Interventions sur "médecin"

89 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

...pas et ne peut pas être bénéficiaire d'un point de vue budgétaire. La santé est forcément déficitaire à court terme, mais ce déficit est largement compensé sur le moyen et le long terme, grâce à la prévention de l'apparition de maladies chroniques ou de cancers. Cette logique a trop souvent été victime de petits calculs d'apothicaire, qui ont conduit les pouvoirs publics à rogner sur le nombre de médecins à former. Madame la ministre déléguée, ce n'est pas la « super sécurité sociale » que vous appelez de vos vœux qui réglera ce problème. Alors que nous traversons une crise sanitaire sans précédent, les inégalités d'accès aux soins se sont renforcées. Avant même cette crise, en 2018, on estimait déjà à presque 10 millions le nombre de Français vivant dans une zone où l'accès à la santé est diffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il vise à demander la remise d'un rapport sur l'impact de la désertification médicale sur l'activité des services d'urgence. Pas moins de 8 millions de concitoyens se trouvent, faute de médecin traitant, dans une situation de détresse sanitaire inacceptable. Contre la désertification médicale, nous avons tout essayé : le Gouvernement a desserré quelque peu le numerus clausus, les élus des collectivités et les médecins en exercice se sont mobilisés pour mailler le territoire de maisons de santé et accueillir les jeunes médecins dans les meilleures conditions. Nous sommes cependant allés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

Les déserts médicaux ont plusieurs causes structurelles : le numerus clausus, qui a entraîné un défaut de recrutement et un vieillissement des professionnels de santé ; l'abandon de plusieurs spécialités par les étudiants, dont la médecine générale, pourtant essentielle au bon fonctionnement de notre système de santé ; le changement de mentalité des nouvelles générations de médecins, qui souhaitent de plus en plus pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée, et ne plus exercer en solitaire. D'ailleurs, pour un départ d'un médecin à la retraite, il en faudrait deux à trois pour le remplacer. La liberté d'installation est l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Certes, les études de médecine sont longues et l'on peut comprendre que nos jeunes médecins soient attachés à la liberté d'installation. Pourtant, leurs études sont financées par les pouvoirs publics et leurs futurs revenus dépendront directement de la solidarité nationale. Dès lors, ne peut-on considérer qu'ils accomplissent une mission de service public ? Certes, notre collègue Guillaume Garot en appelle à une forme de coer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

…mais celle-ci resterait douce : les jeunes médecins seront bien accueillis dans nos territoires. Il n'y a pas de honte à y habiter ; nous y vivons heureux. L'heure est à la régulation et il y a urgence, madame la ministre déléguée ; il faut agir rapidement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

…nous devons demander à l'assurance maladie de prévoir par région une dotation de « lutte contre la désertification sanitaire » pour abonder la rémunération des professionnels de santé en fonction de leur activité dans les zones sous tension. Nous sommes prêts à apporter des solutions concrètes pour remédier aux déserts médicaux, sans pour autant changer l'essence même du statut des médecins, reposant sur la liberté d'installation. Le groupe Les Républicains votera donc contre ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...t pas. L'urgence de la situation incite à adopter cet amendement : mieux vaut se contenter d'un rapport sur le sujet que de finir ce débat sans avoir adopté la moindre mesure. On constate de très grandes souffrances et inquiétudes dans beaucoup de territoires. Dans le Sud-Ouest, entre le Lot-et-Garonne et le Gers, une commune sur cinq a posé des affiches indiquant qu'elle était à la recherche de médecins, ce qui démontre à quel point la situation est critique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

... et nous avons tous conscience du problème de l'accès aux soins. En France, deux systèmes existent : le système régulé, qui comprend l'hôpital, et le système libéral. Or le phénomène de désertification affecte les deux systèmes. La régulation qui caractérise le système hospitalier ne constitue pas forcément une solution, étant donné que, généralement, les mêmes territoires sont sous-dotés tant en médecins libéraux qu'en médecins hospitaliers. À un vrai problème, nous proposons des solutions différentes. Vous êtes pour la contrainte, tout comme le groupe Les Républicains, semble-t-il, tandis que nous sommes favorables à l'incitation : notre but est de rapprocher les médecins des territoires et de les pousser à s'y installer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Prétendre résoudre en deux minutes un problème aussi ancien me paraît peu réaliste. Les études de médecine durent au moins dix ans. On laisse entendre que les jeunes médecins manqueraient de reconnaissance compte tenu de ce qui a été dépensé au cours de leurs études, mais je rappelle que les finances publiques prennent en charge le coût des études supérieures dans tous les domaines. Par ailleurs, il n'est pas vrai que des mesures incitatives s'appliquent depuis longtemps ; les plus importantes sont ...