Interventions sur "jeux"

151 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Je vais donc maintenant défendre cet amendement, auquel je voulais arriver : il vise en effet à responsabiliser réellement ceux qui vendent des jeux. Pour cela, il faut également prévoir une sanction. Évidemment, l'alinéa 3 prévoit que la personne physique concernée puisse contrôler la majorité d'un client, donc lui demander une pièce d'identité. Mais il faut prévoir une sanction, tout comme la législation sur l'alcool prévoit que, lorsque qu'un débitant de boissons titulaire d'une licence IV a été pris à vendre de l'alcool à un mineur, il e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec, rapporteure de la commission spéciale :

J'en demande également le retrait, en rappelant dans un premier temps que les principaux distributeurs des jeux de La Française des jeux que sont les buralistes connaissent, nous le savons tous, des difficultés. Je vous rappelle également, chers collègues, que cette même Française des jeux dispose d'un réseau visant à surveiller justement que les buralistes ne vendent pas ses produits à n'importe qui. En cas de preuves répétées qu'un buraliste vend à des mineurs, celui-ci perd son agrément de distributio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Monsieur le ministre, je suis embêté. Vous aurez compris que les quatre amendements que j'ai déposés visaient à parvenir à cette finalité, c'est-à-dire à poser le débat et à mener à cette discussion. À mon sens, aujourd'hui, il revient tout de même à l'État, et pas à La Française des jeux, de protéger les mineurs. Il s'agit en effet d'une responsabilité collective : c'est à nous de les protéger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

À un moment donné, lorsque dans le rapport d'information d'Olga Givernet et de Régis Juanico sur la mise en oeuvre des conclusions du rapport d'information du 8 février 2017 sur l'évaluation de la régulation des jeux d'argent et de hasard, il est précisé que 63 % des points de vente de La Française des jeux ne respectent pas l'interdiction de vente aux mineurs, nous n'avons plus à chercher avec elle les moyens de faire appliquer la loi : il nous faut simplement affirmer qu'une sanction tombera si elle ne l'est pas. Ensuite, si les modalités de contrôle et d'application de la loi par les buralistes et par les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Je ferai la même remarque que notre collègue. Si je veux bien retirer mon amendement, nous aurons bien évidemment à nouveau ce débat dans l'hémicycle, car il faut trouver des points d'équilibre. Je rappelle également qu'il n'est pas normal d'un côté d'imposer les contraintes que nous imposons aux casinos, et de l'autre de laisser la Française des jeux vendre des jeux dans des points de vente ouverts à tous, sans aucun contrôle ni limite, y compris à des mineurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Il s'agit d'un véritable sujet. Monsieur le ministre, même si je ne doute pas que vous puissiez faire plusieurs choses en même temps, j'appelle votre attention sur ce point, qui est important : en réalité, les jeux sont aussi dangereux que l'alcool. En tout cas, ils provoquent une forme d'addiction contre laquelle il faut lutter et protéger les mineurs. Nous pourrions donc peut-être nous caler tout simplement sur la réglementation en matière de vente d'alcool. Cela pourrait constituer un point d'équilibre entre nous tous. Par conséquent, si je veux bien retirer mon amendement, il faut d'autant plus revoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Avec cet article 52, nous allons clôturer, le chapitre des privatisations du projet de loi PACTE. Il s'agit en l'espèce d'un secteur un peu différent, puisque nous nous apprêtons à privatiser Aéroports de Paris, qui est un groupe public, et La Française des jeux, qui l'est également. Or l'État ne possède aujourd'hui que 24,7 % des parts du capital d'Engie. Pour être précis, j'éprouve un moins de difficultés sur cet article que sur les autres. J'aimerais cependant, monsieur le ministre, vous poser quelques questions, afin que nous puissions en parler très librement au cours de son examen. Tout d'abord, quelles garanties l'État peut-il prendre pour conti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Vous ne m'aviez convaincu ni sur Aéroports de Paris, ni sur La Française des jeux, monsieur le ministre ; mais je dois reconnaître que, cette fois, vos réponses aux questions que je viens de poser sont plus convaincantes et plus rassurantes. Surtout, nous ne sommes pas dans le même cadre puisque la société Engie est déjà en grande partie privatisée. Dans ces conditions, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlga Givernet :

L'article 51 traite de la privatisation de La Française des jeux. Cette entreprise très performante, présente sur tout notre territoire, détient le monopole des jeux de hasard. Nous connaissons tous le Loto et les jeux de grattage ; personne n'a oublié le Loto du patrimoine, lancé à la demande de l'État et qui financera des pépites historiques. La privation de La Française des jeux n'empêchera sûrement pas ce genre d'actions dans le futur, comme elle n'empêche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Cet article vise en effet à privatiser La Française des jeux, dont l'État est aujourd'hui actionnaire à hauteur de 72 %. C'est pourtant une entreprise plus que rentable, qui a rapporté 3,4 milliards d'euros à l'État en 2017 – peu ou prou 1 % de son budget global, ce qui n'est pas rien. Je ne parle pas ici des impôts et taxes que la FDJ paye et continuera naturellement de payer. La privatisation privera donc l'État de ressources financières importantes, al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Monsieur le ministre, j'interviens, au nom de mon groupe, depuis la tribune pour marquer une certaine solennité. Nous sommes radicalement opposés à la privatisation de La Française des jeux. Le but d'une entreprise privée, c'est de réaliser du profit, de se développer. Que devons-nous penser, comme parlementaires, du développement des jeux d'argent ? Souhaitons-nous que ce commerce prospère et prenne de l'ampleur ? N'avons-nous aucune opinion sur le fait qu'un nombre toujours grandissant de nos concitoyens deviennent des drogués du jeu ? Ne sommes-nous pas instruits par toutes les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

La question, centrale, se pose ici de la même façon que pour La Française des jeux et ADP. Rappelons, tout d'abord, que la nationalisation du gaz et de l'énergie résulta de l'application du programme du Conseil national de la Résistance, le CNR. Cette initiative, alors défendue par Marcel Paul à la Libération, avait tout son sens pour un secteur, l'énergie, lié à un enjeu profondément stratégique et à l'aménagement du territoire, à l'alimentation de nos industries comme de nos ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Je veux le dire ici avec force, nous ne devons pas accepter qu'une logique de développement, de rentabilité, de profit préside à l'évolution des jeux d'argent dans notre pays. Les jeux d'argent sont un mal ! Leur succès n'est le plus souvent dû qu'aux difficultés sociales que rencontrent nos concitoyens. Nous ne pouvons pas rester neutres ; plus que jamais, la République doit se faire entendre et affirmer qu'il n'est pas acceptable, qu'il est regrettable que nos concitoyens soient endettés de manière de plus en plus importante. Mes collègues ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Le désengagement de l'État dans La Française des jeux vient, en effet, porter un mauvais coup à la nécessaire régulation républicaine des jeux d'argent, car il ne prend que de faibles précautions face à l'amplification des conséquences pathologiques de l'addiction au jeu. Qui plus est, l'ouverture du capital de La Française des jeux se soldera par une diminution de 50 % de la participation de l'État, ce qui réduira d'autant les dividendes perçus – 9...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

La troisième tentative de privatisation de La Française des jeux sera-t-elle la bonne ? Je le crains. Une première tentative a eu lieu en 2009, avant que nous ne légiférions avec la loi de 2010, puis votre prédécesseur, monsieur le ministre, un certain Emmanuel Macron, a fait une deuxième tentative en 2014. Nous nous y sommes opposés. Il y a maintenant cet article 51 du projet de loi pour la croissance et la transformation des entreprises – PACTE. Je crains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Le principal problème que pose la privatisation de La Française des jeux touche à la santé publique. La Française des jeux n'est pas une entreprise comme les autres ; le jeu n'est pas un secteur d'activité comme les autres – il est potentiellement dangereux. C'est pourquoi, tous les groupes politiques en présence dans cet hémicycle le demandent, il faut une régulation puissante et cohérente en matière d'ordre public, d'ordre social et de lutte contre la fraude, notamm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Je ferai quatre remarques sur les enjeux de la privatisation de La Française des jeux. Il faut se départir de toute idéologie pour ou contre les privatisations. Telle n'est pas notre approche. Dans un souci de pragmatisme, nous examinons chaque privatisation au regard de ses enjeux propres. Le dogmatisme règne sur certains bancs de cet hémicycle, mais nous sommes des pragmatiques, monsieur le ministre. Nous n'approuvons pas l'idéologie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

… du Président de la République, telle qu'il la conçoit et l'applique à tous les secteurs de l'économie avec les dégâts que l'on sait. Le premier enjeu de la privatisation est symbolique. Je rappelle que La Française des jeux a été créée pour alimenter un fonds au profit des mutilés de guerre. Puisque vous affectionnez les comparaisons, dans la plupart des grands pays voisins, les loteries nationales sont restées entre les mains des États – pourquoi ferions-nous différemment ? Il ne s'agit plus, heureusement, aujourd'hui d'aider les mutilés de guerre, mais La Française des jeux, à l'instar de ses équivalents dans les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Au-delà du légitime questionnement sur l'opportunité de placer à la tête de La Française des jeux des actionnaires qui auront à coeur de développer des machines à cash, je souhaiterais évoquer les enjeux sociaux, culturels, voire anthropologiques de la pratique du jeu. Souvent, il s'agit de vendre du rêve, un rêve très discutable, un mauvais rêve, une illusion, qui s'accompagne parfois d'une plongée dans l'endettement pour une partie de ceux pour lesquels le jeu est le seul moyen d'espérer s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

Monsieur le rapporteur général, madame la secrétaire d'État, j'entends bien votre avis et les arguments qui le motivent – l'aspect déstabilisant de la mesure, le besoin d'une étude approfondie, la nécessité d'une concertation. Étant donné les enjeux, je vais toutefois maintenir mon amendement,...