Interventions sur "jeune"

295 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

C'est le premier des trois amendements que j'ai évoqués dans mon intervention liminaire. Celui-ci a pour objet de préciser le périmètre de la nouvelle plate-forme. En effet, un certain nombre de formations n'étaient pas présentes sur APB, ce qui nuisait non seulement à la lisibilité du système pour les jeunes et leurs familles, mais aussi à son fonctionnement, puisque l'on observait un phénomène de double inscription. De fait, et on peut le comprendre, ceux qui s'inscrivaient dans une filière sélective, hors APB, s'inscrivaient également sur la plate-forme afin de s'assurer une place dans un établissement au cas où ils n'obtiendraient pas leur premier choix. Nous proposons donc de préciser que l'ense...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Pour permettre à chacun et à chacune d'entrer à l'université, il faut y mettre les moyens nécessaires au lieu de chercher à éliminer un certain nombre de jeunes, comme va le faire cette loi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous souhaitons que le projet de loi indique que toutes les filières doivent contribuer à l'amélioration de la réussite étudiante. Il importe que chaque établissement travaille aux innovations pédagogiques nécessaires à l'accueil de tous les jeunes, y compris ceux issus des bacs professionnels et technologiques. Il faut que ceux-ci disposent d'une information claire sur ce qu'ils ont à accomplir pour avoir de réelles chances de réussite dans une formation sélective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

J'entends bien l'argument, mais je ne puis aller dans votre sens. Parmi les jeunes inscrits en licence, 10 % suivent effectivement une formation à l'entreprenariat. Par cet amendement, j'exprime le souhait que 100 % d'entre eux aient eu une telle formation à la fin de leur licence. On en est encore loin et cela mérite une attention toute particulière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Il y a là une vraie question. L'article L. 612-2 du code de l'éducation comporte des finalités très tournées vers le marché du travail et les différents secteurs d'activité. L'objectif de l'enseignement supérieur est évidemment d'aider les jeunes à entrer dans la vie active et à trouver un emploi mais aussi, comme vous le soulignez, à s'émanciper. C'est d'ailleurs le sens de la politique que nous menons : il s'agit de permettre à chaque Français, jeune ou moins jeune, de s'émanciper et de s'ouvrir sur le monde. Je donne donc un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Notre amendement vise à intégrer les mutuelles étudiantes dans le nouveau dispositif de prévention prévu à l'article 3 afin qu'elles continuent de mettre leur expertise en matière de prévention et d'éducation au service des étudiants et des jeunes, dans un objectif global de santé publique. La population étudiante est particulièrement fragile au plan de la santé. Elle est d'ailleurs exclue de certains dispositifs, comme la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou l'aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS). Elle ne profite donc pas de la généralisation des complémentaires santé. Près de 35 % des étudiants ont renon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Ces deux amendements proposent d'ajouter des acteurs à la prévention en direction des jeunes : les CROUS et les mutuelles étudiantes. Quand nous avons auditionné les représentants du Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS), ils nous ont dit qu'ils pouvaient jouer un rôle de relais et de soutien, mais qu'ils n'avaient pas vocation à devenir des acteurs de la prévention, car ils ont d'autres missions. En ce qui concerne les mutuelles étudiantes, je ne suis pas sûr,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Par cet amendement, il est proposé d'intégrer les mutuelles étudiantes en amont et en aval des actions de prévention et d'éducation à la santé prévues à l'article 4, afin qu'elles continuent à mettre à profit leur expertise au service des étudiants et des jeunes, dans un objectif global de santé publique. M. le rapporteur déclarait tout à l'heure qu'il ne fallait pas ajouter de nouveaux acteurs à la politique de prévention. Au contraire, cet amendement vise à préserver l'expertise et les savoir-faire existants. Je ne suis pas certain que les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) pourront accomplir toutes les missions de prévention qui incombent a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Cet amendement est défendu. Je précise, en réponse au propos tenu plus tôt par le rapporteur, que les jeunes de moins de 25 ans ne sont pas éligibles à la couverture maladie universelle complémentaire – sauf s'ils ont un enfant. Les étudiants ne sont donc a priori pas concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

De nombreux jeunes diplômés débutent leur vie professionnelle par un ou plusieurs stages. En France, les conventions de stage sont obligatoires. Cependant, les établissements universitaires refusent d'accorder des conventions à leurs jeunes diplômés. Cette absence d'accompagnement est préjudiciable au rayonnement des universités, du fait qu'elles ne peuvent pas insérer les jeunes qu'elles ont formés dans le monde ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... qui précède cette commémoration, diverses animations ont lieu, notamment dans les écoles et dans les lycées. Mais l'affluence est différente selon que le 10 mai tombe un dimanche ou un jour de semaine travaillé. Je ne sais pas s'il faudrait retenir cette même date – que nous avons choisie de commémorer au Havre – pour nous rappeler et pour rappeler, au cours de la semaine précédente, à tous nos jeunes, dans les lycées et dans les universités, que ce qui s'est passé ne doit pas être oublié. En effet, chacun sait ici que, lorsque l'on ne marque pas les choses durablement, à la fois sur le plan de la pédagogie et de la commémoration, à travers une journée chômée, on peut très vite oublier. Par conséquent, la proposition de notre collègue Jean-Hugues Ratenon doit être plus qu'entendue. Je ne sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Je comprends que ma proposition d'un SMIC annuel à 144 000 euros vous bouscule un peu ; mais l'amendement de Mme Faucillon me semble tout à fait raisonnable pour lutter contre la précarité. M. le rapporteur dit vouloir favoriser l'accès à d'autres types de contrat pour relancer l'emploi ; mais, depuis l'entrée en vigueur des ordonnances, 200 000 jeunes de plus sont au chômage, à en croire Les Échos, journal que l'on ne saurait soupçonner de gauchisme. Voici la preuve par les faits que votre politique ne fonctionne pas, et qu'elle n'a jamais fonctionné.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Cet amendement, qui vise à favoriser l'emploi des jeunes, prévoit d'obliger les entreprises à réserver 10 % de leurs nouvelles embauches aux jeunes de moins de vingt-cinq ans, pour répondre aux difficultés d'insertion que rencontrent les jeunes et à leur préoccupante précarisation, ainsi que pour leur faciliter l'accès à un logement ou à un prêt bancaire. Selon un rapport de France Stratégie de janvier 2017, l'insertion professionnelle des jeunes est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...scutés dans le cadre du futur projet de loi consacré à la formation professionnelle et à l'apprentissage, dès le printemps prochain, après les échanges avec les partenaires sociaux. S'agissant de votre gros plan sur certains quartiers, monsieur le député, on peut dire que l'expérimentation qui sera menée sur les emplois francs, à partir de 2018, pourra contribuer à réduire ce taux de chômage des jeunes trop important. L'avis est donc défavorable, car je ne suis pas pour des mesures contraignantes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je me suis rendu en début de semaine dans une agence de Pôle emploi pour faire le point sur ce sujet, avec les représentants de la mission locale du Havre, qu'une collègue de l'autre côté de l'hémicycle connaît bien, elle aussi. Le travail des missions locales avec les jeunes se passe très bien. Le problème vient des débouchés, ce que confirme Pôle emploi : sur toutes les annonces des entreprises qui embauchent figure une demande d'expérience, qu'elle soit de un an ou parfois, de six mois, selon les métiers, et de qualifications. Avec ce quota, nous suggérons que l'entreprise choisisse un jeune pour couvrir 10 % de ses embauches, ce qui n'est pas considérable. Un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Ce que nous proposons, c'est une petite dose – un jeune sur dix employés – , et cela ne coûte rien !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...r accompagner les transformations du monde du travail. J'ai personnellement vécu cette situation et je souhaite qu'elle soit la norme, non l'exception. L'assurance chômage doit être liée à la personne et non plus au statut : les carrières ont changé ; on ne travaille plus à vie dans la même structure. Quant à l'apprentissage – un sujet auquel je suis particulièrement attachée – , 1,3 million de jeunes ne sont ni à l'école, ni à l'université, ni en formation, ni en emploi : face à ce constat, nous devons tous affirmer que l'apprentissage est une voie d'excellence, qui permettra de remédier à ce chômage de masse des jeunes. Je l'ai dit, le budget pour 2018 de la mission « Travail et emploi » opère des choix clairs et assumés, dont l'axe central est la réorientation des crédits de la mission ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

... le principe. Nous devons en effet aider à faire diminuer le taux de chômage dans les quartiers prioritaires, car il y est extrêmement élevé. Toutefois, est-ce la bonne solution ? En 2013, le précédent gouvernement s'était essayé aux emplois francs. Le résultat, qui n'était pas satisfaisant, avait entraîné l'arrêt puis la suppression du dispositif. En 2013, les emplois francs étaient limités aux jeunes de 16 à 30 ans ; les vôtres ne prévoient pas de limite d'âge. Ceux de 2013 étaient soumis à une condition de qualification ; les vôtres n'en imposent aucune. Pas de conditions, et un montant d'aide très supérieur à celui de 2013 ; tout cela fait craindre un effet d'aubaine. Pourtant, France Stratégie, institution alors présidée par Jean Pisani-Ferry, proposait, en mars 2015, de restreindre le d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...es questions essentielles telles que la formation, l'accès à l'emploi, les conditions de travail et le dialogue social. Dans le contexte de reprise économique et de maîtrise des dépenses publiques qui est le nôtre, cette mission fixe des priorités fortes pour l'emploi et l'insertion. Nous saluons ainsi particulièrement les hausses de crédits pour la formation et la montée en charge de la Garantie jeunes, deux investissements essentiels pour l'avenir de notre pays. L'investissement dans les compétences, et notamment dans le potentiel de notre jeunesse, est primordial pour enfin gagner la guerre du chômage. Nous retrouvons dans cette mission « Travail et emploi » trois objectifs clairs soutenus par le groupe MODEM. Il s'agit d'abord d'édifier une société de compétences via une réforme ambitieuse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

C'est l'emploi des jeunes que vous confortez avec la Garantie jeunes, les écoles de la deuxième chance, les centres de l'EPIDE. Vous privilégiez les dispositifs dont l'efficacité est prouvée, tout en vous adressant aux personnes les plus en difficulté, celles qui ont trop souvent été laissées au bord du chemin, même lorsque les dispositifs avaient été d'abord pensés pour eux. Je voudrais m'arrêter un instant sur le plan...