelle ». Or il n'y a pas de République contractuelle : la République ne peut correspondre qu'à l'intérêt général, lequel ne se trouve que dans l'expression de la volonté générale que représentent les députés. Telle est la tradition républicaine. C'est pourquoi la discussion que nous avons aujourd'hui va plus loin que la question du code du travail. Elle s'étend à toute l'idée que nous nous faisons des relations dans la société. Est-ce que, dans la relation du plus fort au plus faible, il faut qu'il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Le groupe LC est attaché à la négociation collective, au dialogue social – au contrat. Cette démarche permet de faire évoluer les relations de travail, l'entreprise et les salariés dans le sens de l'intérêt général de la société dans laquelle nous vivons. Nous avons écouté les débats – ponctués de beaucoup d'amendements de suppression – et les explications du Gouvernement et du rapporteur, et nous considérons que cet article va dans le bon sens, à partir du moment où il n'y a pas de risque de concurrence déloyale entre les entreprises qui appliqueront en leur sein ces accords entre patronat et salar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Si la commission a repoussé cet amendement, c'est que malgré l'intérêt de votre argumentation, monsieur Chassaigne, nous n'avons pas tout à fait la même lecture de l'intérêt général. Celui-ci se rapporte pour moi à la vocation de l'État et des représentants du peuple ; quant à l'entreprise, on peut considérer, comme je le fais, qu'elle représente un bien commun, une collectivité de vie, tout en ayant un intérêt privé. Ce n'est pas antinomique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Mais – et on aurait pu se retrouver sur ce point – avoir un intérêt privé n'empêche pas d'avoir une responsabilité sociétale et environnementale. C'est peut-être cela que vous vouliez souligner. Quoi qu'il en soit, on ne peut évidemment qu'être défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ur le préambule de la Constitution de 1946, qui constitutionnalise les droits sociaux et la protection des salariés. Or on voit bien qu'aujourd'hui tout cela disparaît. Chacun d'entre vous a fait ou fera ce constat dans l'exercice de son mandat : quand des entreprises et des sites industriels rentables ferment simplement parce que les actionnaires en veulent toujours plus, c'est au détriment de l'intérêt général. Et si l'on n'inscrit pas dans la loi quelles sont les finalités de l'entreprise, on continuera ce jeu de massacre, au mépris de l'intérêt collectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...xième chiffre d'affaires en Europe – mais je ne la nommerai pas pour ne pas lui faire de publicité. Peut-être qu'existe alors pour les salariés la possibilité de se renseigner, mais pas celle d'intervenir. Or ce sont eux qui sont les mieux placés. Vous ne soulevez jamais dans vos ordonnances la question de l'extension des droits des travailleurs qui leur permettrait d'intervenir sur des aspects d'intérêt général alors qu'ils y ont eux-mêmes un intérêt particulier – ce qui ne s'est jamais observé côté patronal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ionnelles. L'existence du CHSCT pour lutter contre la souffrance au travail, pour combattre et prévenir les maladies professionnelles est décisive. Ce n'est pas pour rien que cette instance a été instaurée. Je ne vois pas ce qui a changé depuis la date de sa création et ce qui nous conduirait à la supprimer aujourd'hui d'un trait de plume. Il me semble qu'il faut accorder beaucoup de place et d'intérêt aux enjeux majeurs que sont la santé et la sécurité au travail. Elles sont au centre des préoccupations des salariés. Je constate que les pouvoirs de la nouvelle instance que vous comptez créer ne sont pas précisés et je ne vois pas quels droits nouveaux elle pourra apporter aux salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

..., de sécurité et des conditions de travail, le Gouvernement entend réduire les prérogatives et les moyens dévolus aux représentants du personnel dans les entreprises. Contrairement à ce qu'il prétend, la multiplicité des instances de représentation du personnel ne soulève pas de nombreuses difficultés. Tout au contraire, elle permet de garantir aux salariés une meilleure prise en compte de leurs intérêts individuels et collectifs. Le texte prévoit en outre de remettre en cause le monopole syndical en matière de négociation des accords en permettant à la nouvelle instance unique de disposer des attributions habituellement dévolues aux délégués syndicaux. Sous couvert de rationaliser les compétences des instances actuelles, de telles dispositions ont pour but d'affaiblir la présence des syndicats...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Si ce chantage ne convenait pas aux organisations syndicales, on organiserait des référendums destinés à opposer les intérêts des uns à ceux des autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chiche :

...ondent à ceux-là que tel ou tel sujet ne peut être discuté dans l'immédiat parce qu'il relève d'un autre cadre. En proposant la fusion de ces instances, nous mettrons fin à de telles pratiques : la fusion permettra de rééquilibrer le rapport de force entre organisations de salariés et dirigeants d'entreprise en faveur des premiers, lesquels auront plus de facilité à caractériser et à défendre les intérêts des salariés au sein d'une instance unique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Cet amendement vise donc à protéger la capacité des salariés à défendre leurs intérêts, y compris dans les petites entreprises, en proposant de fixer un seuil de 300 salariés pour l'application de cette mesure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Nous entendons beaucoup parler, au cours de ces débats, de l'intérêt porté aux petites entreprises, d'une vision d'ensemble, économique et sociale, mais je serais tenté de vous proposer une analyse de cas. Dans ma circonscription, l'entreprise CEPIC, propriété d'Ernesto Totino, qui compte vingt-sept salariés, fabrique, répare et entretient les pompes, compresseurs et échangeurs industriels. Ses salariés ont constaté qu'au mépris de la convention collective nationa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...ontradictoires, y compris entre ouvriers et entre représentants des salariés. Tel croira que la prime est plus importante ou que l'économie de cotisations sociales va lui être bénéfique, et tel autre, à ses côtés, dira qu'il s'en fout et que, quoi qu'il arrive, il ne veut pas travailler dans des conditions aussi dangereuses pour la santé. J'en terminerai en rappelant que nous sommes garants de l'intérêt général du pays, au-delà de nos sentiments personnels. Or celui-ci commande qu'on ne meure plus au travail, qu'on ne s'y rende plus malade et que la raison systémique recule devant la raison humaine. Point final.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...ve puisqu'il s'agit de définir le périmètre de la mise en place de la nouvelle instance représentative du personnel. Il ne faudrait pas que l'installation de cette instance éloigne un peu plus les salariés de leurs représentants. C'est dans cette état d'esprit que nous proposons de fixer comme périmètre à la nouvelle l'instance l'établissement ainsi défini : « une collectivité de salariés dotés d'intérêts communs et spécifiques, qui exercent soit des activités similaires soit des activités complémentaires, la présence ou non de représentants du ou des employeurs des salariés étant indifférente ». Cette nouvelle définition de l'établissement permettrait de nous assurer de la mise en place d'une instance unique non pas centralisée, mais au contraire située au plus proche des salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... le citer – de ces propos : « Putain, il est chiant, lui ! » Le président de l'Assemblée a été filmé alors qu'il déclarait qu'un camarade député est « chiant » quand il parle – mais je n'ose penser qu'il était question de ce dernier. Quelles que soient les opinions défendues dans cet hémicycle, qu'elles soient dans la ligne du Gouvernement ou non, nous devons pouvoir le faire valablement, dans l'intérêt des électeurs que nous représentons, des territoires dont nous sommes l'émanation et de la République dont nous sommes la représentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...aiterez de la situation au Sahel après le sommet du G5 Sahel ; vous nous entretiendrez des pays du Golfe, et aussi de la Libye, pays sans État et dont la proximité géographique est si lourde de conséquences pour la sécurité de l'Europe et de la France. Ces crises sont nombreuses mais il est important de les regarder en face, avec la lucidité que l'on vous connaît. Nous vous entendrons avec grand intérêt nous donner sur chacune d'elle des éléments de réponse sur les positions de la France dont la voix unique, forte, estimée et respectée, si elle est entendue, peut avoir, c'est le voeu que je forme, un effet sur l'équilibre du monde, qui ne serait pas le même sans nous. Au terme de votre exposé liminaire, les coordonnateurs de chaque groupe interviendront les premiers, puis ceux des commissaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

La question du groupe Les Constructifs porte sur la bataille de Raqqa et, indirectement, sur l'éventualité d'un conflit qui opposerait les Kurdes et les Turcs à l'issue de cette bataille. Quelle est la position française vis-à-vis du président Erdogan sur ce dossier, alors qu'il s'engage parfois dans des voies contraires aux intérêts de notre pays et de l'Europe ? N'a-t-il pas menacé, si l'on va à l'encontre de ce qu'il propose, d'ouvrir les robinets de l'immigration en revenant sur le pacte migratoire qu'il a passé avec l'Union européenne ?