Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Si l'intention de l'article est louable, indiquer sur une ordonnance le contexte ou le motif de la prescription est assez chronophage pour les médecins et les professionnels de santé en général, pour lesquels cela constitue une charge administrative supplémentaire. En outre, cela tend à remettre en cause la liberté de prescription et peut-être même le secret médical. Indiquer sur une ordonnance les raisons pour lesquelles le patient consulte me semble regrettable et peut poser un problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Si l'usage de la visite médicale chez les praticiens libéraux est moins répandu que par le passé, il se développe en revanche dans les hôpitaux publics. Avec ses produits dérivés et ce qui s'apparente à de véritables stratégies d'influence, la visite médicale à l'hôpital n'est plus adaptée à une médecine transparente et débarrassée des conflits d'intérêts. Nous pensons, et j'espère que vous nous suivrez sur ce point, que l'interdiction de la publicité dans les hôpitaux publics s'impose. Nous souhaitons appeler votre attention sur le fait que, par « publicité », le code de la santé publique n'entend pas la correspondance ou les informations nécessaires à la connaissance et l'usage d'un produit p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...tout à l'heure, madame la ministre, à laquelle vous n'avez pas répondu. Tout le monde souhaite améliorer la pertinence des soins, cela va de soi. Mais ce n'est pas, selon moi, en inscrivant sur l'ordonnance la motivation et le contexte de la consultation que nous y contribuerons. Il me semble que cela reviendrait à remettre en cause le principe très important, à la fois pour le patient et pour le médecin, du secret médical. Personne ici n'aimerait, lorsqu'il sort de chez le médecin, avoir une ordonnance indiquant les raisons pour lesquelles il est traité. Cette disposition a le double défaut de constituer une charge administrative supplémentaire pour le médecin et d'être totalement contraire au secret médical.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'article 34 concerne l'extension de l'obligation vaccinale à onze vaccins pour les nourrissons de moins de deux ans. De nombreux médecins généralistes ont réfléchi à une médecine fondée sur les preuves et le respect des droits des patients, dans une perspective de santé publique. Cette réflexion les a conduits à s'opposer au vote conjoint de huit obligations de vaccination supplémentaires et à demander que les vaccins concernés puissent être examinés un par un, en tenant compte du rapport bénéfices sur risques et du rapport coûts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

... ému de cet article. Mais, après relecture, il m'apparaît que son périmètre est extrêmement restreint. Le rapporteur général a évoqué l'antibiothérapie et je songe aussi aux prescriptions hors autorisation de mise sur le marché – AMM. Je comprends votre interrogation sur le secret médical, mais cette disposition ne concerne qu'un domaine de prescriptions très restreint, pour lequel, du reste, les médecins avaient déjà à se justifier. S'agissant de l'ordonnance, c'est un document qui doit garder un caractère confidentiel. Il est normal que d'autres professionnels de santé, comme le pharmacien, y aient accès, mais c'est à chaque patient qu'il revient de veiller à ce qu'elle ne sorte pas de ce périmètre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il s'agit encore d'un amendement relatif aux dispositifs médicaux. Les médecins et les chercheurs qui siègent dans cet hémicycle savent mieux que moi ce qu'est un dispositif médical, mais je tiens à préciser de quoi il s'agit pour ceux de nos collègues qui l'ignorent. Un dispositif médical est une innovation, que les chercheurs mettent du temps à élaborer, et dont on ne connaît pas d'emblée tous les usages. Il peut s'agir de techniques opératoires ou d'appareils à implante...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Ce sujet touche à la santé de nos enfants et de nos petits-enfants, notamment des nourrissons. La question, très sensible pour nos concitoyens, exige un vrai débat de qualité, mais ce débat n'a eu lieu ni devant nous ni devant les Français. Nous entendons s'exprimer des voix pour : des médecins, des experts, des hommes et des femmes politiques convaincus, de bonne foi, des bienfaits d'une vaccination généralisée et imposée. Nous entendons aussi des voix contre : d'autres médecins, d'autres chercheurs, qui peuvent émettre des doutes sur les effets secondaires de tel ou tel vaccin, ou mettre en avant un risque non prouvé mais constaté, comme celui inhérent à l'aluminium, entre autres. On...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...p parlé pour le tabac, le sucre et parfois l'alcool. Pour la première fois, nous allons un peu plus loin sur la question avec les vaccins. Nous approuvons l'article 34 du PLFSS ; nous vous suivrons sur le sujet de l'accroissement du nombre de vaccins obligatoires. Cependant, il convient de traiter bien d'autres sujets, par exemple celui de l'éducation ; de nos jours, il n'y a pratiquement plus de médecins scolaires, alors que la prévention doit commencer dès le plus jeune âge, comme beaucoup de choses d'ailleurs. J'en viens à la question de la vaccination. Cela me permettra d'aller plus vite lorsque je défendrai l'amendement no 895, qui prévoit la réalisation et la publication d'une étude d'impact annuelle, afin que les Français puissent s'assurer que la couverture vaccinale s'améliore et que l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...er particulièrement à la disponibilité des vaccins. Deux, la mise en place de politiques publiques vaccinales est un principe auquel nous sommes profondément attachés. Trois, la confiance indispensable que nos concitoyens doivent avoir dans la politique vaccinale, que nous devons préserver comme la prunelle de nos yeux, milite pour qu'on ne lésine pas sur les moyens accordés à la prévention, à la médecine scolaire, aux centres de PMI – protection maternelle et infantile – et aux médecins de ville, de sorte que l'adhésion soit la plus massive possible. Je le dis à titre personnel, mais en responsabilité : sur un tel sujet, il ne faut pas surfer sur les peurs, mais prendre toutes ses responsabilités et adopter des mesures publiques fortes, avec peut-être, une ou deux fois par an, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... filiales. Tout cela ne fait qu'alimenter la défiance de nos concitoyens à l'égard des médicaments. Nous voulons élargir le champ des biens communs et, dans ce contexte, nous demandons la création d'un pôle public du médicament, qui répondrait à plusieurs objectifs : exiger la transparence des négociations avec l'industrie pharmaceutique grâce à l'ouverture des débats du CEPS à la société et aux médecins ; réévaluer régulièrement le montant, en fonction des profits dégagés, des dividendes reversés aux actionnaires ; obliger les compagnies pharmaceutiques à contribuer financièrement à la recherche clinique académique indépendante sur l'utilisation optimale des médicaments nouvellement enregistrés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lège national des généralistes enseignants déclarait qu'« il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection ». Par ailleurs, je me souviens très bien des propos que vous avez tenus lors de la séance des questions au Gouvernement du 26 juillet dernier, madame la ministre : vous aviez qualifié de « désinformation » les avertissements de nombreux médecins selon lesquels une multivaccination systématique est dangereuse. Que vous le vouliez ou non, ces inquiétudes existent. Peut-être convient-il qu'un gouvernement responsable, au lieu d'accuser les récalcitrants d'être des inconditionnels de la théorie du complot, les informe et prouve les bienfaits d'un si grand nombre de vaccins sur les enfants. À titre personnel, je le répète encore, j'estime ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

L'amendement aborde un sujet important. La consommation de benzodiazépines est très élevée dans notre pays, notamment chez les personnes de plus de soixante-cinq ans. Toutefois, en 2015, un rapport a montré que leur consommation était bien plus basse qu'en 2000. Je rappelle qu'une des motivations à la mise en place des rémunérations sur objectifs de santé publique – ROSP – était d'éviter que les médecins ne prescrivent deux benzodiazépines différentes à une personne âgée. Pour des raisons de forme, je ne peux émettre un avis favorable. L'essentiel, pour le Gouvernement, est moins de remettre des rapports au Parlement que de mener une politique active de santé publique. Et puis, il y a déjà des rapports sur le sujet. La Haute Autorité de santé a émis une série de recommandations en 2008, qui ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, je sais que votre diplôme de médecin correspond à un niveau d'études beaucoup plus élevé que mon diplôme d'aide-soignante. J'ai bien entendu votre remarque : « Je comprends que vous ne compreniez pas, madame Fiat. » À peine méprisant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...édical de l'assurance maladie. Ce mécanisme existe déjà, mais le texte appelle quelques questions. Peut-être allez-vous me trouver quelque peu agaçant, mais je me mets à la place du praticien qui, dans son cabinet, fait la demande d'autorisation préalable. Dans quel délai peut-il prétendre recevoir l'accord ? Doit-il s'abstenir de prescrire dans l'attente de l'accord ? Il est fort possible que le médecin dise à son patient qu'il ne peut prescrire un médicament dans l'attente de l'accord, qui peut arriver après huit jours, dix jours, trois semaines. De fait, le médecin-conseil de l'assurance maladie n'est pas à la disposition de chaque professionnel de santé, et il ne s'en trouve pas devant chaque porte de cabinet médical. Le médecin peut certes prescrire dans l'attente de l'accord et régulariser ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je crois que mon embarras transparaissait lorsqu'on avait évoqué cet amendement en commission. C'est en effet le temps médical qui est en jeu. À l'heure actuelle, l'obligation d'apposer la mention « non substituable » à la main sur les ordonnances agace les médecins, ce que je peux comprendre, mais la suppression de ce dispositif pourrait affecter les patients. C'est donc une question délicate. De la même façon, le texte prévoit l'inscription de la mention « non remboursable ». Je comprends l'objectif poursuivi – assurer une meilleure information des usagers lorsqu'ils vont en pharmacie, mais on aurait pu considérer que le pharmacien informe lui-même le pat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...aments à l'unité opérée entre 2014 et 2015, il apparaît que la vente à l'unité de médicaments n'est pas nécessaire dans le cadre de pathologies chroniques, mais qu'il faut encourager la prescription et la vente de médicaments à l'unité quand la prise du médicament est ponctuelle et limitée à un nombre de comprimés restreint. Cette prescription restrictive serait laissée à la libre appréciation du médecin, qui pourrait le spécifier sur l'ordonnance. L'expérimentation qui a eu lieu entre 2014 et 2015 a concerné une centaine de pharmacies, qui se sont portées volontaires pour tester la vente de médicaments à l'unité pour quatorze antibiotiques. Le bilan s'est révélé mitigé, pour deux raisons : la lourdeur administrative et une logistique pas assez rodée. Rien, en somme, que de très facile à réforme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Très bien, merci. J'ai choisi de le faire vacciner. Pourquoi ? Parce que des professionnels de santé, des experts, m'ont expliqué qu'il y allait de sa santé, et j'ai donc choisi de le protéger. De même, je m'en remets aujourd'hui à l'expertise de Mme la ministre, des experts scientifiques et du rapporteur quant aux choix à faire en matière de santé publique, n'étant pas moi-même médecin. Enfin, je m'interroge sur l'image que nous donnons au monde, aux populations qui n'ont pas accès à la vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...nd même bizarre, se demander s'ils peuvent avoir, on commence à mettre en doute certains traitements. Sans faire partie des neurologues et rhumatologues, qui ont l'air de tout mieux savoir que nous, étant tout de même aide-soignante, je connais l'importance des vaccins. Je vous explique simplement la défiance des gens. Je me suis demandé moi-même si je devais faire faire les vaccins. Quand votre médecin vous apprend que la dernière injection vaccinale de votre gamin, ce n'est plus le tétravalent, mais l'hexavalent, et qu'on vient donc de lui injecter six produits au lieu de quatre, vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas été prévenue. La défiance a été causée par la désinformation. Les gens ne veulent pas mettre en danger leurs enfants, ils sont raisonnables, mais ils sont simplement inquiet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je voudrais revenir sur les problèmes d'accessibilité aux soins dont vous savez, madame la ministre, qu'ils me tiennent à coeur. Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises des mesures incitatives. L'une d'entre elles a particulièrement attiré mon attention : dans les cabinets de médecins libéraux ou dans les hôpitaux des petites villes, comme Auch ou Albi, à côté de Toulouse, les étudiants en médecine qui effectuent leur stage rencontrent beaucoup de difficultés à se loger. Pourtant, ils s'installent souvent sur place à l'issue de leur stage, lorsque le médecin qu'ils ont secondé part à la retraite. Nous aurions donc intérêt à réfléchir à ces questions. Par ailleurs, deux axes,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

S'agissant de la présence médicale, madame la ministre, vous avez présenté très récemment un plan reprenant des actions qui existaient déjà – développement des maisons de santé, aides, notamment financières, à l'installation des médecins – auxquelles vous ajoutez davantage de télémédecine et d'expérimentations. Tout cela est parfait, mais est-ce de nature à répondre au problème de l'absence de médecins dans de très nombreux territoires de France, en particulier dans ces maisons de santé, cela malgré toutes les aides, parfois les ponts d'or, que l'on déploie pour accueillir des généralistes ? Il nous semble qu'il faudra changer ...