Interventions sur "jeune"

295 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...dent de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, mes chers collègues, l'enseignement supérieur est un sujet qui est souvent débattu avec une grande intensité. Nous avons pu le constater lors des nombreuses auditions menées par le rapporteur, qui ont donné lieu à des témoignages passionnés. En effet, il s'agit d'une période particulière de la vie, pendant laquelle le jeune cesse d'être un enfant dépendant de ses parents et cherche à construire sa vie, à trouver sa voie d'adulte indépendant. L'enseignement supérieur constitue un facteur important de croissance et de développement d'un pays. Si les jeunes font des efforts, c'est qu'ils ont l'espoir, grâce aux études, de grandir en tant que personnes et d'avoir de meilleures chances pour l'avenir. Il est vrai que not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, 33 % des jeunes de 18 à 23 ans sont nés dans une famille ouvrière. Ils ne sont qu'un sur dix parmi les étudiants. Alors que 17,5 % des enfants ont des parents cadres supérieurs, ils représentent 30 % des étudiants. Les sociologues nous alertent depuis des décennies sur le constat de la reproduction sociale, pour citer Pierre Bourdieu. Pourtant, la première mesure que vous prenez à votre arrivée au ministère es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...ques antérieures menées par vos prédécesseurs, Mmes Pécresse et Fioraso, à savoir une politique de désengagement de l'État au profit d'une marchandisation du savoir. Ainsi, vous serez à la tête d'un ministère qui persévère dans l'offre de logements étudiants insalubres, d'un service de bourses dégradé, d'une protection sociale dédiée inexistante et d'un service public en voie de privatisation. La jeunesse de notre pays mérite mieux ! L'individualisation des parcours via le contrat de réussite étudiant fait perdre au diplôme son cadre national, qui lui donne sa valeur. Ainsi, il est créé une échelle de valeurs qui n'existait pas. Celle-ci générera forcément une sélection pour la continuité des études. Nous aurions préféré un service public d'orientation et le renforcement des dispositifs pédago...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...e sabbatique de classe, où seuls ceux qui pourront se passer de l'aide de l'État pourront en profiter. Madame la ministre, votre projet est pernicieux. Nous veillerons à mettre ses failles en lumière tout en étant force de proposition. Orienter ce projet vers une réussite de tous les étudiants est, je le crois, notre objectif commun. Ce plan étudiants ne reflète en rien l'avenir auquel aspire la jeunesse ! Après les ordonnances sur la loi travail et autres sessions extraordinaires, voici que vous nous proposez la procédure accélérée. Vous décidez seule, sans concertation avec les organisations étudiantes, de passer une nouvelle fois en force sur ce texte. Pourtant, un sujet tel que la sélection à l'université mérite le temps de la réflexion, et surtout celui du débat avec l'ensemble de la repr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...pour sélectionner les bacheliers sur la base de leur dossier et de leur projet professionnel, en laissant les autres sur le bord de la route. Ce projet de loi m'inquiète d'autant plus que nous avons déjà subi la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Nous ne sommes favorables ni au tirage au sort, ni à la sélection. Voilà notre position. L'avenir de dizaines de milliers de jeunes se joue, si ce n'est l'avenir de notre nation. La France doit innover, créer, en s'appuyant sur un maximum de personnes hautement qualifiées, dans tous les secteurs. La sélection à l'université plutôt que son ouverture sera à terme préjudiciable au pays, sur un plan social, du fait d'une reproduction des élites toujours plus forte, mais aussi sur un plan économique, par le frein posé à l'innovat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

Que pensez-vous du développement des politiques de défense en direction des jeunes âgés de moins de seize ans et du mouvement des cadets de la défense ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

Général, je vous remercie d'être présent ce matin devant notre commission. En tant que secrétaire général de la garde nationale depuis sa création, en octobre 2016, vous représentez la jeunesse désireuse de s'engager pour notre pays et nos concitoyens. Nous saluons ces milliers de femmes et d'hommes qui servent notre nation en défendant nos valeurs. Pour les fidéliser, des mesures fortes ont été prises en 2017, telles que l'allocation d'études spécifique et la prime de 250 euros. Comment entendez-vous informer nos concitoyens de ces nouvelles mesures ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...es départements qui sont des déserts militaires. Dans le mien, par exemple, où les casernes ont été supprimées, on a installé la deuxième compagnie de réservistes, qui était adossée au 2e régiment d'infanterie de marine (RIMa). Mais je souhaiterais revenir sur le dispositif des cadets de la défense. Nous nous étions rendus au Canada où il existe un dispositif analogue ; celui-ci rassemble 70 000 jeunes et constitue un véritable vivier de futurs réservistes. Du reste, ces cadets sont encadrés par des réservistes. Pour financer ce dispositif en France, nous avions proposé de supprimer la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), qui a de moins en moins d'intérêt, et de lui allouer les crédits qui y sont consacrés. Que pensez-vous de cette proposition ? En ce qui concerne le service national univers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...s vous poser. Pourriez-vous nous indiquer le nombre moyen de réservistes que vous pouvez mobiliser chaque jour ? Quelle est la moyenne d'âge des réservistes et à quelles catégories socioprofessionnelles appartiennent-ils ? Un peu plus d'un an après sa création, la garde nationale connaît toujours un développement dynamique. Dès lors, faut-il renforcer les mesures incitatives afin d'encourager les jeunes à la rejoindre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

Avec la montée en puissance de la garde nationale et de sa notoriété, il est permis de se demander si des jeunes gens qui auraient pu faire le choix de s'engager dans l'armée active ne risquent pas de se diriger plutôt vers la garde nationale et, à l'inverse, si le service dans la garde nationale est susceptible d'attirer de nouveaux profils vers les carrières militaires : disposez-vous d'éléments permettant de savoir si l'une de ces deux hypothèses est valide ? Par ailleurs, la réserve de cyberdéfense (R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Mon général, je veux commencer par vous remercier par votre accueil au Conseil supérieur de la réserve militaire (CSRM), où Mme la présidente et moi-même avons siégé. Au sujet du recrutement des jeunes et des étudiants, des initiatives intéressantes sont prises sur le terrain. Ainsi, dans ma circonscription de Belfort, les étudiants des instituts universitaires de technologie (IUT) et des écoles de commerce peuvent bénéficier de semaines d'intégration au sein du régiment basé en ville, ce qui est l'occasion de faire la promotion de la garde nationale, et de favoriser ainsi le recrutement de je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

... considérable. Si le VIH ne se guérit toujours pas, les malades ont aujourd'hui, grâce à l'amélioration des traitements antirétroviraux, une vie que l'on peut qualifier de plus ordinaire : ils peuvent travailler, avoir des enfants et leur espérance de vie est quasiment identique à la moyenne de la population française. Si le contexte a changé, la perception du sida aussi, en particulier chez les jeunes pour lesquels l'usage du préservatif est nettement en baisse, selon l'Inpes – Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Le sida n'arrive plus en tête de leurs préoccupations de santé. Pire, un jeune sur quatre n'en a plus peur ! Madame la ministre, comment, dans ce contexte, continuer à sensibiliser ? Quelles actions comptez-vous mener afin de poursuivre et d'amplifier les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, nous savions déjà que les jeunes Français éprouvaient de grandes difficultés en mathématiques. Voilà que, ce matin, nous avons eu la confirmation que leur niveau en lecture est également préoccupant. Les résultats de la nouvelle étude du Programme international de recherche en lecture scolaire – PIRLS – , qui mesure depuis 2001, dans soixante-et-un pays, les performances en lecture des élèves en CM1 sont, en ce qui concerne la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...jorité, est un élément de réponse, mais il ne peut suffire. C'est d'abord la langue, comme moyen d'expression et d'acquisition de connaissances, comme clef d'appropriation d'une culture, que nous devons défendre. Or, la France se caractérise par de fortes inégalités scolaires et des carences lexicales très importantes chez les élèves les plus faibles. Elles sont d'ailleurs plus marquées chez les jeunes garçons. L'école ne pourra mener ce combat seule. Cette étude démontre aussi la nécessité de faire du livre un objet du quotidien pour nos élèves. Nous saluons à ce titre l'initiative que vous avez prise de distribuer Les Fables de La Fontaine aux élèves de plusieurs académies. Monsieur le ministre, pouvez-vous assurer la représentation nationale, ainsi que les parents, professeurs et enfants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

... et c'est bien entendu la nôtre : nous l'avons reçue en partage. Ces liens sont la force et le socle de notre avenir commun. Ils constituent la base d'un partenariat d'égal à égal entre l'Europe et l'Afrique. L'Afrique est plurielle, multiple et complexe. Il y a l'Afrique des reportages, si j'ose dire, et celle des problèmes du quotidien ; mais elle est aussi le continent de la croissance, de la jeunesse, de la transition écologique, de l'innovation et du numérique. L'Afrique est une terre aux immenses opportunités. J'en suis persuadée : l'avenir de l'Afrique, c'est aussi celui de l'Europe. Ma question, monsieur le ministre, sera donc la suivante : quelle relation voulons-nous aujourd'hui entre l'Europe et l'Afrique ? Par quels moyens économiques, culturels et diplomatiques pouvons-nous conso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

...t été licenciées pour inaptitude, le plus souvent après un accident. J'ai eu l'occasion de visiter dernièrement l'entreprise adaptée Promut de Châtillon-sur-Seine, en Haute Côte-d'Or, qui fait un travail remarquable d'accompagnement et d'adaptation de chaque poste de travail pour des personnes qui ne pourraient pas travailler dans une entreprise classique. Les entreprises adaptées permettent aux jeunes comme aux seniors de reprendre un emploi durable dans un cadre adapté à leur handicap – 91 % de ces embauches sont en CDI. En milieu rural, leur présence est vitale pour les territoires qui les accueillent, ainsi que pour les publics concernés. En dehors de ces structures qui, rappelons-le, font appel à des emplois non délocalisables, ces personnes n'auraient que de très faibles chances de se f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...qui prendrait sa retraite en 2018 ne serait pas imposée sur ses revenus de cette année-là – qui aura été normalement pour elle une bonne année, si elle a une situation satisfaisante. Elle ne serait imposée, à partir de janvier 2019, que sur ses pensions de retraite, et non sur ses revenus de l'année précédente. Mais, mes chers collègues, il y aura aussi de grands perdants, qui seront surtout les jeunes. Aujourd'hui, un jeune qui commence à travailler en janvier fait sa déclaration de revenus au printemps de l'année suivante et paie l'impôt à l'automne qui suit. Sur deux années, il paie donc une seule fois l'impôt, sur trois années, il le paie deux fois et, sur quatre années, trois fois. De fait, ce décalage offre un avantage au jeune qui entre sur le marché du travail. Vous allez me dire que c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Étant donné que ces amendements ont tous déjà été vus au mois de juillet mais aussi lors de l'examen du présent texte en commission, je serai assez bref. Dans la mesure où la plupart des jeunes concernés seront imposés au taux par défaut de 0 %, cet amendement ne me paraît pas le bienvenu. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Par ailleurs, comme l'a fort bien montré notre collègue Marc Le Fur, les jeunes qui entrent aujourd'hui dans la vie active ne suivent pas un cursus linéaire. Ils peuvent obtenir, par exemple, un contrat de deux mois, ne pas travailler pendant deux mois, puis retravailler durant un mois, et finir l'année par un contrat de trois ou quatre mois. À chaque fois, un prélèvement fiscal à taux neutre serait donc appliqué. Les jeunes ayant ce type de parcours seront pénalisés parce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Ce n'est pas, à mes yeux, la meilleure façon d'intégrer un jeune qui entre dans la vie active dans un système fiscal reposant sur le consentement.