Interventions sur "média"

801 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...agit de la chaîne de télévision RT. Je ne cherche pas à la défendre, mais il est intéressant de se demander pourquoi des gens la regardent en France. Un exemple : les images des émeutes urbaines à Champigny, qui ont été cachées par la plupart des télévisions de notre pays, sont venues de RT. Cela pose la question de la diversité de l'offre et de cette pensée unique qui imprègne la plupart de nos médias. Si nos compatriotes vont chercher ailleurs de l'information, il doit bien y avoir une raison. En parlant d'offre monopolistique, je note qu'en province, certains journaux voient leurs ventes s'effondrer, divisées par deux ou par trois – le rédacteur en chef d'un journal que je ne nommerai pas m'a dit que ses ventes avaient été divisées par trois en trois ans. C'est bien faute de diversité de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

La technologie a fait apparaître des sites collaboratifs ou coopératifs. Ces acteurs ont leur rôle à jouer pour lutter contre les fausses informations, car ils régulent le système sur le web. Tel est le sens de l'amendement no 216. Quant à l'amendement no 217, il concerne le dispositif qui permettrait au public lui-même de signaler les problèmes ou de déposer une demande par l'intermédiaire d'une plateforme en ligne, sur le modèle de la pré-plainte en ligne. Il s'agit de faire participer le public à la régulation de l'information.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Non, et je vais expliquer pourquoi : certes, c'est dans la loi mais, malheureusement, elle est très peu appliquée ! Je citais le cas Bolloré, mais comme vous suivez la presse et les autres médias, je vous suis sûr que vous avez connaissance, monsieur le rapporteur, des critiques que font les journalistes eux-mêmes s'agissant des pressions qu'ils subissent de la part de détenteurs de parts dans la presse. Ainsi, quand on veut faire taire un ou une journaliste, on achète des parts dans le quotidien où celui-ci ou celle-ci travaille, et on n'en entend plus parler ! Un célèbre propriétaire d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ses au vote des adaptations législatives que nous estimions indispensables, relatives à la transparence de la promotion des contenus sur internet, à une nouvelle procédure de référé, au devoir de coopération, aux nouveaux pouvoirs de régulation du CSA. Mais l'essentiel tient en deux choses. D'abord, ja l'ai toujours dit et je l'ai répété dans la discussion générale, c'est d'abord l'éducation aux médias et à l'information. Sur ce sujet, des rendez-vous ont été pris avec le ministre de l'éducation nationale comme avec vous, madame la ministre de la culture, et des mesures concrètes seront très rapidement proposées. L'essentiel, c'est ensuite le rétablissement du lien de confiance entre les citoyens et les médias. Car ce qui est en jeu, c'est finalement la défiance vis-à-vis du monde politico-mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...» Cette idée devrait être partagée par la majorité, mais elle ne semble pourtant pas totalement irriguer cette proposition de loi. En effet, cet article 5 confère au CSA, c'est-à-dire à une autorité purement administrative, un pouvoir d'injonction à cesser la diffusion à un service audiovisuel. Peut-on imaginer, dans une démocratie, qu'une autorité administrative vienne censurer directement des médias, et ce alors même que l'indépendance de ladite autorité est plus que discutable ? Eh bien, en France, grâce à votre proposition de loi, chers collègues, cela sera possible. Cela se passera tout simplement, en évoquant de potentiels effets sur la sincérité du scrutin. En termes de précision et de clarté de la loi, je ne sais pas si l'on peut faire pire, d'autant qu'une telle disposition ne fait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Même si nous saluons l'inspiration qui a présidé à la rédaction de ce texte et si nous sommes favorables aux articles qui renforcent l'éducation aux médias et l'apprentissage de l'esprit critique à l'école, nous ne pouvons que regretter un résultat qui n'est pas à la hauteur des attentes qu'il a suscitées. La lutte contre les fausses informations constitue bel et bien une nécessité cruciale et l'une des urgences de notre temps, tant celles-ci mettent à mal et délitent la confiance dans nos sociétés démocratiques. Pour autant, le dispositif proposé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

C'est la réalité, chers collègues ! Voulez-vous vraiment confier la compétence en matière de fausses informations à une autorité qui serait juge et partie ? Néanmoins, puisque cet organisme a été choisi par vous, il convient de limiter son pouvoir en en accordant davantage à la défense. C'est le sens de mon amendement, qui allonge le délai accordé aux médias mis en cause pour présenter leurs observations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...ue, toujours en période électorale, il suspende les chaînes d'information. Outre ces actions répressives en période électorale, nous insistons sur la coopération entre les différents acteurs du numérique, qui doivent travailler ensemble pour lutter au quotidien contre les fausses informations, comme cela se fait déjà depuis quelque temps. Il est aussi important de mettre en avant l'éducation aux médias, sur laquelle le texte insiste. Malgré tout ce qui a pu être dit de l'école de la République, il est fondamental que l'éducation forme les élèves à devenir des citoyens. Pour toutes ces raisons, nous voterons cette proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

L'amendement no 101 a pour objet de limiter la détention de plusieurs médias par un même propriétaire ou actionnaire. Il s'agit de lutter contre la concentration dite « horizontale » en mettant fin à la possibilité pour une même personne physique ou morale de détenir plusieurs supports médiatiques différents. Ce faisant, on assurerait l'expression de la pluralité des opinions, on lutterait contre les monopoles et l'on garantirait l'indépendance journalistique. Les grands...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Le présent amendement tend à limiter la concentration horizontale dans le domaine médiatique. Concrètement, il s'agit d'empêcher qu'un même actionnaire ou groupe d'actionnaires possède plusieurs formats de supports médiatiques identiques – journaux ou radios, notamment. Est-il nécessaire d'indiquer les méfaits d'une telle concentration ? Je le ferai, par précaution. La logique de mutualisation des coûts qui peut être appliquée à plusieurs médias de même type tend bien évidemment à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, rapporteur :

Vous souhaitez, de part et d'autre de l'hémicycle, durcir les règles régissant les concentrations dans les médias. Au risque de me répéter – mais c'est ce que vous faites vous-mêmes – je vous invite à attendre les résultats de la mission d'information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle dont M. Bournazel est le président et Mme Bergé la rapporteure. Sur le fond, je voudrais partager avec vous une préoccupation, qui permettra peut-être de nourrir notre réflexion d'ici à ce que nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

On entend sans cesse que les médias et les journaux régionaux s'effondrent, parce qu'il n'en reste plus qu'un dans une région… Mais il faut savoir raison garder ! D'abord, il existe encore des journalistes qui conservent leur éthique et leur pratique professionnelle quel que soit l'actionnaire du média pour lequel ils travaillent. Ensuite, certains groupes ont permis la survie de certains médias. Attention donc à ne pas caricature...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Nous examinons aujourd'hui deux propositions de loi sur les fausses informations. Or l'information à l'échelle industrielle, automatisée, dont vous parlez est produite principalement par les grands médias d'information audiovisuelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Si l'on voulait s'attaquer à la source, il nous aurait semblé plus logique de commencer par ce débat. Comment faire en sorte qu'une information de qualité puisse être produite ? Quels moyens donner aux journalistes et aux médias pour qu'ils puissent faire un travail pluraliste ? Dans ce cadre, on aurait pu trouver aussi le moyen de lutter contre la diffusion massive de fausses informations en toute période, et pas seulement en période électorale. D'une certaine manière, votre proposition de loi marche sur la tête : vous mettez la charrue avant les boeufs pour répondre dans l'urgence à une commande politique, car il fau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Cela vous fait passer de nouveau à côté de l'essentiel. Il faut un débat sur les médias, sur la presse, sur les conditions de production. Voilà ce que nous devrions faire, plutôt que d'examiner à la va-vite cette proposition de loi, parce que cela a été décidé par le Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'article 5 bis est rédactionnel, mais il me permet de me pencher sur l'article 42-1 de la loi du 30 septembre 1986 qu'il vient modifier. Cet article prévoit la possibilité pour le CSA d'enjoindre à un média audiovisuel de suspendre la diffusion de programmes ou de publicités. C'est sur ce fondement que le CSA a sanctionné la chaîne de télévision C8 et son émission « Touche pas à mon poste ! », notamment parce que son présentateur avait eu des gestes plus que déplacés. Bien que cette émission ne soit pas vraiment ma tasse de thé, cette affaire doit nous pousser à réfléchir au rôle que nous voulons do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...d pour dire qu'il convient de manier avec une très grande prudence la liberté de la presse et la liberté d'opinion. Or il y a quelque chose d'extrême dans le pouvoir que l'article 6 octroie au CSA. J'ai bien entendu que le CSA est indépendant, qu'il a coupé le cordon ombilical avec le pouvoir politique, etc. Mais on veut ici lui permettre de résilier unilatéralement la convention conclue avec un média étranger ou sous influence étrangère si ladite convention porte atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. En lisant cela, on se dit que la France doit être en guerre avec un pays susceptible d'utiliser un tel média pour aller contre les intérêts de la nation. Sur quoi l'article se fonde-t-il pour juger de cette atteinte ? Sur du contenu, c'est-à-dire sur la ligne éditoriale. On voit bien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... laquelle, chacun en conviendra, l'information n'est pas très équilibrée, pour dire le moins – que je juge personnellement contraire aux intérêts de la nation : vous voyez combien ce jugement est subjectif, comme le sera d'ailleurs celui du CSA. Et voilà que l'on introduit tout à coup, par le biais de cet article, une vision quelque peu « otanesque », pardonnez-moi l'expression, de la gestion des médias et de la liberté d'opinion. Je ne suis pas d'accord. S'il faut que des décisions aussi graves soient prises, elles doivent l'être par la représentation nationale, en fonction du péril estimé que représente un média au service d'un pays étranger, mais non par le CSA !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...Saddam Hussein, une information dont nous savons depuis qu'il s'agit de fake news dont la diffusion a été organisée ? Si ce discours me gêne, c'est qu'en réalité, vous donnez au CSA, je le redis, un droit de censure géopolitique qui sera utilisé de façon extrêmement variable selon l'origine de la chaîne concernée, sans que le lien avec nos intérêts nationaux soit toujours bien établi. Ainsi, les médias américains, au moment de la guerre en Irak, essayaient – de façon totalement contraire aux intérêts de notre nation – de nous convaincre d'intervenir. Un tel problème ne peut pas être traité par le CSA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...force les pouvoirs du CSA en lui permettant de demander au juge la suspension de la diffusion d'un programme. Cette nouvelle prérogative est encadrée et vise à répondre à une situation bien circonscrite : la diffusion de fausses informations qui porteraient atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. De plus, cette nouvelle possibilité de saisine du juge vise une catégorie bien spécifique de médias : ceux qui sont contrôlés par un État étranger. Nous ne pouvons rester passifs devant la diffusion de certains programmes, qui propagent des données fausses ou manipulées dans le but de déstabiliser nos institutions. Il reviendra au juge administratif d'évaluer si la diffusion d'une chaîne présente un risque pour notre démocratie ; si ce risque était avéré, le juge pourra ordonner à l'ensemble ...