Interventions sur "jeunesse"

419 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...déléguée de classe. Elle m'a rétorqué qu'elle l'avait été durant quasiment toute sa scolarité, avant de réaliser que l'on n'écoutait jamais les représentants d'élèves et que cela ne servait à rien. Je suis personnellement convaincu que le droit de vote dès 16 ans doit être effectif dès les prochaines élections municipales. Mais je pense aussi qu'il faut multiplier les modes de consultation de la jeunesse. La prise en compte des problématiques de cette population commence dès l'école. C'est ce que nous avons fait en ouvrant, je le rappelle, le droit de pétition au CESE aux personnes âgées de 16 ans. C'est par la pratique que les jeunes s'engageront de façon plus forte et plus sincère dans le débat public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier, rapporteure :

...arrainage sur le tissu social. Les parrains ont pu voir se renforcer leur rapport à la citoyenneté et à l'engagement. En même temps qu'ils apprenaient sur l'autre et sur eux-mêmes, ils apprenaient également sur leurs propres institutions. De même, nombreuses sont les histoires de communautés fragilisées par l'exode rural et qui trouvent dans l'accueil des réfugiés un nouveau souffle, une nouvelle jeunesse. Un grand nombre d'initiatives existent aujourd'hui au sein de la société civile. Elles prennent diverses formes et sont soutenues par de nombreuses associations. Certaines opèrent un partenariat avec l'État, comme Sant'Egidio, la Fédération de l'entraide protestante et France Terre-d'asile. Celles-ci organisent notamment des couloirs humanitaires qui consistent à accompagner la venue de réfugié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

Cette commission d'enquête destinée à mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse doit faire la part belle aux jeunes. Ce sont eux que nous avons envie d'entendre et nous leur donnons la parole de façon symbolique pour cette première audition d'une longue série qui nous mènera jusqu'à mi-novembre. Nous recevons donc aujourd'hui les représentants des associations de jeunesse, afin d'entendre comment vous avez ressenti la crise sanitaire, quelles en sont les conséquences pour vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

Vous avez souligné qu'il ne fallait pas parler de la jeunesse, mais des jeunes dans leur diversité de situations ; c'est un point important. Vous montrez que les problématiques aggravées par le covid-19 étaient en fait des problématiques préexistantes. Elles appellent des réponses de fond et rapides pour que les jeunes de 18 à 25 ans soient, en effet, considérés comme des citoyennes et des citoyens à part entière, avec une logique de droits : droit à l'aut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

Nous avons bien entendu votre suggestion d'un plan pour la jeunesse et et l'éducation populaire. Concernant l'observatoire de la jeunesse, c'est une proposition qui nous a déjà été soumise. Nous allons la creuser tout au long de ces auditions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec :

...eux, pas seulement à ceux qui sont déjà en difficulté. Comment faire de la prévention ? Comment les aider ? Vous êtes jeunes, vous avez des échanges et j'imagine que vous avez des réseaux partout dans le monde. Je voudrais connaître les bonnes pratiques de prévention ailleurs dans le monde. Pour être totalement disruptif, je prône la pleine conscience conseillée au Canada, en particulier pour la jeunesse. Pourquoi n'avez-vous pas insisté sur ce sujet puisque les apports en sont connus, en particulier dans cette période difficile ? Cela réduit l'anxiété, renforce les défenses immunitaires et améliore le sommeil.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

La crise sanitaire accentue les difficultés de la jeunesse, et plus exactement des jeunesses, comme vous l'avez souligné. Ce sont des difficultés réelles, mais, effectivement, ce constat ne date pas d'aujourd'hui. Je me souviens avoir été à votre place comme président d'une organisation de jeunesse, il y a un peu moins de trente ans ici même. Je décrivais déjà ce que l'on appelait alors « le droit à l'avenir » pour les jeunes. Le sort extrêmement chaotiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Roussel :

Nous avons la même volonté de faire vivre la démocratie sur tout le territoire. Nous avons vu qu'il existe plusieurs jeunesses. Il existe également plusieurs territoires, plusieurs expériences et expérimentations de villes… Mon expérience dans le territoire des Alpes-Maritimes met un peu de baume au cœur par rapport à vos propos. Elle m'a appris, un peu comme vous, qu'il fallait « mettre le pied dans de nombreuses portes », tenter d'obtenir des avancées sur le terrain. Cela ne date pas d'aujourd'hui, c'est très ancien. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Même si nous sommes effectivement ancrés dans la question de la crise, notre mission est aussi de prévenir. Il me semble donc important que les associations présentes puissent aussi nous donner une vision qui permette de prévenir et d'envisager l'avenir. Nous l'avons dit, il n'existe pas un seul jeune, une seule jeunesse, mais des jeunesses. Parmi ces jeunesses, certaines cumulent les difficultés, en particulier pendant la crise. Je pense notamment aux jeunes ruraux, même si je n'aime pas cette expression. Ces jeunes ruraux sont souvent associés à des agriculteurs, ce qui n'est absolument pas le cas. D'après une enquête de l'INJEP de l'an dernier, 27 % de la population de 17 à 29 ans habitent en zone rurale. Ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Nous sommes chargés de travailler sur l'impact de la crise sur tous les enfants et la jeunesse de France. Il ne faut pas oublier les enfants des outre-mer. Même si vous êtes implantés en métropole, avez-vous des informations sur le ressenti de la crise du covid-19 pour la jeunesse ultramarine ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

...ce qui exige que soient prises au plus vite des mesures fortes. Tel est, chers collègues, l'esprit de cette commission d'enquête. Si nous avons voulu en développer le champ dans la proposition de résolution, c'est pour montrer l'acuité de ces questions et justifier la création d'une commission d'enquête ad hoc, complémentaire de celle déjà en cours. Travailler ensemble sur l'enfance et la jeunesse est un signal politique important des priorités que nous devons retenir. C'est pour cela que le groupe GDR a choisi d'utiliser son droit de tirage à cet effet. Je précise que la commission d'enquête que je vous propose n'aura pas vocation à s'intéresser aux cas particuliers et n'interférera donc pas avec les procédures judiciaires en cours. Cette commission d'enquête, enfin, pourra se nourrir de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

Je tiens à saluer la création de cette commission d'enquête, excellente initiative qui va permettre de mesurer puis de prévenir les effets de la crise du covid sur les enfants et la jeunesse. Sur la forme, conformément à l'article 140 de notre règlement, il nous revient de vérifier si les conditions requises pour la création de la commission d'enquête demandée par le groupe GDR sont réunies. C'est bien le cas, et je vous propose donc de passer directement au fond. Mes chers collègues, entendons la parole de l'enfant. C'est ce que propose cette commission d'enquête ; c'est ce que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

...ession. Nous devons répondre à ces angoisses pour ne pas abandonner les jeunes à leur désespoir. Si le groupe Les Républicains considère qu'une mission d'information aurait pu être un outil plus adéquat, il soutient la création de cette commission d'enquête, particulièrement bienvenue si nous voulons que les politiques publiques prennent mieux en compte les effets délétères du covid-19 sur notre jeunesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

... du bien‑être et de la santé des jeunes, encore trop peu présente dans notre assemblée. Sous cette nouvelle législature, on peut toutefois constater l'engagement de nombreux parlementaires pour faire résonner dans cette enceinte la parole de l'enfant et garantir l'effectivité de tous leurs droits. C'est notre engagement au sein du groupe d'études sur les droits de l'enfant et la protection de la jeunesse, que je copréside avec ma collègue Alexandra Louis, de même que la prise en compte des droits de l'enfant dans les travaux de l'Assemblée nationale était l'objectif de la proposition de résolution de notre collègue Florence Provendier, adoptée en janvier dernier. La crise sanitaire que nous traversons est inédite. Pendant la période de confinement, notre assemblée, et en particulier notre commis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Le groupe GDR a décidé d'utiliser son droit de tirage sur les conséquences de la crise, en particulier pour la jeunesse. Si chacun reconnaît qu'il s'agit d'une priorité, elle est trop peu abordée. La crise économique à venir et la crise sanitaire en cours auront des conséquences à court, moyen et long termes sur nos enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Le confinement a entraîné des bouleversements particulièrement négatifs : fermeture des écoles, hausse de la précarité, recrudescence des violences intr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...nt parfois été appelés les premiers de corvée sont souvent les parents des enfants dont nous parlons. Après l'urgence sanitaire, il faut évaluer l'impact économique, social et psychologique de la crise. Nos jeunes ont ressenti l'angoisse causée par la maladie et ses conséquences. Les organismes internationaux ont alerté les pouvoirs publics sur les conséquences à long terme du confinement sur la jeunesse. Nous devons les évaluer et préconiser des mesures de soutien à notre jeunesse. Les contraintes du confinement ont été ressenties beaucoup plus fortement dans les familles en situation précaire. Les craintes de perte d'emploi, l'isolement et les préoccupations médicales et financières ont accentué les risques de violences domestiques. La fermeture des écoles a touché les enfants en difficulté, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Peltier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...t à ce point augmenté dans notre pays – plus de 840 000 chômeurs rien que pour le mois d'avril. Jamais des pans entiers de notre économie n'avaient douté d'eux-mêmes et de leur propre survie : je pense tout particulièrement à nos artisans, à nos commerçants, à nos entrepreneurs, à nos restaurateurs, à nos hôteliers et à nos professionnels du tourisme. Comment ne pas s'alarmer non plus pour notre jeunesse ? Les chiffres sont terrifiants : on a compté 150 000 jeunes chômeurs de plus au mois d'avril. Plus de 2 millions de nos jeunes, qui quittent leur qualification ou leurs études, se présenteront sur le marché du travail au cours des trois prochaines années : ils seront 700 000 dès cet été, parmi lesquels 200 000 jeunes issus de nos lycées professionnels. Mais, si je suis monté à la tribune de l'A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Peltier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Si nous devons nous préoccuper de toute la jeunesse, nous devons porter une attention particulière à la jeunesse de la France oubliée, celle de la France périphérique, de la France des campagnes et des provinces, de la France des quartiers populaires, de cette jeunesse qui n'a ni carte de visite, ni carnet d'adresses, ni réseau, ni famille, susceptibles de l'aider Aujourd'hui, la jeunesse nous regarde. Et il est hors de question que nous l'abando...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Peltier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...s qui ont fait leurs preuves dans le passé, en 2008, en 2010 et en 2012. Selon les travaux des économistes Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, une mesure similaire avait permis la création de plus de 30 000 emplois pour la seule année 2009. J'en viens à quelques observations complémentaires. Tout d'abord, selon nos estimations, ce dispositif permettrait de créer près de 100 000 emplois pour notre jeunesse, pour un coût brut pour l'État de 200 millions d'euros. Cette somme serait très rapidement remboursée si l'on considère l'idée simple, trop facilement oubliée dans notre pays, qu'un travailleur coûte beaucoup moins cher à l'État qu'un chômeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Peltier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...bolique. Pour 1 500 euros net, il faut compter près de 10 000 euros de cotisations et de charges par an, avec 5 000 euros de cotisations patronales. Bien sûr, cette proposition de loi est perfectible. Bien sûr, elle ne prétend pas à l'exhaustivité et nous sommes ouverts à toutes les améliorations, mais il s'agit d'une loi d'espoir, d'une loi de confiance et d'une loi de justice. Pensons à notre jeunesse. La jeunesse est une promesse d'émancipation, et le travail est la concrétisation de l'émancipation. Chacun a le droit de vivre, de travailler, de progresser selon son talent, de vivre mieux que ses propres parents, de vivre mieux pour offrir mieux à ses propres enfants. La jeunesse mérite mieux qu'un esprit de défaite, elle mérite mieux que des primes, que des contrats au rabais ou que des alloc...