Interventions sur "métier"

130 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...c eux. De la même manière, pour Parcoursup, à peine avions-nous eu le temps de finir nos polémiques ici que, déjà, des gens proposaient, pour 200 ou 300 euros, d'aider les jeunes à rédiger les CV et autres documents. À chaque fois que l'on ouvre un espace à la marchandisation, ils se jettent dessus. Mais là, il s'agit de la vie des gens, de la reconnaissance qu'ils ont d'eux-mêmes, à travers les métiers qu'ils savent pratiquer. Ces personnes arrivent avec un certificat de compétence valable pour cinq ans. Or la durée de vie d'un modèle automobile est de sept ans. Autrement dit, le travailleur est comme un animal avec une laisse, accroché à son poste de travail, parce qu'il sait faire une ou deux choses, parce qu'il détient une compétence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Avec une bonne qualification, il y a toujours un temps d'adaptation au poste de travail. Arriver sur un poste et savoir tout faire, cela n'existe pas, dans aucun métier. Il y a toujours un temps d'adaptation. Les certificats de compétences, s'ils venaient à se développer, seraient la première marchandise vendue par certaines entreprises. J'ajoute que l'État doit garder la main sur ces formations. N'acceptez pas, comme il est écrit en filigrane dans le texte, les écoles d'entreprises repeintes en CFA d'entreprises. Parlez avec les fédérations patronales, par ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...r mon bac. Les miens étaient, disons, des cadres intermédiaires. J'ai dit : « Et maintenant, qu'est-ce que je fais ? » On m'a répondu : « C'est toi qui sais : c'est toi qui as le bac ! » Dans beaucoup de milieux, le premier problème qui se pose, c'est la non-visibilité du monde : on ne sait pas, on ne connaît pas, et c'est la raison pour laquelle on fait comme papa ou comme maman, parce que leur métier est bon et honnête, etc. – vous connaissez tout cela. Il faut donc que la possibilité de l'orientation cesse d'être une espèce de gare d'aiguillage pour flux d'individus…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...la n'existe pas ; une qualification régionale n'a aucun sens ! Le point de départ est une qualification collective. Nous ne voulons pas que le marché se charge de planifier les formations, surtout quand on voit l'échec que représente déjà l'incapacité des élites à comprendre ce qu'est un enseignement professionnel. Savez-vous que les départements côtiers n'ont pas tous un lycée professionnel des métiers de la mer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Notre collègue Jean-Luc Mélenchon vient de défendre une motion de rejet préalable avec le talent oratoire qu'on lui connaît. Je suis un peu étonné : dans ses propos, dans son analyse, certains faits m'interpellent. Pourquoi n'y a-t-il pas de lycée professionnel des métiers de la mer dans la région PACA, alors que M. Mélenchon a été ministre délégué à l'enseignement professionnel entre 2000 et 2002 ? Cela ne date pas d'hier !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Qui, en effet, a créé la carte d'étudiant des métiers ? Ce n'est pas M. Mélenchon : c'est la loi du 28 juillet 2011,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...ai déposé des amendements pour essayer de l'enrichir. Elle améliore certains éléments, comme la portabilité des droits ou l'accompagnement du salarié. Monsieur Mélenchon, je ne suis pas du tout d'accord avec vous sur la question de la qualification nationale. La dentelle de Calais se fera toujours à Calais, le mouchoir de Cholet à Cholet et les pipes de Saint-Claude à Saint-Claude. Pour tous ces métiers, la qualification ne pourra être que territoriale, puisqu'ils n'existent pas ailleurs. Tout ne peut pas se faire au niveau national. Enfin, madame la ministre, votre loi va changer plusieurs choses, en confiant la formation non plus à la région mais aux branches. Je tiens à vous alerter sur le danger de cette transition. Il ne faudrait pas qu'il y ait un creux pendant six, huit ou dix mois, le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...de coût du contrat et de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, GPEC, structurée. Que deviendront les apprentis des autres branches – celles qui ne seront pas en mesure de tenir ces missions – et ceux qui ne sont couverts par aucune d'entre elles ? Comment quatre cents branches feront-elles mieux que dix-huit régions qui, elles, couvrent l'ensemble du territoire national et de ses métiers, qui plus est dans un contexte où l'on ne sait même pas ce qui sera pris en compte dans le coût du contrat ? Vous prenez des options bien risquées sur le déploiement d'une politique sensible aux changements. Souvenez-vous des baisses massives en 2014, quand le précédent gouvernement s'était amusé à revoir les financements ! Quant aux régions, vous leur reprenez une compétence – une première dep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...ales et de l'État ? Avant de donner des leçons aux autres, il faut balayer devant sa porte : le public ne peut plus éviter l'apprentissage. C'est un sujet compliqué mais essentiel. Parmi les nombreuses figures que j'ai rencontrées en travaillant sur ce projet de loi, il y a le directeur du centre de formation d'apprentis, CFA, de Roville-aux-Chênes, dans les Vosges, spécialisé notamment dans les métiers liés aux espaces verts. Jusqu'à aujourd'hui, la région Grand Est aidait les communes pour l'embauche d'apprentis ; demain, puisque vous retirez l'apprentissage aux régions, celles-ci se retireront également de ce genre d'aides. Qui viendra compenser cette perte ? Les branches ? L'État ? Cela m'étonnerait. Ainsi, vous ne réglez pas le problème de l'apprentissage dans le public, mais vous allez le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

...rrence de plus en plus féroce. Notre devoir est de protéger la personne en lui donnant les moyens d'évoluer plutôt que de protéger des emplois qui finiront par disparaître. Deux chiffres suffisent à nous en persuader : 60 % des emplois de 2030 n'existent pas encore aujourd'hui, et le taux de chômage s'élevait à 8,9 % le mois dernier alors que près de 300 000 emplois sont non pourvus dans certains métiers dits « en tension ». Alors oui, la bataille que nous devons mener ensemble, est bien celle de la montée en compétences des citoyens grâce à l'éducation et à la formation ! Investissons dans le capital humain, comme le préconise l'économiste Gary Becker – mentionné par la présidente de notre commission. « L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde », tels étaient les mots de N...