Interventions sur "médecin"

147 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Et là c'est différent, et cela marche, parce que le médecin sait qu'en cas de problème, la salle de déchocage est à dix mètres. Si on choisit l'expérimentation, c'est bien dans cet esprit qu'il faudrait la mener. Mais renvoyer les gens sur la route ne marchera pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...ains endroits. Je citerai à nouveau, parce que la répétition ne fait pas forcément de mal, l'exemple de Poissy, dont je me suis inspiré pour faire cette proposition dans un rapport que j'avais remis, à l'époque, à Marisol Touraine, qui l'avait retenue. L'hôpital de Poissy enregistre chaque année 23 000 passages dans son service d'urgences pédiatriques. Ses équipes ont décidé de faire appel à des médecins généralistes et à des pédiatres libéraux, lesquels sont venus ouvrir, au sein même de l'hôpital, une maison de santé capable de recevoir 3 000 enfants par an, dix par jour. Ce sont autant d'enfants de moins qui n'ont plus besoin de franchir la porte des urgences. Vous imaginez dans quelle mesure cela a permis de soulager le travail des équipes. En outre, cette expérience a permis de réduire les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Et si la voie expérimentale a été identifiée comme la plus adéquate, c'est bien parce que ce type d'organisation est possible dans certains endroits, et impossible dans d'autre. Tel est donc le sens de cette disposition. Il ne s'agit pas de renvoyer les malades afin qu'ils se débrouillent dans des villes qui manquent de médecins. Personne n'imaginerait une chose pareille ! Il ne s'agit pas non plus de payer des médecins pour ne pas faire d'acte – ils ne sont payés ni plus, ni moins, puisque nous parlons en l'occurrence de financement hospitalier de compensation. Si on peut voir le mal partout, on peut aussi entendre ce que disent les professionnels, notamment les urgentistes et directeurs d'établissement. Regardez ce q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

La pénurie de médecins à l'hôpital public est désastreuse. Le rapport sur l'égal accès aux soins des Français de nos collègues Alexandre Freschi et Philippe Vigier nous apprend ainsi que le taux de vacance est proche de 30 %. Pour remédier au problème, certains établissements de santé ont recours à l'intérim médical, et l'accès aux médecins fait l'objet d'une surenchère forte. Pour donner un exemple tiré du rapport, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...it également qu'une preuve de la réalisation de la visite médicale obligatoire durant la troisième année de vie soit fournie pour l'admission de tout enfant à l'école. L'objectif est de s'assurer que le caractère obligatoire est respecté, pour que 100 % des enfants soient vus par un professionnel de santé. En effet, à titre de comparaison, seuls 40 % des enfants sont vus à l'âge de six ans par la médecine scolaire, alors que cet examen est obligatoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

La loi HPST – hôpital, patients, santé, territoires – avait permis, dès 2009, que des pharmaciens soient désignés pharmaciens correspondants et qu'ils puissent ainsi renouveler des traitements chroniques ou ajuster des posologies pour leurs patients, avec l'accord du médecin traitant. En pratique, cela n'a pas du tout été appliqué, compte tenu de la lourdeur administrative. Aucun protocole n'a d'ailleurs été validé par la HAS – Haute autorité de santé – depuis 2009, alors qu'il existe une attente sur le terrain, comme j'ai pu le constater au cours de mes déplacements au sujet du plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires. Aussi, par cet amendement, je vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Le département de l'Orne, avec une densité de 59 médecins généralistes libéraux pour 100 000 habitants, est en train de devenir un véritable désert médical, où près du quart des affiliés à l'assurance maladie n'ont pas de médecin traitant. Afin d'apporter des solutions pragmatiques, nous avons, avec les élus du conseil départemental, proposé une solution innovante à partir d'un centre de santé : la médecine libérale simplifiée. Cette expérimentation e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

...nuelle Fontaine-Domeizel. Cet amendement de bon sens vise à intégrer l'examen médical permettant la délivrance du certificat d'aptitude à l'exercice d'une activité sportive aux consultations médicales obligatoires de zéro à dix-huit ans. La rentrée scolaire est depuis toujours une période délicate, pour les parents qui rencontrent les plus grandes difficultés pour obtenir un rendez-vous chez le médecin généraliste pour obtenir le fameux sésame d'aptitude à la pratique sportive, mais aussi pour les médecins qui connaissent un embouteillage de demandes pour cet acte-là, au détriment peut-être de consultations plus urgentes, et enfin pour les associations sportives qui ne peuvent assurer leurs adhérents sans ce certificat. L'idée est ici de permettre à un médecin de délivrer le certificat médical...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il précise que, puisqu'il s'agit de médecine scolaire, l'arrêté précisant le contenu des certificats de santé est également pris par le ministre de l'éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je propose le retrait de l'amendement ; en effet, l'article ne traite pas des visites médicales réalisées à l'école mais des visites médicales des enfants chez un médecin. Ce sont des sujets différents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je vais prendre un exemple tout bête pour illustrer l'objet de cet amendement. L'année dernière, nous avons intégré le financement de la télémédecine dans le droit commun, mais lorsqu'une société prestataire de télémédecine déploie, au-delà, un projet de laboratoire virtuel par exemple, ou de clinique virtuelle, ce projet ne peut être financé que dans le cadre de l'article 51, et grève donc le budget de l'assurance maladie. Avec mon amendement, le mécanisme de l'article 51 servirait à financer le lancement du projet. Mais ensuite, la téléméd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Cet amendement est important, car, dans notre pays, malheureusement, les décisions et les crédits sont centralisés. Certains territoires connaissent une situation sanitaire catastrophique. L'Académie de médecine a poussé, l'année dernière, un cri d'alarme sur l'état sanitaire de ma région des Hauts-de-France. J'imagine que ce constat peut être dressé pour d'autres territoires post-industriels où la pollution est forte. Aujourd'hui, les crédits du FIR ne sont pas affectés en fonction de la situation sanitaire, qui peut avoir connu une aggravation, mais du montant alloué l'année précédente. Tout le monde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Mon intervention portera en réalité sur l'article 37, sur lequel je n'ai pas pu m'exprimer, les amendements qui le concernaient ayant tous été retirés. En tout état de cause, il s'agit toujours de prévention. Auparavant, la médecine scolaire prenait en charge des examens de prévention réguliers jusqu'à dix-huit ans, ce qu'elle ne fait plus aujourd'hui, en raison des nombreuses missions nouvelles qu'elle doit assumer. Néanmoins, à défaut de les confier aux médecins traitants, pour diverses raisons, il a été question que les médecins scolaires poursuivent l'examen régulier des enfants. Il est nécessaire de mieux prendre en c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

...iennent cet amendement de bon sens et qui est très attendu en vue d'harmoniser les pratiques médicales. N'oublions pas que la iatrogénie – les effets néfastes et les accidents provoqués par les soins prodigués – est élevée dans notre pays. Il est donc souhaitable d'harmoniser les pratiques médicales dans le cadre des ARS, dont je tiens à prendre ici la défense. Celles-ci sont souvent composées de médecins et de professionnels de santé qui se rendent sur le terrain et voient ce qui s'y passe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...ent basse. Il faut absolument combattre ce déni pour mieux lutter contre les risques épidémiques. Contrairement à ce qu'affirment ses opposants, la vaccination a pour but de protéger les autres. Nous nous félicitons de la généralisation de l'expérimentation de vaccination antigrippale par les pharmaciens, qui sont le dernier rempart sanitaire dans les territoires ruraux – lorsqu'il n'y a plus de médecin, il reste au moins une pharmacie. Cette mesure pourrait permettre d'accroître la couverture vaccinale. Nous voterons donc bien évidemment cet article

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...territoire. Cette coordination des professionnels, surtout à l'heure des maladies chroniques, est absolument essentielle : les patients doivent être mieux orientés et accompagnés au cours de leur parcours de soins. Il s'agit ensuite – et c'est là une réponse à une revendication ancienne de nombre de professionnels de santé – de créer des assistants médicaux, afin de dégager du temps médical. Les médecins sont souvent débordés, saturés de travail. Un assistant médical dans une maison médicale de garde permettra d'épargner 15 % à 20 % d'heures par médecin, puisqu'il pourra par exemple gérer toute la paperasse, et également d'améliorer l'accompagnement du patient : le médecin pourra passer plus de temps avec lui pour lui expliquer sa maladie et la marche à suivre. Il y aura aussi plus de temps pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...mouvement doit venir du terrain : ce sont les professionnels de santé qui doivent construire leur projet, pas les ARS. Il est indispensable qu'ils soient accompagnés dans la réflexion sur le meilleur moyen de s'organiser. Il faut éviter à tout prix, je le dis fermement, que les CPTS ne connaissent le sort de certaines maisons de santé pluriprofessionnelles : construites dans le but d'attirer des médecins, français ou étrangers, elles ne sont aujourd'hui que des coquilles vides.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... injonctions qui peuvent en résulter. Mais le débat est clos. S'agissant de l'amendement no 1611, nous ne sommes pas par principe opposés à ces mesures, principalement incitatives, et qui impliquent des négociations avec les professionnels de santé. Nous sommes néanmoins conscients, comme vous, sans doute, qu'elles ne régleront pas seules le problème de démographie médicale et de répartition des médecins sur le territoire que nous rencontrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Les CPTS s'inscrivent dans le mouvement de décloisonnement entre hôpital et médecine de ville. Elles visent à favoriser l'accès aux soins de premier recours. Si, je le redis, nous n'y sommes pas opposés, il ne faudrait pas que ces structures servent de prétexte pour réduire les financements alloués au service public hospitalier et fermer progressivement les hôpitaux de proximité. Le service public hospitalier, et ses personnels, doivent recevoir des investissements équivalents. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...ils seront chargés. Je souligne que, dans les territoires ruraux, les cabinets d'infirmiers libéraux occupent une grande place, notamment auprès des personnes âgées. Nous avons besoin d'eux, et ils n'arrivent pas à faire face à toutes leurs tâches. Par ailleurs, certaines zones ne font pas partie des zones prioritaires où l'on peut recevoir des financements destinés à favoriser l'installation de médecins. Les assistants médicaux pourront-ils néanmoins y être financés ?