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...t également réconcilier la France avec ses entrepreneurs et porter sur eux un regard autre que convenu et, disons le, tellement caricatural ; c'est conjuguer compétitivité et justice sociale en soulignant l'indivisibilité des enjeux économiques et sociaux. Il faut libérer l'activité en permettant à ceux qui peuvent et qui veulent entreprendre de pouvoir le faire, leur donner de l'autonomie, de la liberté et même la possibilité d'échouer car c'est à ce prix-là que l'on leur offre aussi la possibilité de réussir. C'est pourquoi nous vous soutiendrons lors de l'examen du projet loi sur le renforcement du dialogue social comme de l'ensemble des réformes qui, dans les mois à venir, consolideront ce texte pour lutter résolument contre le chômage. Au-delà des postures d'appareil, essayons, sans dogmati...
...adresser nos sincères félicitations pour votre nomination comme Premier ministre de la France. Nous vous souhaitons, dans l'intérêt de notre pays et de nos concitoyens, une pleine réussite. Mon propos s'articulera autour des trois idées fortes qui ont présidé à la création de notre groupe parlementaire composé d'élus de la droite et du centre : d'abord, le souhait d'être constructif, ensuite, la liberté de penser, enfin, le discours de la vérité. De tous les actes politiques, le plus complet est effectivement d'abord celui de construire. Le progrès ne peut pas être hémiplégique : essayons, dès lors, de construire tous ensemble un présent dont nous serons fiers demain. Benjamin Disraeli disait :« Nul gouvernement ne peut être longtemps solide sans une redoutable opposition ». Cette opposition d...
Le Parlement doit être une lumière pour l'intelligence ; nous devons y réenchanter le débat politique. En liaison avec ce qui vient d'être dit, le deuxième trait de caractère de notre groupe est la liberté de penser. Nous avons décidé de nous affranchir des jeux politiciens partisans et stériles, et nous nous prononcerons selon notre libre arbitre, notre conscience et les valeurs que nous portons.
Un enseignement que nous devons tirer du message fort que nous ont adressé les Français est que trop souvent les partis politiques sont en retard sur les idées. Cette liberté de penser et de dire nous permettra d'accompagner sans retenue votre volonté affichée d'accélérer la transition écologique et énergétique. Nous prendrons part à ce débat essentiel en formulant des propositions ambitieuses et crédibles, et en suivant de près la réalisation de grandes infrastructures dont l'intérêt économique et environnemental a été maintes fois démontré. Vous pourrez aussi compt...
Cette liberté de penser et de dire nous fera porter un regard critique sur votre souhait de réformer le droit du travail par ordonnances. Si nous pensons, nous aussi, que le droit du travail doit être simplifié rapidement et que les accords d'entreprise devraient être renforcés et la place des branches redéfinie, il nous semble néanmoins difficilement acceptable que cela se fasse sans que la représentation nat...
Cette liberté de penser et de dire nous amènera à nous opposer nettement au projet d'augmentation de la contribution sociale généralisée, qui, en l'état, conduirait à pénaliser les retraités et les professions libérales. De même, nous considérons que le projet de suppression de la taxe d'habitation risque d'asphyxier davantage encore des milliers de communes déjà soumises par l'ancien gouvernement à une diète ...
Nous serons donc libres de nos propos, libres de nos positions, libres de nos votes. Cette liberté que nous revendiquons prendra forme dès aujourd'hui, puisque, au sein de notre groupe, certains voteront la confiance tandis que d'autres – la majorité – s'abstiendront. Entre le panurgisme rabelaisien et la critique pavlovienne, notre groupe, comme Jean-Louis Borloo l'avait dit à cette même place il y a cinq ans, sera la vigie lucide, indépendante et exigeante de cette législature !
La volonté d'être constructif ; la liberté de penser ; enfin, troisième valeur forte de notre groupe parlementaire : la volonté de vérité. L'exigence de vérité sous-tend une exigence de savoir. On ne peut pas décider des lois de la République sans la connaissance nécessaire. Les élus politiques ont le devoir de savoir, de comprendre et de dire la vérité à leurs concitoyens, dans la mesure où ils ont été élus pour les représenter. La clef...
Cette abstention dit notre liberté, celle de vous approuver comme celle de vous combattre.
…des 31 000 enfants sans domicile fixe, des 2 000 morts dans la rue et des 2,5 millions d'illettrés dans la grande et splendide France. Comment cela est-il possible ? N'est-ce pas là l'urgence des urgences ? Coup de force encore, cette fois-ci contre l'ordre démocratique du pays : vous pensez bouleverser tout le régime des libertés individuelles en moins d'un mois. Vous avez décidé de transposer dans le droit ordinaire les dispositions de l'état d'urgence. Le président de la République lui-même a dit qu'il fallait libérer le pays des contraintes de cet état d'urgence. Mais alors pourquoi le faire entrer dans la loi ordinaire ? On nous promet que cela sera réservé aux terroristes ; mais, vos prédécesseurs disaient de même !...
... 80 milliards d'euros par an à la France. Monsieur le Premier ministre, vous voulez libérer les entreprises. Nous, nous voulons libérer les hommes et le travail de l'emprise de la finance. Voilà pourquoi les députés communistes ne voteront pas la confiance au Gouvernement. Quant aux députés d'outre-mer, conformément à l'état d'esprit qui nous anime dans notre groupe, ils conserveront leur pleine liberté de vote.
... ses devoirs et dans ses droits ne peut que renforcer les aléas pour les familles. Avec la loi Taubira et la modulation des allocations familiales, le gouvernement Hollande leur avait déjà fait un grand tort. Avec l'augmentation de la CSG et l'ouverture de la procréation médicalement assistée – PMA – aux couples de même sexe, vous aggraverez la situation. Les familles françaises réclament plus de libertés : liberté éducative, d'abord, et je salue les premières initiatives de M. Blanquer ; liberté économique, ensuite, notamment en instaurant une sécurité fiscale et une liberté testamentaire, qui effraient tellement la gauche ; liberté financière, enfin, en préférant la fin réelle des 35 heures aux sempiternelles négociations avec des partenaires sociaux, qui représentent souvent davantage la techn...
...action et l'inventivité. Pour changer la réalité, il faut commencer par la regarder en face, même lorsque cela cogne. Vis-à-vis de notre pays et de nos concitoyens, nous avons le devoir de tendre vers l'idéal, afin de redonner l'énergie de l'espérance collective et sortir de cette forme de délectation morose qui a paralysé notre pays ces dernières années. Soyons-en sûrs, ce sont les forces de la liberté et les liens d'une société fraternelle qui nous libéreront de ces « forces de l'aliénation » évoquées par le Président de la République. Nous devons ensemble développer une éthique de la méthode et des résultats pour que notre efficacité collective soit reconnue. Mes chers collègues, prenons la mesure de l'histoire et marchons, marchons pour que l'espoir abreuve nos sillons !
...e pouvons pas laisser une partie des Français sur le bord du chemin. Enfin, prenons garde à la tentation démagogique de limiter le nombre de mandats dans le temps. En tant que jeune élue, je comprends et je soutiens le renouvellement des pratiques politiques, mais tout ce qui contribue à censurer l'électeur dans son choix est antidémocratique. Le propre de la démocratie est de laisser le plus de liberté possible à chaque citoyen pour choisir son représentant. Je fais du reste pleinement confiance à nos électeurs pour ne pas réélire un de leurs représentants qui se serait montré décevant. À l'épreuve de la pratique parlementaire, les sirènes du renouveau ont ainsi leurs limites. L'hémicycle doit être représentatif, avec des élus expérimentés qui transmettent leurs compétences aux nouveaux arrivan...
... : notre responsabilité de parlementaires est de permettre au Gouvernement de mettre en oeuvre le plus tôt possible les propositions du candidat Emmanuel Macron, que les Français ont placé en tête du premier tour de l'élection présidentielle, avant de l'élire. Notre volonté est donc simplement d'agir et d'agir vite pour que les Français, après avoir choisi par deux fois, en conscience et en toute liberté, les réformes proposées par la majorité, puissent voir se réaliser les changements qu'ils attendent depuis si longtemps. La ligne sur laquelle nous nous engageons est une ligne de crête car jamais, sans doute, dans notre histoire récente, la défiance n'a été aussi grande vis-à-vis du monde politique. Nous sommes tous les porte-voix du peuple français. Nous devons nous souvenir que, si nous avons...