Interventions sur "lit"

464 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Il va dans le même sens que ceux présentés par mes collègues. Nous devons nous assurer que les projets d'investissement seront sélectionnés par les ARS à partir de critères liés à l'accès aux soins et à la qualité des soins. Ces projets d'investissement ne doivent pas seulement être l'occasion d'améliorer la situation financière des établissements ; ils doivent permettre de concourir à la continuité des soins, à la qualité de ces derniers et permettre un accès de proximité. Ils ne doivent surtout pas être l'occasion de procéder à des restructurations ou à des fermetures de lits ou de services. Comme je l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je vous remercie de ce rappel. Je ne vais pas reprendre les éléments développés par Mme Pinel qui a très bien parlé de la qualité des soins. On ne peut pas tout voir à travers le prisme du financement et des contrats d'objectifs. J'ai parfois le sentiment que vous êtes dans un monde un peu trop théorique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Sur le terrain, la situation de l'hôpital public est absolument catastrophique. L'hôpital public n'a jamais été à ce point en difficulté. M. Door envisageait tout à l'heure l'hypothèse que les fermetures de lits aient pu être compensées par l'ouverture d'autant de places en ambulatoire, mais cela n'a certainement pas été le cas l'année dernière pendant la crise du covid-19. Au passage, les citoyens français ont de plus en plus de mal à accéder aux soins sans passe sanitaire – je rappelle tout de même qu'il faut prouver qu'on n'est pas malade pour pouvoir accéder à l'hôpital ; c'est une aberration, et c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Concernant votre amendement, la notion d'« l'impératifs de soins » est particulièrement floue. Surtout, l'article 50 de la LFSS pour 2021 votée l'année dernière prévoyait déjà que des dotations sont prévues pour « concourir à la compensation de charges nécessaires à la continuité, la qualité et la sécurité des soins ». Pour ces raisons, l'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Monsieur le président, pour vous être agréable, je défendrai également le n° 1669. Nous souhaitons bien préciser – et verrouiller – les choses, pour que jamais on ne contraigne les établissements de santé à faire des économies en fermant des lits ou en supprimant des postes pour pouvoir bénéficier d'une reprise de dette. On m'explique que les sciatiques ne sont plus soignées à l'hôpital. Merci de l'information ! Mais j'aurais aussi aimé entendre qu'en octobre 2021, en France, il n'y a pas de problème de saturation dans les services de pédiatrie et que nos enfants pourront tous être pris en charge s'ils souffrent d'une bronchiolite ! Or ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...end qu'il ne serait pas légitime de développer l'hospitalisation à domicile ou de réduire la durée d'hospitalisation quand celle-ci n'est pas nécessaire – cela permettrait d'ailleurs de lutter contre les maladies nosocomiales, qui peuvent porter préjudice à des gens n'ayant aucune raison de séjourner longtemps à l'hôpital. Mais tout le monde sait à quel point le renoncement aux soins reste une réalité dans nos territoires. Alors que les populations sont fragilisées, combien de maladies ne sont pas soignées ? Cette situation justifierait qu'on ouvre des lits, développe des consultations avancées et mobilise des moyens supplémentaires pour l'hôpital. C'est ce que nous disons, avec pragmatisme et sans posture idéologique. Enfin, monsieur le ministre délégué, je veux vous poser une question simp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Il vise à préciser que les investissements réalisés par les établissements sont aussi bien « humains » que « matériels ». En effet, les besoins prioritaires de nos établissements de santé sont essentiellement humains. Les personnels n'ont jamais autant manqué et, malgré les annonces du Ségur et les revalorisations, les postes continuent de manquer. Certains lits et services ferment, faute d'effectifs et les conditions de travail des personnels continuent de se dégrader. Nous proposons donc d'insister sur la nécessaire dimension humaine des investissements que permettront les contrats mentionnés dans l'article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...st soumis à un afflux touristique considérable en été. Il est nécessaire de reprendre ce dossier, car je me heurte à un immobilisme que je ne comprends pas. Monsieur le ministre délégué, nous comptons sur vous : il faut repenser la structure hospitalière de Bastia. Je le demande en tant que député de Bastia, mais aussi au nom du conseil de surveillance de l'hôpital, du personnel et de la municipalité ; c'est donc un dossier prioritaire. Je sais que vous connaissez la situation corse – nous nous y sommes rencontrés récemment ; il faudra que vous nous aidiez, et que d'autres membres du Gouvernement cessent de nous opposer un immobilisme que je ne comprends pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...ssements post Ségur, entamé ce mardi à Dijon. S'agissant de la méthode, nous saluons la décision de déconcentrer les enveloppes budgétaires annoncées. Nous insistons sur le besoin de prendre en compte la situation spécifique et historique de chaque établissement pour décider des financements accordés. En effet, dans le cas des HUS, il faut tenir compte de leur endettement hors norme, lié à une politique passée de non-recours aux financements de l'État et à l'impact de décisions qui contribuent à leur déficit – je pense notamment aux pertes de recettes liées à la création de l'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS), qu'il va bien falloir compenser. L'amendement vise à demander un rapport annuel d'information au Gouvernement, afin de permettre une bonne prise en compte des critère...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...mais aussi tous les autres, représentant la nation française. Nous remercions M. Isaac-Sibille pour son initiative ; cette demande de rapport revêt un enjeu important, puisqu'elle doit permettre le suivi du programme d'investissements que constitue le Ségur. L'ambition est belle ; il nous appartient d'en assurer le suivi, de contrôler l'action du Gouvernement et d'évaluer l'application de cette politique publique que nous appelons tous de nos vœux. Nous voyons bien que nous avons besoin d'outils, d'indicateurs de suivi ; tel est bien l'objet du présent amendement, qui vise à obtenir chaque année du Gouvernement un rapport très concret sur l'affectation mais surtout sur la consommation des crédits. Nous pourrons ainsi nous assurer que les investissements sont bien réalisés et bien répartis su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

La commission a formulé un avis défavorable sur l'amendement n° 2246 car elle ne voit pas l'utilité de multiplier les rapports sur un sujet qui fait l'objet d'une grande transparence. Cet amendement étant avant tout un amendement d'appel, je vous invite à le retirer, monsieur Michels. S'agissant de l'amendement n° 227 de la commission et des amendements identiques, j'y reste défavorable à titre personnel. Le rapport demandé ne concernerait que la moitié de la dotation, soit 6,5 milliards sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...rsonnes âgées et des personnes handicapées, créée par la loi du 7 août 2020 relative à la dette sociale et à l'autonomie. Aux termes de cet article, le transfert d'une fraction de la taxe sur les salaires vers la branche autonomie sera réalisé au détriment de la branche famille, dont on prélèvera une partie des recettes. Il s'agit donc bien d'une tuyauterie budgétaire, fort regrettable pour la politique familiale, en perte de vitesse depuis plusieurs années. Le Gouvernement puise dans les excédents de la branche famille pour les transférer vers la branche autonomie. Il n'a malheureusement trouvé que ce moyen pour faire vivre cette cinquième branche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...e problème. Nous connaissons les équilibres de financement de la branche maladie et de la sécurité sociale – je mets de côté la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP). Avec cet article 6, le Gouvernement touche à ces équilibres, tout du moins pour la branche autonomie. C'est là un problème auquel nous devons réfléchir et qui mérite d'être débattu. La question est en réalité de savoir par qui la cinquième branche doit être financée. J'ai dénoncé, lors de la discussion générale, le déséquilibre du mode de financement de cette branche, financement qui repose principalement sur les salariés et les retraités, et non sur les entreprises et le capital. Il est indispensable de revoir le système et de donner à cette branche les moyens de faire face aux besoins considérable...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... multiplication des arrêts maladie et parfois la fuite des personnels se multiplient. Certains services ferment, faute de personnels suffisants. La crise hospitalière est donc loin d'être achevée. En tout état de cause, les engagements du Ségur de la santé ne peuvent pas être considérés comme un solde de tout compte. Les hôpitaux doivent bénéficier de financements supplémentaires pour ouvrir des lits, embaucher du personnel et se rénover. Or, comme le révèle le dernier rapport de la direction de la DREES sur la situation des établissements de santé, 5 700 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2020 au nom du virage ambulatoire – nous venons d'en débattre. À hôpital de Martigues, dans ma circonscription, les professionnels des urgences se trouvent très souvent en panne de lits d'av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement est en réalité un amendement d'appel pour ouvrir un débat que nous avons chaque année, et que nous avons eu il y a quelques jours en commission, sur le niveau de l'ONDAM. Ce débat interviendra un peu plus tard dans l'examen du projet de loi, mais je sais votre impatience, monsieur Dharréville. Aussi vais-je vous répondre en anticipant notre discussion à venir. L'ONDAM pour 2021 est tout sauf austéritaire si l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ence – tout du moins celles-ci sont-elles encouragées ! Cette approche prévaut depuis bien longtemps, au point que la charge de travail par soignant a explosé. Nous en atteignons aujourd'hui les limites. Je veux me faire l'écho, comme nombre de mes collègues, de l'inquiétude croissante de l'hôpital public, certains praticiens parlant même d'un risque d'effondrement. On constate des fermetures de lits un peu partout, liées, en particulier, au manque de personnel soignant. Vous évoquez souvent le numerus clausus, mais assez rarement le resserrement, il y a trois ans, du nombre d'inscriptions dans les écoles d'infirmières, dont nous payons aujourd'hui le prix. Il est nécessaire de relancer les formations et les recrutements dans le domaine de la santé. C'est la raison pour laquelle la proposit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...éfinition du mot « efficience » et j'ai trouvé ceci : « efficacité, capacité de rendement. » Est-ce à dire, après la crise que nous venons de traverser, que les soignants, les aides-soignantes et les toubibs, qui sont allés au front dans les hôpitaux, devraient améliorer leur capacité de rendement et leur efficacité ? Quelle personne faisant preuve de dignité, de respect et de sens des responsabilités peut dire cela à ceux qui ont tenu le pays à bout de bras ? Deuxièmement, on vous entend manier les milliards avec beaucoup de générosité. Est-ce à dire qu'à la faveur du Ségur de la santé nos hôpitaux vont bientôt nager dans le luxe, le calme et la volupté, alors que les besoins de santé explosent ? Prenons un seul exemple : les besoins de prise en charge des adolescents, ce qui fera le lien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

La situation des hôpitaux dans les territoires ultramarins m'incite à aller dans le même sens que mes collègues, dont les observations rejoignent celles de certains patients sur les nombreux incidents dus au manque de moyens. Dans les territoires ultramarins, la crise sanitaire a montré la fragilité de cellules hospitalières, liée à l'absence d'ambition et de vrais investissements dans les structures. Cette fragilité résulte aussi de l'insuffisante précision du calcul des coefficients géographiques, dont nous avons souvent débattu. Ceux-ci ne prennent pas suffisamment en compte les surcoûts de nos établissements, qui sont liés au fonctionnement, à notre éloignement ou à des facteurs spécif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

…alors que nous butons déjà sur le problème de l'attractivité et que nous avons mis tant d'années à faire qu'un médecin généraliste de ville puisse travailler à l'hôpital et qu'un spécialiste de l'hôpital puisse exercer en ville ! C'est de cette perméabilité permanente que nous avons besoin. Nous avons commencé à faire les GHT, qui doivent devenir des groupements de santé de territoire, afin que des établissements publics et privés puissent travailler ensemble. On ne peut pas se passer de cette coopération au quotidien. D'ailleurs, je me souviens d'un ministre communiste qui, en 1981, avait inventé le secteur privé à l'hôpital public : Jack Ralite...