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...ivi psychologique. Lors de notre première audition, nous avons entendu huit enfants de l'ASE. Sur les huit, une seule, je crois, a bénéficié d'un suivi du début jusqu'à la fin. Elle était d'ailleurs la seule, je pense, à paraître très positive. Pourquoi n'y a-t-il donc pas de suivis réguliers ? J'imagine que c'est un problème de moyens, mais auriez-vous des solutions ? À l'heure où l'on parle d'e-médecine, un suivi à distance vous paraîtrait-il envisageable ? Quand les effectifs sont insuffisants, on peut se tourner vers ce genre de solutions. Qu'en pensez-vous, et quelles pistes proposeriez-vous pour répondre à ce problème ?
... Lecocq, cet amendement donnera aux professionnels de la santé du travail la possibilité d'avoir un suivi individuel de la santé des salariés et de renseigner leur dossier médical partagé, dans le respect des principes régissant ce dossier. Ils pourront, dans ce cadre rénové, mieux partager leur diagnostic relatif au lien entre santé et travail, apparaître comme référent en la matière auprès des médecins de ville, inscrire des éléments relatifs aux expositions professionnelles dans le dossier médical partagé et s'impliquer davantage dans la veille sanitaire. Cet amendement constitue une première avancée dans l'intégration de la médecine du travail au parcours de soins du patient. À terme, l'objectif du décloisonnement complet de la médecine du travail, via une réciprocité de l'accès à l'informa...
J'ai un avis favorable à cet amendement, issu du travail de notre collègue Charlotte Lecocq, qui ne peut malheureusement pas être avec nous ce soir. Il permettra d'ouvrir le DMP à la médecine du travail, ce qui me semble très intéressant.
Comme je ne rate jamais une occasion de passer la brosse à reluire à mon collègue Pierre Dharréville, cet amendement est issu de son excellente commission d'enquête sur les maladies professionnelles. Il est très proche de celui qui vient d'être défendu, puisqu'il propose de mettre le médecin du travail dans la boucle du dossier médical partagé, afin qu'il l'alimente, en mettant en évidence le poste et l'exposition du salarié, et, éventuellement, les mesures de prévention et de surveillance de son état de santé. Le médecin traitant aurait ainsi accès à ces données, y compris celles concernant les arrêts maladie, qui lui donneront une visibilité sur la capacité du salarié à reprendre s...
Il vise à étendre à la recherche médicale les nouvelles possibilités ouvertes par les technologies de l'information et de la communication. Des réseaux thématiques réunissant chercheurs et laboratoires existent déjà bien entendu. Il s'agit de passer à une vitesse supérieure et de les déployer pleinement, dans une démarche similaire à la télémédecine. Une telle volonté trouverait toute son application dans les territoires d'outre-mer. Ces collectivités sont en effet confrontées à des maladies qui épargnent l'hexagone – dengue, chikungunya, zika, arbovirose, etc. – ou sont touchées par des pathologies identiques, mais à des taux bien plus élevés – je pense bien sûr au diabète. Lorsque ces pathologies font l'objet de recherches, le risque de ...
La télémédecine est une chance pour tous les territoires et nous en sommes tous conscients. C'est une opportunité pour l'accès aux soins dans les territoires les plus isolés, les plus en difficulté sur le plan sanitaire. Je pense à la Guyane, à Mayotte, mais aussi à la Guadeloupe et à bien d'autres territoires, qu'ils soient ultramarins, ruraux ou de montagne. Cependant, de légitimes interrogations demeurent. ...
Le télésoin abordé dans cet article est une bonne chose, j'en conviens volontiers, mais tâchons de définir nos priorités. Faisons déjà en sorte que la télémédecine fonctionne vraiment et remplisse l'un de ses tout premiers rôles : pallier le manque de médecins. Or, l'obligation du présentiel empêche de combler cette lacune, ce qui est particulièrement vrai pour la psychiatrie. Le territoire est inégalement couvert et les délais de consultation peuvent dépasser les neuf mois dans certains départements. Faut-il vraiment demander aux patients d'attendre auta...
Il s'agit de spécifier que la téléconsultation peut être exercée à distance, comme son nom l'indique. La télémédecine recouvre cinq types d'actes : la téléexpertise, la télésurveillance, la téléassistance, la régulation médicale et la téléconsultation. Cette dernière implique bien évidemment une relation entre un patient et un professionnel de santé, qui donne lieu à remboursement. Cependant, l'assurance maladie ne rembourse pas cette consultation lorsqu'elle s'opère à distance, ce qu'elle justifie dans la pres...
La télémédecine permet désormais de faire bénéficier les patients hospitalisés de ce service. Nous proposons que cela soit aussi le cas pour le télésoin, de manière à ce qu'il puisse bénéficier à tous les patients, que ceux-ci soient ou non hospitalisés, dans une logique d'égal accès aux soins.
L'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux – UNIOPSS – est à l'origine de cet amendement. Il propose de définir et de mettre en oeuvre un cadre éthique pour la télésanté. La stratégie nationale de santé indique la nécessité de « construire un cadre éthique de l'utilisation de la télémédecine afin qu'elle bénéficie à l'ensemble de la population ». Alors que se généralisent, depuis le 15 septembre 2018, la téléconsultation et progressivement d'autres formes de télémédecine et de télésanté, l'ouverture d'un marché et la multiplication des opérateurs privés rendent urgent de définir un cadre éthique. Nous pensons que la télésanté doit pouvoir bénéficier à tous, y compris aux publics le...
...ion des données – RGPD – prévoit actuellement un contrôle a posteriori des données de santé. Or, s'agissant des données numériques, le rapport de mon collègue Villani montre bien qu'il est important de définir un cadre éthique afin d'encadrer et de prévoir la façon dont ces données peuvent être utilisés. Pour vous donner un exemple, la start-up Qare, qui propose des actes de télésanté, ou de télémédecine, est au centre d'un scandale parce qu'elle se livrait à du marketing mensonger quant aux conditions de remboursement des soins qu'elle propose. D'où l'idée d'encadrer, sans limiter pour autant la capacité d'innovation des start-up et des acteurs de ce domaine, auxquels s'ouvre un champ d'intervention très intéressant. Il est néanmoins important de définir a priori le cadre éthique de cette télé...
...ire avancer la téléexpertise. Les évolutions législatives et réglementaires récentes des professions d'auxiliaires de santé, comme les infirmiers, avec l'exercice infirmier en pratique avancée, ou les orthoptistes, ont introduit la notion de protocole d'organisation, ou protocole organisationnel. Cet amendement propose de reconnaître aussi l'activité de téléexpertise entre auxiliaires de santé et médecins, dans ce cadre bien limité de protocoles de prise en charge reconnus réglementairement et mis en place à l'initiative du médecin.
Votre amendement est satisfait par la rédaction du premier alinéa de l'article L. 6316-1 du code de la santé publique. En découvrant le texte que nous examinons aujourd'hui, j'avais d'abord eu l'impression que la télémédecine faisait travailler des médecins entre eux, tandis que le télésoin faisait travailler des pharmaciens et auxiliaires médicaux entre eux, séparément des médecins ; j'avais alors déploré l'absence de croisements entre auxiliaires médicaux et médecins. Le premier alinéa de l'article L. 6316-1 du code de la santé publique n'interdit pas ce que vous proposez. C'est la raison pour laquelle la commissi...
Cet amendement, qui m'est cher, vise à préciser que la dématérialisation des arrêts de travail ne doit pas « entraver le temps médical ». Récemment, je lisais un article qui soulignait que les deux ou trois clics nécessaires pour déclarer un arrêt de travail sous une forme dématérialisée pouvaient prendre deux à trois minutes. Si le médecin voit trente personnes par jour, cela fait une heure de perdue !
Il convient donc de rappeler notre objectif de rendre du temps médical. La dématérialisation des arrêts de travail, c'est très bien, mais à condition que cela n'empiète pas sur le temps médical ! C'est essentiel si nous voulons respecter les médecins libéraux et les médecins en général.
Je suis désolé d'insister, mais un arrêt de travail sur papier prend vingt secondes : le médecin inscrit la date et il signe. S'il doit accéder à un serveur puis cliquer à plusieurs endroits, je ne suis pas du tout sûr qu'il ne perde pas de temps.
Permettez-moi donc d'insister : si le Parlement veut réellement éviter aux médecins de perdre du temps médical, il convient de spécifier cet objectif dans la loi, car cela n'a rien d'évident.
Je m'inscris en faux contre les propos de M. Isaac-Sibille. Je vais faire bénéficier notre hémicycle de la pratique quotidienne : la dématérialisation permet d'indiquer, en quelques clics, la date de début, la date de fin et le motif de l'arrêt de travail. C'est très simple ! Pardonnez-moi de parler de choses pratico-pratiques mais, en plus du formulaire, le médecin doit inéluctablement remplir un dossier médical : après avoir complété le formulaire papier, il doit renseigner dans l'ordinateur la date et les motifs de l'arrêt s'il veut tenir le dossier médical de son patient à jour. Or, avec la dématérialisation, tout est prévu pour que les données renseignées sur le formulaire électronique soient intégrées au dossier médical. Le médecin garde une trace et e...
Cet amendement tend à interdire les dépassements d'honoraires aux professionnels de santé libéraux. Le montant total des dépassements d'honoraires atteignait 2,66 milliards d'euros en 2016, dont 2,45 milliards pour les seuls médecins spécialistes. Selon un rapport de la Cour des comptes daté de novembre 2017, le taux moyen du dépassement pratiqué est de 56 %. Les dépassements d'honoraires contribuent à aggraver les inégalités d'accès aux soins pour nos concitoyens et créent un système de santé à deux vitesses. Si vous me le permettez, madame la présidente, je défendrai dès maintenant, et bien qu'il ne soit pas inclus dans c...
Chers collègues, je partage vos inquiétudes quant aux dépassements d'honoraires pratiqués par certains médecins. Cependant, comme je l'ai déjà indiqué en commission, le fait de niveler d'un coup l'ensemble des dépassements et des actes médicaux au niveau du secteur 1 ne serait pas forcément une bonne méthode. En effet, comme nous l'avons vu lors de notre discussion sur le déconventionnement sélectif, cette mesure risquerait d'entraîner le déconventionnement massif de l'assurance maladie d'un grand nombre ...