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...orteur spécial, il ne faut pas multiplier les dispositifs ; or le SNU est redondant, notamment avec la journée défense et citoyenneté, avec l'éducation nationale, et avec le service civique. C'est pour ces raisons que, dans plusieurs de nos amendements, nous allons proposer de ponctionner le budget du SNU pour ne pas obérer, par exemple, les capacités de construction des ouvrages prévus pour les Jeux olympiques.
La trajectoire dont vous parlez correspond à un choix politique que nous ne sommes pas obligés d'approuver : ce n'est pas une vérité révélée. Pour ce qui est des CTS, plusieurs rapports indiquent que la baisse de leur nombre pourrait présenter un risque pour la continuité et la bonne évolution du projet des Jeux olympiques. Comme les CTS interviennent dans le sport de haut niveau, on nous a alertés sur ce risque concernant le développement de la politique proposée en vue des Jeux olympiques.
À trois ans des Jeux olympiques de Paris, nous ne pouvons pas rester sans rien faire pour le sport. C'est pourquoi je vous propose d'abonder les crédits de l'ANS. Dans le détail, il s'agit d'augmenter de 10 millions d'euros l'action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre », du programme 219, pour aider les clubs par le biais de dispositifs existants. Je vous propose aussi d'accroître de 5 millions d'euros...
... Constitution nous obligeant à gager nos amendements, j'ai prévu de ponctionner les crédits prévus pour la construction des ouvrages olympiques. Vous pourrez évidemment lever ce gage, madame la ministre déléguée. Si ce n'est pas possible, je pense qu'il vaut mieux prélever un peu de l'argent prévu pour les travaux de construction, au bénéfice des futurs acteurs de ce beau spectacle que seront les Jeux olympiques. Il me semble que ce serait un bon investissement d'agir pour les sportifs, pour avoir ensuite de beaux Jeux olympiques.
… avant de vous quitter – ce qui vous soulagera – , parce que c'est ma collègue Jennifer De Temmerman qui a été investie par le groupe Libertés et territoires pour suivre ce très important dossier. Je suis d'accord avec ce qui a été dit à propos de la formidable aventure que constituent les Jeux olympiques, et aussi des pertes subies par les grandes fédérations, les sportifs professionnels et amateurs. Je n'ai jamais eu l'occasion de vous le dire, madame la ministre déléguée, mais j'ai beaucoup de respect pour vous et votre magnifique carrière sportive. Il faudrait que vous fassiez remonter l'idée qu'il faut remettre à la disposition des députés les crédits que l'on appelait la réserve ...
Dans le contexte sanitaire actuel, qui accroît la sédentarité, la politique en faveur du sport et de la santé prend toute son importance. Les moyens alloués à la mise en oeuvre de la stratégie nationale sport-santé engagée ne semblent pas à la hauteur des enjeux. D'autres financements pourraient certes provenir de l'ANS, mais ils dépendront des choix que celle-ci arrêtera pour l'année 2021. Il serait notamment nécessaire de prévoir des financements pour accompagner le déploiement des maisons sport-santé, dont cent devraient être labellisées d'ici à la fin de l'année et cinq cents d'ici à 2022. Il s'agit d'un objectif très ambitieux, qu'il semble difficil...
Le présent amendement a pour objectif de transférer 1,5 million d'euros du SNU – toujours lui – vers l'Agence française de lutte contre le dopage, l'AFLD. On peut constater en effet que son homologue britannique, par exemple, dispose d'un budget deux fois plus élevé. La France, qui prépare les Jeux olympiques de 2024, est déjà une grande nation sportive et nous pensons donc qu'elle devrait disposer d'une agence dotée à la hauteur de ses ambitions.
...recettes de sponsoring. Le présent amendement propose donc la création d'un nouveau programme de 30 millions d'euros au sein de la mission « Sport, jeunesse et vie associative ». L'objectif est de venir en aide aux clubs, selon les critères déterminés par le ministère. Madame la ministre déléguée, il y a urgence à aider les clubs qui forment les sportifs de demain car personne ne souhaite que les Jeux olympiques de Paris se déroulent sans sportifs capables de gagner des médailles. Or c'est ce qui risque de nous arriver si des clubs ou des filières meurent pendant la crise sanitaire. C'est pourquoi j'ai gagé cet amendement sur le budget des Jeux olympique qui, selon moi, doit contribuer à la relance du sport.
Comme j'ai eu l'occasion de le dire à la tribune tout à l'heure, le sport, en particulier la pratique en amateur, a beaucoup souffert de la crise. Pourtant, l'essentiel des hausses de crédit sont consacrées aux Jeux olympiques et au SNU. En réalité, c'est le sport en amateur, celui qui entretient la cohésion sociale dans nos territoires, qui a besoin de soutien. Tel est l'objet de cet amendement.
Cet amendement, que je défends au nom de M. Jean-Charles Colas-Roy, vise à renforcer une expérimentation relative au SNU. En effet, 25 000 jeunes devraient intégrer le SNU en juin 2021, et nous proposons une expérimentation visant à diriger 5 000 d'entre eux, sur la base du volontariat, vers un parcours dédié à l'écologie et aux enjeux environnementaux. Il s'agirait de leur proposer une formation aux enjeux environnementaux concrète, sur le terrain, afin de leur permettre d'appréhender les solutions écologiques essentielles au développement d'une société plus résiliente et, partant, d'accélérer le changement des comportements en faveur de la transition écologique. Ainsi, pour financer une telle spécialisation de l'expérimentat...
...ant, soutenu par le collectif pour un service civique européen, et dont l'objectif est de généraliser la mobilité européenne chez les jeunes. Sans entrer dans le détail, il s'agit de l'articulation de deux dispositifs existants : le service civique et le corps européen de solidarité. Au sein d'organismes d'accueil, les volontaires réalisent principalement des missions dans les domaines liés aux enjeux environnementaux et sociaux. En septembre dernier, le dispositif est entré en phase d'expérimentation, avec une première promotion composée de jeunes Belges, Français, Luxembourgeois, Italiens et Allemands. Pour se développer et se déployer dans l'ensemble des États membres, le programme dépend désormais du financement des pouvoirs publics et de son ancrage territorial. La région Grand Est pourr...
...pagnement des associations, notamment lorsqu'elles veulent se professionnaliser, développer une nouvelle action ou se former dans des domaines de compétences utiles à leur bon fonctionnement. Il existe déjà plusieurs dispositifs pour les accompagner dans leurs démarches, comme les programmes fédéraux. Souvent, l'organisation de grands événements, comme la prochaine coupe du monde de rugby ou les Jeux olympiques de Paris, est l'occasion de soutenir ces petites associations. Mais il y a aussi les dispositifs locaux d'accompagnement – DLA – , les services des collectivités et des établissements publics, les fondations et le mécénat de compétences, ainsi que les appels à manifestation d'intérêt, qui permettent de dupliquer l'action dans un territoire : autant d'outils trop disparates, trop peu li...
... n'y en a en moyenne sur le territoire national. Il est donc proposé qu'un rapport évalue la réalité des efforts budgétaires consentis en 2021 à Mayotte pour réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive et pour promouvoir le sport pour le plus grand nombre. Je viens de vous entendre dire que vous n'étiez pas réfractaire aux rapports, madame la ministre déléguée ; aussi, compte tenu des enjeux locaux de Mayotte – où la situation exceptionnelle justifie des mesures exceptionnelles – , j'espère que vous réserverez le meilleur accueil à la proposition loin d'être extravagante de notre collègue Kamardine.
...21 propose d'allouer à la mission près de 1 490,93 millions d'euros en autorisations d'engagement et 1 369,42 millions d'euros en crédits de paiement. Par rapport à la LFI 2020, les autorisations d'engagement progressent de 5,5 % et les crédits de paiement de 12,51 %. Cela étant, quels sont les ressorts de ce volontarisme budgétaire de façade ? Il s'agit d'abord et surtout de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, objet du programme 350. Il s'agit ensuite de la poursuite du déploiement du Service national universel (SNU), qui accapare le programme 163. En dehors de ces deux postes, le Gouvernement ne propose pas de réelle inflexion dans le soutien apporté au sport, à la jeunesse et à la vie associative. Le Gouvernement renvoie systématiquement au plan de relance. Je tie...
Nous examinons les crédits dédiés au sport, à la jeunesse et à la vie associative dans lesquels se déclinent les financements du sport, des Jeux olympiques et paralympiques 2024 et des actions en faveur de la jeunesse et de la vie associative. Pour le volet « sport » et à trois ans de Paris 2024, le budget du ministère suit une courbe fortement ascendante. La hausse est historique. Les crédits sont portés à 802 millions d'euros, en augmentation de 20 %, marquant la volonté forte du Gouvernement d'accompagner le sport et sa pratique pour ...
...jeunes, soit une hausse de 34 millions pour 5 000 jeunes supplémentaires par rapport à 2020 – ce qui apparaît largement disproportionné par rapport aux chiffres antérieurs. J'attends des explications sur ce sujet. En tout état de cause, nous sommes très loin de la promesse présidentielle d'ouvrir le SNU à 150 000 jeunes en 2021 et à 400 000 jeunes en 2022. L'augmentation des crédits dévolus aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 – augmentation obligatoire afin de tenir le calendrier des Jeux – est quant à elle bien réelle. Toutefois, l'essentiel des infrastructures se concentrant sur le territoire francilien, elle ne rayonnera que peu sur le reste du territoire national – ce qui est fort regrettable, notamment pour mon département, l'Oise, limitrophe de la région parisienne. Je dénonce...
...aiement, pour atteindre 1,36 milliard d'euros. Dans le même temps, le plan de relance prévoit un soutien spécifique de 120 millions d'euros sur deux ans vers le sport français. Le groupe Agir ensemble salue cette progression. Elle était nécessaire au vu des très grandes difficultés que rencontrent les mondes sportif et associatif face à la pandémie. Concernant le sport, ce budget est porteur d'enjeux très lourds. Le secteur a été fortement touché par la pandémie et les fermetures administratives. Le confinement a conduit à un arrêt quasi-total des structures et de la pratique sportive. Cette crise se prolonge. Selon le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), un licencié sur quatre ne s'est pas réinscrit dans son club à la rentrée 2020, entraînant de graves difficultés pour l'en...
Je remercie tout d'abord Michel Larive pour la qualité de son rapport. Le budget consacré à la mission « Sport, jeunesse et vie associative » a augmenté de 12,51 %. Sur les 152,2 millions d'euros de hausse budgétaire prévus en 2021, deux tiers seront consacrés à l'augmentation du budget des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, et presque un tiers sera affecté à l'ANS, davantage tournée vers le sport professionnel. Vous choisissez donc de soutenir de manière significative le sport de haut niveau, lucratif et à forte visibilité, plutôt que le sport amateur. Ce budget n'est pas à la hauteur des enjeux, ni en phase – hélas !– avec certains besoins nationaux. Le sport amateur – qui rep...
Le présent projet de loi de finances affiche une forte hausse des moyens déployés afin de soutenir les politiques sportives – particulièrement dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 –, ainsi que les domaines de la jeunesse et de la vie associative fortement affectés par la crise sanitaire. Le groupe MODEM et Démocrates apparentés se réjouit de l'effort exceptionnel apporté à cette mission. L'importance de la hausse des crédits dévolus au sport –soit 20 % –, devra permettre de soutenir le secteur face aux conséquences de la pandémie, de p...
Lors de son conseil d'administration du 30 septembre, le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 (COJO Paris 2024) a adopté une nouvelle carte des sites des épreuves afin de dégager 400 millions d'euros d'économies et rester dans l'enveloppe initiale de 3,8 milliards d'euros consacrée à l'organisation des épreuves. La principale source d'économies consiste à garder le même nombre d'épreuves sportives en réduisant le nombre de sites. Quelles raisons j...