Interventions sur "liberté"

415 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

C'est vrai qu'elle n'est pas l'apanage de la majorité ! Je rejette l'argument de l'inconstitutionnalité. À mon sens, l'article contrevient déjà à la liberté d'association, puisque l'octroi de fonds publics est conditionné à la signature d'une convention avec l'État. En outre, la présentation d'un budget prévisionnel constitue déjà une obligation pour certaines associations au-delà d'un certain montant. Ensuite, et j'insiste, madame la ministre, si vous souhaitez lever les doutes, vous n'y parviendrez pas sans faire toute la lumière sur ces structure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Vos ambitions ne peuvent pas aboutir à un moins-disant en termes de libertés publiques. Ce serait un aveuglement et un désastre. Je demande au moins au rapporteur ou à la ministre de nous dire explicitement si ces enquêtes administratives pourront jamais concerner des magistrats de l'ordre administratif ou judiciaire, quels que soient leur poste ou leur fonction, y compris dans l'administration active.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

J'ai bien compris que certains de vos adversaires politiques vous attaquent en mettant en doute le respect des libertés publiques dans ce texte. Ce n'est pas un point de vue auquel nous adhérons. Mais ces attaques ne doivent pas vous conduire à voir systématiquement dans les contraintes imposées à des associations qui bénéficient de financements publics pour mener une action d'utilité publique des atteintes à la liberté d'association. On est très loin d'une atteinte à une liberté constitutionnelle. Il faut faire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Il faut savoir raison garder. Certains agitent un chiffon rouge pour nous faire croire que nous sommes dans un État totalitaire. N'oublions pas que la menace qui est face à nous, c'est celle d'une idéologie totalitaire, pas celle d'un État qui cherche à se doter de moyens pour lutter contre cette idéologie. Le totalitarisme est bien du côté des islamistes, de ceux qui s'attaquent à nos libertés fondamentales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Le danger ne vient pas des textes, qui semblent plutôt légers quand il s'agit de nous armer pour défendre nos libertés et trouver des moyens de lutter contre des attaques aussi indignes et aussi lâches que celles des terroristes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...e de la grande sagesse du Sénat, qui a souhaité raccourcir la durée d'application initialement prévue. Mais à la date qu'il a retenue – le 31 décembre 2021 – , la commission a préféré celle du 31 décembre 2020, ce dont nous nous félicitons. Cette disposition judicieuse dissipera certaines craintes : il ne s'agit pas d'instaurer dans notre droit commun on ne sait quelles mesures attentatoires aux libertés. Au reste, on ne saura si celles-ci présentent un risque que si l'on peut les évaluer. C'est ce que nous vous proposerons de faire, grâce à un amendement qui sera appelé dans un instant. Seule une évaluation de la loi permettra de savoir si ces articles doivent être pérennisés, et surtout s'ils doivent évoluer dans un sens ou un autre. Je souhaite donc que notre amendement soit accueilli favora...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...idiquement l'islamisme radical ? D'abord, ce serait absurde, car si nous rencontrons aujourd'hui un problème avec cette idéologie, nous pourrons être confrontés demain à d'autres formes de terrorisme peut-être même pas nécessairement liées aux religions, mais par exemple à une idéologie politique. La loi que nous élaborons est faite pour lutter contre toutes formes de dérives attentatoires à nos libertés et à nos valeurs. Je n'ai aucun problème, monsieur, pour dénoncer l'islamisme radical, mais devant un tribunal, la valeur juridique de cette notion serait nulle et il serait sans doute stupide de l'utiliser…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Le groupe Les Républicains ne votera pas l'amendement de suppression. Dès lors qu'il est question de la sécurité et des libertés, il est sain de prévoir des clauses de rendez-vous devant le Parlement. C'est notre office, à nous autres députés, que d'évaluer la loi que nous votons, particulièrement sur ces sujets. Le principe n'est d'ailleurs pas nouveau. La loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, votée à l'initiative de Nicolas Sarkozy, alors ministre d'État, ministre de l'intérieur, comportait b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...uation et de contrôle de l'action gouvernementale. La séparation des pouvoirs, oui, mais le contrôle de l'action gouvernementale incombe aussi au Parlement. Cette mission était un point d'équilibre entre l'ensemble des groupes politiques de l'époque, ce qui correspond aux propos tenus hier par le ministre d'État, selon lesquels il fallait toujours trouver le bon équilibre entre la sécurité et la liberté. Chaque année, un débat doit se tenir dans cette enceinte pour vérifier si l'arsenal juridique est adapté à la lutte contre le terrorisme et pour mieux accompagner le Gouvernement dans sa mission de protection des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gauvain, rapporteur :

La commission donne un avis favorable à l'amendement no 124 de M. Dussopt, que je propose de sous-amender. Il y a un consensus pour mettre en place un contrôle parlementaire spécifique, mais nous souhaitons le limiter aux articles 3 et 4, qui concernent les mesures individuelles et les visites domiciliaires, pour lesquelles l'atteinte aux libertés publiques peut être la plus discutée. La commission est donc défavorable à l'adoption de l'amendement no 303 et favorable à celle de l'amendement no 124, modifié par les sous-amendements no 528 et 527 rectifié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

... Néanmoins, ce projet de loi procède à une adaptation des dispositions de l'état d'urgence dans le droit commun, et le groupe La République en marche pense qu'un tel contrôle n'est pas justifié pour l'ensemble des mesures citées dans les amendements. Comme vous le savez, le Sénat a donné aux articles 3 et 4 de ce texte de loi un caractère expérimental, car ils sont tous deux plus restrictifs des libertés que les articles 1 et 2. Nous sommes d'accord avec cette mesure et avons même décidé, en commission des lois et dans l'hémicycle, d'avancer à 2020 la fin de la durée de vie de ces articles. Ainsi, le groupe La République en marche soutient l'amendement no 124 de M. Dussopt, dès lors que sont acceptés les sous-amendements du rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...rgumentation technique, construite, avisée, mais qui, sur le fond, ne fait que jouer de manière outrancière sur les peurs et vise à diviser la communauté nationale. Les débats successifs que nous avons sur ces articles le démontrent clairement. Il apparaît tout aussi clairement que vous entendez instaurer un contrôle de type Big Brother sur l'ensemble du corps social, un contrôle attentatoire aux libertés individuelles et collectives, sur la foi de l'émotion que suscitent à leur simple expression la sécurité des enfants et, plus largement, vous avez raison, celle de l'ensemble des Français. Vous semblez ainsi mettre la majorité parlementaire en difficulté, ce qui est ignoble. Tout simplement ignoble.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

Par ailleurs, je ne crois pas que mon amendement porte atteinte à la séparation des pouvoirs. Il demande que les actes et les décisions pris par les autorités administratives soient transmis au Parlement, mais à aucun moment il ne parle des autorités judiciaires. Quand bien même nous aurions cité ces dernières pour la transmission en nombre des ordonnances prises par les juges des libertés et de la détention, il n'y aurait pas eu d'atteinte à la séparation des pouvoirs car cela n'aurait pas créé d'interférences avec leur capacité à juger, l'opportunité de leur jugement et leur travail. Je ne crois donc pas que mon amendement remette en cause la séparation des pouvoirs, mais, pour répondre à cette inquiétude, nous avons adopté une rédaction qui cible uniquement les autorités admini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...e revoyure en 2020, à condition que celle-ci soit effectivement maintenue. Tel est notre état d'esprit. En revanche, je ne souscris pas aux sous-amendements du rapporteur. Je ne comprends pas pourquoi on s'attacherait uniquement aux mesures individuelles. Il me semble au contraire que les quatre premières mesures de ce texte, qu'elles soient ou non de caractère individuel, sont attentatoires aux libertés. À ce titre, elles doivent faire l'objet d'un contrôle particulier. J'espère que nos collègues du MODEM s'associeront à ces amendements, puisqu'ils ont eux-mêmes voulu mettre en place une évaluation pas plus tard qu'il y a une dizaine de minutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...ers collègues, le groupe Les Républicains votera ces amendements qui permettent à l'Assemblée nationale de faire son office. Nous sommes l'Assemblée nationale, nous avons la mission constitutionnelle de contrôler l'action du Gouvernement, qui est responsable devant nous. Nous sommes favorables à la fois à des mesures de renforcement de la sécurité des Français et à des mesures de renforcement des libertés du Parlement. Il n'est pas question d'opposer la sécurité aux libertés du Parlement, bien au contraire ! Notre mission ici est de contrôler l'action du Gouvernement dans l'intérêt de la France et des Français. Au plan technique, l'amendement présenté par M. Dussopt nous convient d'autant mieux qu'il est très similaire à celui que nous avions déjà adopté ensemble sous l'empire des dispositions p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Cet article propose d'ajouter la géolocalisation à une liste de mesures d'investigation susceptibles d'être menées sur autorisation du procureur de la République pendant les quarante-huit heures suivant l'ouverture d'une instruction préparatoire en matière de terrorisme. Ces mesures sont normalement autorisées par le juge des libertés et de la détention ou par le juge d'instruction. Cet article ressemble surtout à la rectification d'un oubli de la loi du 3 juin 2016 dite « loi Urvoas », dernière grande loi liberticide

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

Je voudrais dire un mot sur les échanges auxquels nous venons d'assister. J'ai l'avantage, si je puis dire, qui n'est pas toujours mesuré à sa juste valeur, de faire partie d'un groupe qualifié de minoritaire, ce qui donne une certaine liberté d'appréciation, y compris sur ce que nous avons réalisé auparavant. Je dirai aux deux derniers intervenants du groupe Les Républicains que nous avons assisté aux mêmes scènes de la part de leur groupe pendant cinq ans. Dès que nous avons voté des lois visant à améliorer l'arsenal juridique et à donner à nos services des moyens supplémentaires, y compris pour compenser les postes supprimés entre 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...mpléter la liste dressée à l'article L. 706-24-2 du code de procédure pénale, qui comprend déjà les mesures de surveillance, les opérations d'infiltration ainsi que l'interception et l'enregistrement de correspondances électroniques. Nous nous sommes engagés, dans notre programme L'Avenir en commun, à lutter efficacement contre toutes les menaces pesant sur la France sans sacrifier les droits et libertés fondamentales. Ainsi, notre Livret « sécurité » rappelle que nous nous sommes engagés à abroger la loi Urvoas. Un amendement a été déposé en ce sens. Nous voterons donc contre cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

...ne obligation en vertu des traités européens et une exigence constitutionnelle. À cet égard, le présent projet de loi constitue le bon outil pour respecter nos obligations, et même en avance par rapport à la date limite du 25 mars 2018, ce qui est essentiel pour la crédibilité de notre pays vis-à-vis de ses partenaires européens et pour contribuer à la protection des citoyens dans le respect des libertés publiques. Les ajustements nécessaires en vue de la transposition sont par ailleurs mineurs, la France ayant créé, sur le fondement de l'article 17 de la loi de programmation militaire 2014-2019, un système expérimental proche des exigences de la directive PNR. Le système API-PNR est un outil de prévention et d'appui aux enquêtes dans les cas d'infractions les plus graves. Pour que ce dispositi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...ques si certaines idées en circulation viennent à être considérées comme contraires à l'intérêt de la nation. À l'évidence, il y a là une dérive potentielle. Il nous semble que ce terme n'est pas suffisamment caractérisé. Je répète par ailleurs qu'on ne peut pas comparer des situations qui ne sont pas identiques. Ce projet de loi d'exception qui ne dit pas son nom pose des problèmes en termes de liberté des individus. Les « raisons sérieuses » prévues pour évaluer les relations et le comportement des individus sont à la libre appréciation du pouvoir exécutif et englobent de nombreuses situations distinctes de l'islamisme radical. Et même si la lutte contre celui-ci présente des dérives liberticides, il est encore moins compréhensible de recourir à l'exception pour traiter des cas exigeant le di...