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Ma question, madame la ministre, porte sur le programme 102 relatif à l'accès et au retour à l'emploi. Le budget général 2018 comporte un programme d'investissements sur les compétences sans précédent : 13,8 milliards d'euros mobilisés sur le quinquennat, avec pour objectif de permettre l'accès à l'emploi pour deux millions de personnes. Concernant la jeunesse, je souhaite insister sur deux déclinaisons renforcées : 4 000 jeunes de 16 à 26 ans seront intégrés dans les écoles de la deuxième chance et 20 000 en EPIDE. Ces dispositifs proposent un accompagnement technique mais aussi social, favorisant l'insertion professionnelle. Concernant les demandeurs d'emploi de longue durée, la faible qualification accentue très fortement, on le sait, la difficu...
… aidons ceux qui vivent dans ces quartiers à accéder à des emplois durables ! Les jeunes que je rencontre…
Je voudrais d'abord témoigner. J'ai eu la chance d'être directeur d'hôpital, maire et employeur. J'ai eu recours à tous les dispositifs d'emplois aidés. Je peux certifier qu'ils constituent une formidable porte d'entrée dans l'emploi, notamment pour les jeunes.
...ois mois – à l'issue des contrats aidés du secteur non marchand s'élève à 26 %, soit une efficacité moindre que celle des mécanismes de formation, qui permettent une insertion plus durable dans l'emploi de leurs bénéficiaires. La diminution du nombre de contrats aidés permettra de dégager les moyens nécessaires, à hauteur d'environ 500 millions d'euros, à l'augmentation des crédits de la Garantie jeunes et de ceux alloués à la formation des demandeurs d'emploi dans le cadre du « Plan investissement compétences » figurant au programme 103. Dès lors, votre amendement proposant un moratoire sur la diminution du nombre de contrats aidés ne peut être accepté, cher collègue. Du temps, nous n'en avons pas ! La commission émet donc un avis défavorable.
« L'avenir de chaque jeune passe d'abord par l'accès à l'emploi, par le travail plutôt que par l'assistanat. C'est pourquoi [il n'est pas souhaitable] que la politique en faveur de l'emploi consiste à offrir aux jeunes en difficulté des stages de formation « parking », des contrats aidés qui ne contribuent pas en réalité à leur insertion durable dans l'emploi ou, encore pire, l'addition d'allocations ». Peut-être l'avez-vo...
Nous voulons précisément pérenniser les emplois aidés dans les secteurs où ils sont nécessaires et utiles, dans les quartiers prioritaires, les outremers ou la grande ruralité, afin de permettre l'insertion durable des jeunes dans l'emploi en développant l'apprentissage et la formation professionnelle.
Madame la ministre, vous voulez privilégier les chômeurs de longue durée, au détriment des contrats aidés, qui coûtent moins cher. Le coût d'un jeune en EPIDE est de 26 700 euros par an, celui d'un jeune en apprentissage, de 15 000 euros par an. La Garantie jeunes ou l'École de la deuxième chance, c'est 6 000 euros par an. Comparez ce qui est comparable ! Vous parlez d'un dispositif inefficace. Les emplois d'avenir que vous allez supprimer étaient très qualifiants : sur trois ou quatre ans, ils permettaient de passer des qualifications et des...
Pour elles, c'est une véritable catastrophe. Pour ces jeunes précaires, qui ne parviennent pas à trouver un emploi normal et ont besoin d'être accompagnés à travers des emplois aidés, c'est leur situation professionnelle qui est gâchée. Madame la ministre, vous avez parlé du secteur médico-social. À la suite de la « mission flash » conduite par Monique Iborra sur les EHPAD, nous avons écrit à la ministre de la santé pour l'enjoindre de suspendre la suppr...
...gagnera sa vie et retrouvera sa dignité. Quant à nos collègues du groupe Les Républicains, je leur demande s'ils savent qui a tenu ces propos : « Le financement de l'État qui est prévu ne correspond pas à une dépense productive et qualitative pour l'emploi. Il viendra gonfler le déficit, donc peser sur les ressorts de la croissance, sans pour autant garantir un véritable avenir professionnel aux jeunes concernés ». C'était François Fillon, en 2012, à propos du gonflement des contrats aidés.
Je n'ai pas fini, vous allez être déçus ! Je vous le concède, vous connaissez la situation économique du pays, la vie associative, les difficultés sociales et celles de la jeunesse, mais vous avez fait un choix politique, que vous assumez : vous marchez sur la ligne politique que vous avez décidée, celle de gommer les dispositifs existants sans tenir compte du vécu des citoyens, sans les remplacer ni établir des passerelles pour ne laisser personne au bord du chemin, comme vous l'avez dit. Votre politique consiste à privilégier les riches et à soulager le patronat en al...
...ls d'ingénierie territoriale. Leur coeur de métier, c'est la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, c'est-à-dire l'adaptation des aptitudes des demandeurs d'emploi aux postes que les entreprises ont à pourvoir. Leurs outils sont les diagnostics territoriaux et l'accompagnement des publics, en travaillant sur les compétences et les formations ; leur champ d'action va du soutien aux jeunes créateurs d'entreprise jusqu'aux clauses d'insertion dans les marchés publics. Leur force réside dans leur connaissance du territoire dans lequel elles opèrent et dans leur capacité à animer une plate-forme collaborative qui regroupe tous les acteurs publics, économiques et associatifs. Avec la programmation d'un grand plan d'investissement pour l'emploi et la formation, voulu par le Président ...
L'apprentissage coûte cher aux finances publiques. S'il peut être utile pour former de jeunes adultes à certains métiers, nous sommes contre le fait que des mineurs y participent.
L'enseignement en entreprise ne doit pas se substituer à l'enseignement scolaire avant la majorité. Chaque jeune doit pouvoir décider de s'engager dans cette voie ou non, après avoir suivi une formation scolaire complète jusqu'à l'âge de dix-huit ans. En outre, cela ferait faire de grandes économies à l'État. Le Gouvernement semblant particulièrement sensible à cet argument, nous souhaitons donc évaluer les économies réalisées. Cela pourrait ensuite nous permettre de convaincre nos dirigeants actuels qu'il...
...e le ministère s'est fixé pour objectif que 100 % des enfants aient accès à l'éducation artistique et culturelle, en favorisant les trois dimensions que sont la pratique artistique, la fréquentation des oeuvres et la rencontre avec les artistes, l'acquisition enfin des connaissances dans le domaine des arts et de la culture. L'éducation artistique et culturelle sera renforcée à destination de la jeunesse, et en particulier en direction des plus démunis, qui vivent dans des territoires où l'offre culturelle est faible. Dans cette perspective, nous développerons les outils tel que l'orchestre à l'école, la pratique de la chorale ou bien la rentrée en musique. Dans le domaine de la lecture, les études montrent que les inégalités entre élèves se sont accrues : si le la pratique de la lecture a gl...
..., et les zones rurales. Élément important de ce nouveau parcours culturel, le Pass Culture sera mis en oeuvre dès 2018, concrétisant un autre engagement de campagne du président Macron. Vous aurez certainement l'occasion de revenir bientôt sur les modalités de sa mise en oeuvre, mais nous voulons d'ores et déjà engager votre volonté d'en faire une étape importante dans le parcours culturel de nos jeunes, le Pass Culture devenant le symbole de la transition du jeune vers l'autonomie dans ses pratiques culturelles. Ma question portera sur ce parcours et sur le rôle que les opérateurs existants pourront y jouer. En effet, certains opérateurs développent déjà des programmes très intéressants en milieu scolaire. Vous avez déjà répondu sur Démos ou sur « Orchestre à l'école ». Des opérateurs privés ...
...rsuivis dans les années à venir. L'annonce d'une Journée de la création nous paraît aller dans le bon sens. Nous sommes particulièrement attachés à la diffusion de la culture au plus grand nombre. C'est pourquoi l'augmentation du budget du programme 224 « Transmission des savoirs » nous paraît essentielle, particulièrement le soutien à l'éducation artistique et culturelle. C'est bien dès le plus jeune âge que la sensibilisation à l'art doit se faire afin de développer cette sensitivité particulière des enfants dans la familiarité avec les grandes oeuvres de l'esprit. Là aussi, il faudra veiller à ce que cet engagement se perpétue à travers des mesures concrètes. Par ailleurs, comme mes collègues, j'aimerais avoir des précisions sur la mise en place du Pass Culture. L'éducation à l'image que ...
...rédits, de 400 000 euros ; quant aux crédits du programme « Transmissions des savoirs et démocratisation de la culture », ils sont en hausse de 32,5 millions d'euros. Au nom du groupe La France insoumise, j'aimerais vous faire part de certaines de nos interrogations sur la pertinence de vos choix budgétaires. Votre mesure phare serait la mise en place d'un Pass Culture de 500 euros pour tous les jeunes lorsqu'ils atteignent dix-huit ans. Vous prévoyez cette année 5 millions de crédits de paiement et une montée en charge durant la durée du quinquennat jusqu'à104 millions. Vous deviez mettre ce dispositif en place dès 2018 mais vous n'y êtes pas parvenue. En outre, les sommes prévues sont totalement insuffisantes : compte tenu du fait qu'il y a eu 775 000 naissances en 2000, le Pass occasionnera...
...s les ministres de la culture pour leur parler de ce problème d'élitisme, mais ils s'en contrefoutent de manière extraordinaire ! Je ne lâche pas, j'attends le prochain, c'est mon côté don Quichotte, finalement… » Madame la ministre, êtes-vous ce prochain ministre de la culture que Jean Rochefort attendait ? Au sujet du Pass Culture, si l'expérimentation portant sur 5 millions d'euros et 10 000 jeunes bénéficiaires se passe bien, à quelle échéance voyez-vous 100 % d'une classe d'âge, c'est-à-dire 800 000 jeunes, bénéficier du Pass Culture ?
...s du numérique : ceux-ci vont-ils jouer le jeu, et de quelle manière ? Enfin, alors que des dispositifs similaires ont été mis en place par les collectivités territoriales il y a déjà quelques années, un rapport du ministère de la culture semble dire que ce dispositif n'a pas semblé engendrer de hausses de fréquentation significatives, et surtout de changements dans les habitudes culturelles des jeunes. Comment allez-vous faire pour que le Pass Culture permette une vraie démocratisation de la culture, surtout pour les publics qui en sont le plus éloignés ?
Monsieur le président, madame la ministre des sports, monsieur le ministre de l'éducation nationale, monsieur le rapporteur général, madame, monsieur les rapporteurs, mes chers collègues, le projet de budget pour 2018 affiche la priorité du Gouvernement en faveur de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » avec en point de mire les Jeux olympiques de 2024 et le service civique. En effet, celle-ci voit ses crédits augmenter fortement, pour atteindre 888 millions d'euros. Cette augmentation reflète principalement deux mouvements distincts : l'un est la conséquence d'une budgétisation de certaines missions jusqu'à présent assumées par le CNDS ; l'autre correspond au nécessaire...