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...ire. S'agissant du conventionnement sélectif, il a été débattu en commission et je propose que nous ne reprenions pas depuis le début les discussions sur ce point, qui est une sorte de marronnier de l'examen du PLFSS lorsque l'on aborde le problème des déserts médicaux. Un plan d'accès aux soins a été présenté par la ministre, et nous avons adopté des mesures phares : les dispositions sur la télémédecine et celles de l'article 35, qui permettent de décloisonner ville et hôpital et de penser de nouvelles façons de soigner et de financer les parcours de soins. C'est très efficace, de même que les statuts mixtes qui ont été proposés par la ministre.
...ont pas soumis à cette obligation des onze vaccins ? Le principe de cette vaccination obligatoire n'est ni logique ni cohérent. En rendant obligatoires les huit vaccins qui n'étaient, jusqu'à présent, que recommandés, vous déresponsabilisez les parents, vous nourrissez la méfiance et la défiance, déjà grandes puisque 41 % des Français considèrent que les vaccins ne sont pas sûrs, et un tiers des médecins que les adjuvants présentent un risque. Vous contraignez, mais sans convaincre. Chers collègues, l'entrée à l'école est un moment fort pour les enfants. Ne le transformons pas en moment d'angoisse pour les parents. L'école doit demeurer un symbole de bienveillance et de pédagogie. On nous dit qu'il faut rétablir la confiance des Français dans la vaccination. Ce n'est pas en faisant peur qu'on...
Quand on me dit qu'il y a trop de médecins, je demande toujours où. Car lorsque l'on veut empêcher des médecins de s'installer quelque part, c'est que l'on considère qu'il y en a trop. Où donc, dans notre pays, y a-t-il aujourd'hui trop de médecins ? Par exemple, il y a cinq ans, on entendait dire qu'il y en avait trop à Paris ; et puis, il y a quatre ans, on a entendu dire qu'en fait, il était difficile d'en trouver dans Paris intra mur...
Et quand j'interroge les élus locaux dans les territoires, il n'y en a jamais aucun pour me dire qu'il y a trop de médecins dans sa commune ! Il n'y a aucun endroit où il y ait trop de médecins. Il y a un problème de répartition, assurément ; …
… mais c'est la pénurie de médecins que l'on répartit mal ! En somme, vous voulez déshabiller Paul pour habiller Jacques…
Madame la ministre, croyez-vous sincèrement que la mesure que vous vous apprêtez à faire voter par l'Assemblée sera facilement applicable ? Croyez-vous sincèrement que vous rétablirez la confiance en usant toujours des mêmes types d'arguments ? Nos concitoyens savent lire et s'informer. Ils ont vécu des scandales sanitaires, ils sont au courant des nombreux avis que peuvent rendre les médecins. Il ne suffit donc pas d'invoquer la raison triomphante, qui appellerait au vote d'une telle disposition. Si nos concitoyens nourrissent tant de doutes, c'est que les faits sont nombreux, que beaucoup de vaccins ont déjà été retirés du marché. Vous le savez fort bien. Vous ne me ferez pas croire que vous, médecin, ignorez que de nombreux vaccins ont été retirés, pour des effets indésirables non...
...onvaincre les parents des bienfaits de la vaccination lorsqu'ils inscrivent leurs enfants, avec bienveillance, sans jamais exercer la moindre contrainte. Nous les voyons tous, pour les convaincre. S'ils ont vacciné leurs enfants, nous les en félicitons. Si ce n'est pas le cas, nous les invitons à le faire. Des structures nous aident à les convaincre, qu'il s'agisse des assistantes sociales ou des médecins scolaires. Aucun enfant ne sera laissé dans la rue.
Nous proposons d'instaurer un conventionnement sélectif en fonction des zones d'installation des médecins généralistes, afin de limiter leur installation dans certaines et de la favoriser dans d'autres. Madame la ministre, vous avez annoncé il y a quelques jours un plan d'accès aux soins destiné à lutter contre les déserts médicaux et qui renforce les mesures incitatives. Or nombreux sont ceux qui considèrent que ce type de mesures aboutit à un échec ; quantité de rapports parlementaires l'ont mis ...
Dans certains pays s'est posée la question du lien entre l'autisme et la vaccination. Donald Trump en a parlé il y a peu, vous avez dû l'écouter avec attention, monsieur Dupont-Aignan. Dans d'autres, on a pu s'interroger sur le lien entre pathologies et vaccinations. Mais je peux vous garantir qu'il s'agit là d'une spécificité franco-française et j'en parle en tant que médecin – j'ai revêtu très brièvement la blouse pour la bonne cause. Quand on lit régulièrement la littérature scientifique mondiale, on réalise qu'il s'agit vraiment d'un sujet franco-français. Je crois que ces éléments vous ont d'ailleurs été donnés en commission, lors de l'audition à laquelle vous aviez assisté.
Il est identique. Monsieur le rapporteur général, vous demandiez où se concentrent les médecins. En Occitanie, c'est très clair : à Toulouse, à Montpellier et sur les bords de la Méditerranée. Sur la question de savoir s'il faut laisser s'installer davantage de médecins dans une zone donnée, peut-être pourra-t-on obtenir des éléments par l'intermédiaire de la permanence des soins.
Le problème est complexe. Si la solution était facile à trouver, il serait déjà résolu. Mais si je me mets à la place des personnes qui nous écoutent encore à cette heure tardive, je trouve le débat vraiment difficile à comprendre. La réalité que vivent ces personnes est la suivante : il n'y a pas de médecins. En même temps, on leur dit qu'il existe une pénurie de professionnels et que, parmi les mesures permettant d'y remédier, certaines, incitatives, n'ont pas été efficaces, tandis que d'autres, comme les maisons de santé, nécessitent d'avoir des médecins ! Il faut éclaircir ce point. Il est nécessaire de gérer cette pénurie et cette demande, mais, dans l'intervalle, nous devons apporter des solut...
...ionner les patients. Or il est très important d'en parler. Si j'ai souhaité la présence des associations d'usagers, y compris de ceux atteints du syndrome de fatigue chronique, c'est parce qu'il me semble indispensable de les accompagner dans leur recherche de réponses. Il est primordial de leur apporter les réponses qu'ils attendent. La mise en cause de l'aluminium en est une parmi d'autres. La médecine n'est pas une science exacte – en tant que neurologue, je pourrais vous en parler – , il y a beaucoup de choses dont on ignore l'origine. Il faut toujours être modeste en médecine. Les recommandations qui sont faites à un moment donné peuvent s'avérer dix ans plus tard être à l'opposé de ce qu'il fallait faire. En matière de vaccination, je vous rassure, il n'est pas nécessaire d'attendre dix a...
...n, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d'une partie croissante de la population. » En revanche, le collège pense qu'une large campagne d'incitation portée conjointement par les professionnels de santé et les pouvoirs publics, en impliquant les usagers, aurait un impact plus important et plus durable. Cela permettrait aux médecins de proposer à leurs patients une vaccination dans de meilleures conditions tenant compte des données scientifiques – bénéfices, risques, impact épidémiologique – , des caractéristiques du patient ainsi que de ses facteurs de risque – connaissances, croyance, appréhension et préférences.
...santé, non pas pour défendre des intérêts corporatistes, mais pour dire quelque chose de très vrai, à savoir que le conventionnement sélectif est en fait un déconventionnement sélectif. Vous ne pouvez pas forcer des gens à ouvrir un cabinet libéral dans un lieu déterminé en leur disant : « Montez votre patientèle et dans trois ans vous pourrez partir. » Ce n'est pas comme ça que ça marche, ni en médecine, ni dans n'importe quelle activité libérale ! Les gens n'iront pas là où vous voulez qu'ils s'implantent pour ouvrir un cabinet libéral – ou alors, ils ne sont plus libéraux. Compte tenu de la mauvaise répartition de la pénurie, ce qui peut éventuellement résulter d'une telle politique, c'est que les praticiens choisissent de se déconventionner pour pouvoir s'installer là où ils ont vraiment en...
...essaire de fixer une date à laquelle l'obligation serait levée. En outre, la philosophie de l'obligation vaccinale consiste à donner une couverture vaccinale importante et durable à la population. Il s'agit non pas de préserver une génération et de laisser la question en suspens pour la suivante, mais de s'inscrire dans la durée. Il faut travailler sur la confiance et l'adhésion, en incluant les médecins et les soignants. Il est indispensable d'associer les professionnels de santé aux programmes de prévention ainsi qu'au travail pour améliorer la confiance dans la vaccination. Chaque fois qu'on a voulu se passer des professionnels, on a échoué. La campagne vaccinale contre le virus H1N1, qui avait été faite dans les gymnases sans le concours des médecins généralistes, a été un fiasco – on avait ...
...t de dire notre collègue. Certaines personnes affirment – je ne sais pas, encore une fois, mes interventions montrent mes doutes, parce qu'on entend dire beaucoup de choses – qu'elles ont fait vacciner leurs enfants et que ceux-ci ont subi des effets secondaires. Ont-elles raison ou tort ? Je n'en ai aucune idée. Mais peut-on balayer tous les doutes d'un revers de main ? Un tiers du collège des médecins considère qu'il y a peut-être un problème avec les adjuvants aluminiques dans certains vaccins. Là non plus, je ne sais pas, mais ce sont des affirmations qui me posent question. Tout à l'heure, Mme la ministre a dit que les vaccins sont sans danger. Mais tous les scientifiques et tous les médecins savent fort bien qu'ils peuvent causer des effets secondaires. Ce que demandent les Français, c'e...
J'aimerais que ce débat ne donne pas lieu à des règlements de comptes… Le plan d'accès aux soins présenté par Mme la ministre est, de mon point de vue de médecin généraliste rural, très concret. Plutôt que d'en citer toutes les mesures intéressantes, je m'en tiendrai à un seul aspect, très innovant et que j'aime beaucoup : la confiance. En effet, nous avons dû traverser cinq années pendant lesquelles on s'est essuyé les pieds sur la médecine, et en particulier sur la médecine libérale. À cet égard, quelque chose a vraiment changé : on leur fait confiance....
Je vais vous donner des chiffres très précis : 40 % des médecins sortant de faculté ne font pas de médecine, et seulement 10 % des médecins généralistes décident de s'installer.
Mon intervention se fonde sur l'article 58 alinéa 1 relatif au bon déroulement de la séance. On ne peut pas laisser tout dire : il n'est pas acceptable de prétendre qu'on se serait « essuyé les pieds sur la médecine libérale ». Sans même parler des incohérences des discours que nous venons d'entendre, il faut avoir la décence de mesurer ses propos !