Interventions sur "médicale"

1041 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

Je souhaite vous demander une précision, madame la ministre. Nous avons évoqué la recertification pour différentes professions médicales. Quid des professionnels hospitaliers, notamment les médecins hospitaliers et les infirmiers publics, qui réclament eux aussi un accès à cette certification ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Le présent amendement propose que parmi les critères de sélection retenus pour accéder en deuxième ou troisième année de médecine, pharmacie, odontologie ou en maïeutique figure le projet professionnel d'un étudiant qui s'engage à exercer en zone sous-dense. Nous cherchons tous des mesures pour lutter contre la désertification médicale : en voilà une simple et facile à mettre en place. S'opposer à cet amendement au motif que le choix ne peut se faire en début du cursus de formation serait incompréhensible. C'est même tout le contraire : plus on s'y prend tôt, plus on peut encourager les vocations, la construction de projets et, en définitive, l'attrait pour les territoires sous-denses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la ministre, vous nous parlez d'organismes privés de formation à but lucratif, sans lien avec l'industrie. Pouvez-vous déjà nous livrer certains éléments d'appréciation, notamment en matière de coût ? Combien de médecins par an pourront être recertifiés à la fréquence que vous souhaitez définir ? Quel impact aura cette disposition sur le nombre d'heures médicales disponibles, sachant que l'accès aux soins est un problème majeur ? Comment évaluez-vous les conséquences organisationnelles et financières de l'exigence de recertification ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...aintien des compétences, elle doit aussi s'inscrire dans une double perspective : assurer la qualité de notre système de soins et favoriser l'accompagnement global des patients. Tel est le sens de l'amendement. Au cours de leur tour de France des hôpitaux, les parlementaires communistes ont pu mesurer à quel point les professionnels de santé, les soignants et ceux qui exercent une profession paramédicale ont peu de temps disponible à consacrer à la formation professionnelle. Un grand plan de formation et de qualification des personnels soignants et non soignants nous semble pourtant indispensable. Nous appelons votre attention sur ce point : si nous voulons lutter contre le mal-être au travail ou la violence institutionnelle, nous devons ménager aux personnels un temps de formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Mme la ministre nous a expliqué à plusieurs reprises que, si nous empilions dans le texte les problématiques médicales et médico-sociales, ainsi que les problèmes de diagnostics et de traitements, nous ne parviendrions qu'à en oublier certains tout en produisant des listes interminables. J'appelle toutefois votre attention sur la question spécifique des antibiotiques et de l'antibiorésistance, qui peut constituer un fléau pour l'humanité, puisque la recherche va moins vite que le développement des résistances. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...ême constat : les médecins français ne sont pas assez sensibilisés à la pharmacovigilance. Le rapport de la mission dédiée à la surveillance et à la promotion du bon usage du médicament, rédigé en 2013 sur commande du ministère de la santé, dénonçait déjà le fait que la France, qui fait figure de mauvais élève européen en matière d'usage rationnel du médicament, est aussi le pays dont les études médicales préparent le moins à la formation, à la prescription et à la gestion de la réponse thérapeutique aux médicaments, ceci sur trois points : le nombre d'heures dévolues à ce sujet, le contenu des enseignements et surtout sa préparation au cours du cursus des études. L'article 3 vise à maintenir un haut niveau de compétences tout au long de la carrière professionnelle. Y inclure la pharmacovigilanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

Je voudrais rebondir sur ce qui a été dit tout à l'heure concernant la procédure devant la HAS. Cette autorité encadre la certification des établissements de santé, mais également l'accréditation des professions à risque. On pourrait envisager de lui confier directement la mise en oeuvre de la procédure de la certification des professions médicales. Tel est l'objet de l'amendement no 318. Lorsque j'avais présenté l'amendement no 317 en commission, vous m'aviez dit, madame la rapporteure, qu'il ne fallait pas adresser d'injonctions au Gouvernement. Or, il ne s'agit pas d'une injonction, mais d'une proposition de concertation globale avec l'ensemble des ordres et des syndicats concernés par ces procédures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Le présent amendement vise à intégrer au programme de la première année de médecine des maladies méconnues comme l'endométriose et la maladie de Lyme, ce qui signifie que la plupart des médecins généralistes n'ont pas reçu de formation initiale ni, plus tard, spécialisée, sur ces pathologies. Ces lacunes du contenu pédagogique de la formation médicale ont des répercussions directes sur les patients. Ainsi l'association Endofrance estime que l'endométriose fait l'objet de retards de diagnostic de l'ordre de sept à neuf ans, entraînant une prise en charge bien trop tardive. La pénurie de gynécologues médicaux – leur nombre passera en 2019 sous la barre de 1 000 pour 28 millions de femmes – n'arrange en rien ces retards de diagnostic. Pourriez-v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Cet article 1er réécrit entièrement l'article L. 631-1 du code de l'éducation et modifie le mode d'accès aux études médicales. Il est primordial que le calendrier des réformes soit cohérent, sous peine de mettre en place des dispositifs d'accès aux études qui devront être amendés l'année suivante pour tenir compte de la réforme du lycée et du baccalauréat. C'est pourquoi, à la fin de l'alinéa 32, nous proposons de substituer à l'année 2020 l'année 2021.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Nous sommes en train de rénover le premier et le deuxième cycles d'études médicales, alors que le troisième est en chantier – rien n'est encore – et que la réforme du bac, quant à elle, est à peine mise en oeuvre. Comme nous sommes confrontés à des difficultés de calendrier, nous proposons un report de cette réforme d'une année, de 2020 à 2021, pour que tout soit en ordre de marche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

...iale du projet de chaque étudiant ainsi que de son parcours. J'appelle votre attention sur ce point, madame la ministre : il faut bien veiller à ce que tous les territoires puissent y trouver leur compte en fonction de leurs besoins respectifs. Je pense notamment à ma région, la Corse, où, en raison de l'absence de CHU, cas unique dont nous reparlerons, il n'existe pas de deuxième cycle d'études médicales. L'affectation en troisième cycle par subdivision territoriale doit donc prendre en compte ce territoire insulaire, qui n'est aujourd'hui pas représenté dans les formations de deuxième cycle, en raison, également, de l'absence d'une faculté de médecine à Corte. En attendant une solution pérenne à cette absence de CHU, je souhaiterais que le Gouvernement garantisse que des conventions suffisant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

... de grandes annonces et que toutes les dispositions qui les précisent sont renvoyées soit à des décrets, soit à des ordonnances. En d'autres termes, le fond nous échappe complètement. Ce fut le cas, hier, avec votre proposition de réforme du numerus clausus et de la première année commune aux études de santé, c'est le cas, aujourd'hui, avec cet article 2, qui réforme le deuxième cycle des études médicales et supprime les épreuves classantes nationales, les fameuses ECN. En effet, actuellement, l'orientation par spécialité et par centre hospitalier universitaire de rattachement repose sur un classement établi sur la seule base du résultat obtenu par chaque étudiant aux ECN. L'article 2 propose la suppression de ces épreuves, pour faire reposer la procédure d'affectation sur un ensemble de critère...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...e : aujourd'hui, onze ans sont nécessaires pour devenir médecin généraliste. Mais la pression est de plus en plus forte sur ceux qui choisissent ce métier, et le temps que le médecin peut consacrer à ses patients de plus en plus réduit. Combien de médecins sont obligés d'aller très vite ? La dimension humaine manque de plus en plus : or elle n'est pas forcément innée. Au cours de cette formation médicale très longue, et particulièrement lors des premières années, il est essentiel de mettre l'accent sur la dimension humaine – la relation au patient et le respect de la personne – , qui doit s'apprendre. Nous devons aborder cette question dans le cadre de ce débat sur le troisième cycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

Madame la ministre, comme je l'ai dit hier, cette suppression des ECN était nécessaire : vous l'avez faite, et plusieurs générations d'étudiants vous en sauront gré. Je me pose néanmoins deux questions. La première porte sur l'orientation des étudiants, une fois qu'ils auront été évalués pour entrer en troisième cycle. Comment les orienter vers les disciplines médicales en tension, notamment la médecine générale, dont les praticiens font le plus défaut aujourd'hui ? L'un des méfaits des ECN était de reléguer la médecine générale en queue de classement : elle n'attirait pas les meilleurs éléments de nos facultés de médecine. Ma second question relaie l'inquiétude, déjà exprimée, quant à l'amendement adopté en commission visant à imposer des contraintes aux étud...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Leclerc :

Je souhaite revenir sur le relèvement du numerus clausus, nécessaire pour échapper à la désertification médicale qui menace nos territoires. Parmi les professions médicales, il en est d'autres pour lesquelles le nombre de places en formation n'est pas suffisant. Nous avons tous connaissance d'étudiants en kinésithérapie, obligés de partir en Belgique faute de places en France. Quelles réponses apporter à ces étudiants qui viennent nous voir, dans nos permanences, souvent très démunis ? Quel désarroi de voi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...us proposons de remplacer le système actuel par des épreuves classantes régionales, qui favoriseraient l'ancrage des futurs jeunes médecins dans les territoires, en particulier là où l'offre de soins est déficitaire. En effet, une régionalisation du classement de l'internat favoriserait une meilleure adéquation entre les postes d'internes offerts et les particularités régionales de la démographie médicale. Cette mesure permettrait d'endiguer le phénomène de fuite en faveur des régions les mieux dotées et de sédentariser davantage les étudiants en médecine dans leur région de formation. Ces épreuves régionales seraient ouvertes aux étudiants ayant validé leur deuxième cycle d'études médicales dans la région concernée et elles pourraient être ouvertes dans deux autres régions. Ainsi, un étudiant po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...our faire passer aux salariés la visite de reprise obligatoire après des arrêts de travail de plusieurs semaines. Si le salarié reprend son travail sans avoir passé cette visite et qu'il est ensuite victime d'une maladie ou d'un accident du travail, son employeur peut être poursuivi pénalement. Il est donc important que les médecins du travail soient suffisamment nombreux pour assurer les visites médicales de reprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

... pour la validation du deuxième cycle. Il permettra de faire découvrir la profession à l'étudiant tout en lui apportant une expérience utile. Par ailleurs, il sensibilisera l'ensemble des étudiants aux enjeux de la médecine générale libérale, alors qu'un élève sur cinq effectue l'intégralité de son externat en milieu hospitalier. Enfin, cet amendement permettra de lutter contre la désertification médicale, en donnant envie aux étudiants de choisir la médecine générale et de s'installer dans nos zones rurales, où le manque de médecins généralistes libéraux est de plus en plus inquiétant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

Dans la suite logique de ma proposition sur l'entrée dans les études médicales, cet amendement vise à ajouter à l'expertise des connaissances et des compétences, cette notion de savoir-être ou d'empathie, qui me paraît essentielle dans la relation future entre le médecin et le patient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...ins exerçant en libéral. Si demain, nous voulons toujours des médecins qui exercent selon différents modes, dont le mode libéral, il importe de graver dans le marbre de la loi le principe selon lequel les stages pourront être effectués indistinctement à l'hôpital public, en libéral, dans l'hospitalisation privée et dans le secteur médico-social, afin de couvrir la totalité du champ de la pratique médicale.