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...iez-vous nous renseigner sur le cadre actuel de la coopération entre l'audiovisuel extérieur de la France et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ? Comment les accords conclus dans ce domaine s'appliquent-ils concrètement ? En ce qui concerne plus particulièrement un pays cher à Monica Michel, la République des Seychelles, on constate un déclin préoccupant de l'utilisation de la langue française. Celle-ci figure pourtant parmi les trois langues officielles du pays, aux côtés de l'anglais et du créole. Quelle est aujourd'hui la présence des médias français aux Seychelles et quelles seraient les pistes pour pallier le déclin de la diffusion de contenus en français ? La diplomatie d'influence est importante dans cette partie du monde.
... et de la stratégie de vos différents groupes. Dans cette commission, nous avons pour vocation de nous intéresser à l'influence de la France. Nous aurions souhaité avoir une vision complète de la stratégie d'influence de la France dont vos trois entités sont parties prenantes mais c'est une question qui s'adresse peut-être davantage à votre actionnaire. Vous diffusez vos programmes en plusieurs langues. Ne faudrait-il pas privilégier le renforcement de l'usage du français, alors que l'objectif de passer de 280 millions à 700 millions de francophones a été fixé pour 2050 et que vous cherchez de nouveaux moyens ?
La Semaine de la langue française et de la francophonie vient de commencer et ma question, dans le prolongement de celle de Bruno Fuchs, portera sur la promotion de notre langue et de notre culture à l'échelle internationale. On compte aujourd'hui près de 300 millions de locuteurs francophones à travers le monde qui sont autant d'ambassadeurs du quotidien, détenteurs d'une capacité d'influence non négligeable à l'heure ...
...iciter nos trois invités pour la qualité des émissions consacrées à l'Union européenne sur les antennes de l'audiovisuel extérieur. C'est un aspect peu connu que nous avions tenu à souligner. Arte s'apprête à créer un média éphémère consacré à l'Europe intitulé « Europe 2019 ». Mais pourquoi éphémère ? Nous avons grand besoin d'un support pérenne. Marie-Christine Saragosse a évoqué le nombre de langues dans lesquelles les programmes étaient diffusés. Pourquoi quinze langues seulement ? Vous avez indiqué faire un gros effort pour les jeunes générations. En quoi cela consiste ? Par ailleurs, il a été beaucoup question de lutte contre l'infox. Pouvez-vous nous donner des exemples concrets montrant comment vous avez réussi à déjouer des infox ? Enfin, je déplore l'absence de france24 dans certa...
...ale au sein de ces établissements. Si j'ai bien compris, ils auront un statut spécial, dérogatoire, et seront destinés plutôt aux anglophones : dès lors, quel est le motif d'intérêt général qui motive leur création ? L'unicité est une chose, la diversité en est une autre, et je peux comprendre que nous devions nous adapter, mais où est l'intérêt général ici ? Certainement pas dans le soutien à la langue anglaise, qui n'a pas besoin de nous pour bien se porter. Ensuite, si je comprends bien, la collectivité de rattachement peut être une commune puisque ces établissements pourront regrouper l'école, le collège et le lycée. Je note par ailleurs qu'on devra opérer une sorte de tri des enfants puisqu'il faudra vérifier leurs aptitudes – je suppose que certaines matières seront enseignées dans des la...
...ent déjà dans le code de l'éducation mais ne concernent que l'École européenne de Strasbourg. Il s'agit de les élargir à d'autres écoles européennes au statut dérogatoire et à des sections internationales ou binationales. Les écoles européennes ont pour but d'éduquer en priorité les enfants des personnels des institutions européennes et de leurs agences pour leur offrir un enseignement dans leur langue maternelle. Je trouve bon que nous puissions le faire dans des établissements publics. J'ai eu la chance de me rendre à l'École européenne de Strasbourg pour préparer le rapport. Sur les 967 élèves que compte l'établissement, 156, appelés ayants droit, sont concernés. Cette école est donc très ouverte sur son environnement, avec une réelle préoccupation de mixité sociale, comme j'ai pu m'en rendr...
..., et y avons apporté des réponses. Les critères de mixité sociale ou d'attractivité du territoire sont respectés – et quand j'évoque l'attractivité du territoire, c'est également de celle du pays qu'il s'agit. Tout ce qui se passe dans cette école, le continuum entre le primaire et le secondaire, les forums des métiers qui revêtent une dimension internationale, la mise en avant de la pratique des langues vivantes, constitue un réel atout. Nous sommes donc tout à fait favorables à l'article 6.
Vous avez raison : pour avancer vraiment sur la question de l'apprentissage des langues vivantes, des politiques de projet sont nécessaires qui permettent à toutes les écoles de se développer en ce sens. Je ne vais pas revenir longuement sur la meilleure manière de développer ses compétences linguistiques. Avec cet amendement, le groupe Socialistes et apparentés s'inscrit dans la continuité du débat mené en commission sur le nécessaire encadrement des dons et legs versés aux EPLEI....
Il s'agit d'un sujet important. Nous avons déjà évoqué en commission les questions de l'acquisition des langues étrangères et des conditions d'admission pour les enfants. Je vous remercie de ne pas imposer une condition à l'entrée. Mais, lors des auditions, nous avions identifié la possibilité pour les lycées internationaux de soutenir les enfants les intégrant à 4 ou 5 ans par exemple sans maîtriser encore une langue étrangère, afin qu'ils puissent rattraper assez rapidement les autres élèves. Je souhait...
...es. C'est donc un lycée d'excellence, et les demandes d'admission y sont très nombreuses. Il est aujourd'hui très difficile d'intégrer l'établissement, même pour les enfants qui habitent tout près. Des tests existent pour chaque classe. Je peux bien comprendre qu'en élémentaire, à 9 ou 10 ans, il soit difficile de mélanger des élèves débutants avec des élèves qui maîtrisent déjà parfaitement une langue. Cependant, le but étant d'encourager la mixité et de permettre à des enfants non binationaux, qui habitent à proximité, d'intégrer ce parcours d'apprentissage, les enfants doivent pouvoir intégrer l'EPLEI dès la maternelle. C'est pourquoi je souhaite qu'il n'y ait pas de test linguistique sur les élèves de maternelle, et qu'on n'intègre pas que des enfants déjà bilingues dans ces écoles. Monsie...
L'amendement de Mme Charvier ne dit pas qu'il n'y aura pas de test, mais seulement que les tests seront adaptés à l'âge de l'enfant. On peut très bien élaborer un test pour savoir si un enfant de 3 ans maîtrise une langue ou pas !
Monsieur le ministre, j'aimerais savoir si, finalement, la politique de l'éducation nationale sera que les écoles qui avoisinent l'EPLEI amènent progressivement les élèves au niveau de langue requis pour les intégrer, de quelque langue qu'il s'agisse d'ailleurs. En effet, si on crée une espèce de ghetto, pardon pour ce terme excessif, pour des élèves extérieurs et que les écoles alentour n'ont pas la capacité d'élever le niveau des enfants, l'EPLEI demeurera une exception totale. Vous avez évoqué les classes bilangues. Dès lors que la sensibilisation à l'allemand commence en maternel...
Voici le premier d'une série de cinquante-cinq amendements relatifs aux langues régionales. Hier soir, nous avons déjà abordé cette question qui nous préoccupe. Il y aura plusieurs étapes, il y aura diverses possibilités, mais nous attendons des évolutions. Si elles n'interviennent pas à l'occasion de l'examen de ce texte, nous n'aurons plus guère d'occasions d'y revenir durant cette législature. L'amendement no 83 s'attache à l'initiation aux langues régionales : il n'est...
Il est identique. Depuis la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, elles figurent au plus haut niveau des normes juridiques de notre pays. Il nous reste cependant à travailler à la mise en oeuvre d'un cadre législatif beaucoup plus consistant afin de les sauver et de les promouvoir, en édictant des règles précises relatives à la protection et à la promotion de leur enseignement. L'amendement vise...
Avis défavorable. Ces amendements impliquent de rendre obligatoire l'enseignement, aujourd'hui facultatif, de la langue corse, ce qui ne me semble pas opportun.
Monsieur le ministre, je soutiens totalement l'amendement de Marc Le Fur, dont je suis cosignataire. Je suis assez satisfait des positions que vous venez d'exprimer, mais pas complètement. Nous pensons que la revendication d'une prise en compte des langues régionales et minoritaires a déjà fait l'objet de très nombreux débats, en particulier ces dernières années, avec la proposition, largement soutenue par Marc Le Fur, d'adopter une charte des langues régionales. On pourrait même remonter à 1957, puisque dès cette époque, l'Assemblée consultative européenne avait voté une résolution visant à encourager la mise en place de mesures permettant aux mi...
...adame la rapporteure, je vous rappelle que la décision du Conseil constitutionnel du 17 janvier 2002 a validé le principe d'un enseignement du corse durant les horaires de classes, possibilité étant laissée aux familles de refuser que leur enfant le suive. Je fais remarquer qu'à l'école, presque tout est obligatoire – la musique, le dessin, les sciences naturelles… Tout, sauf deux matières : les langues régionales et le latin. Or, dès lors que l'article 75-1 de la Constitution affirme que les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France, il faudra bien se poser un jour la question de leur préservation. Si cette disposition ne crée pas d'obligation pour les élèves et les citoyens, comme l'a décidé le Conseil constitutionnel, cela en donne à l'État, qui devra s'attacher à préserver...
Madame la rapporteure, l'amendement précédent n'instaurait en rien une obligation, Paul Molac l'a dit. L'administration devait certes proposer une initiation, mais il n'y avait aucune obligation pour les parents de retenir cette possibilité. Monsieur le ministre, j'ai tout à fait apprécié les propos que vous venez de tenir. Vous l'avez parfaitement dit : naguère, on apprenait la langue régionale dans la famille, pas à l'école. Je fais partie de cette génération, mais il est vrai que cela n'existe plus dans bien des familles et qu'on apprend maintenant la langue régionale à l'école. La place de celle-ci en est d'autant plus importante, et encore plus dans certaines régions où la langue n'est pas adossée à une grande langue européenne comme le sont l'alsacien ou le catalan. Pour ...
Je rejoins bien sûr les propos de Marc Le Fur. Les langues dites régionales ne se substituent pas à l'apprentissage de langues étrangères, bien au contraire. Cet amendement précise ce qu'il en est, notamment en précisant dans l'article L. 121-3 du code de l'éducation que « Les établissements et écoles bilingues français-langue régionale peuvent utiliser des méthodes pédagogiques d'enseignement en langue régionale dépassant le cadre de la parité horaire ...
Il y a eu une oeuvre de destruction massive de ces langues. Il est donc normal, puisqu'on prétend aujourd'hui les sauver, de rétablir une véritable obligation de moyens, ce qui suppose de préciser le statut de ces langues, conformément à la disposition juridique fondamentale qu'est l'article 75-1 de la Constitution.