Interventions sur "métier"

353 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Il ne faudrait pas laisser croire, monsieur le ministre, que les dérogations seraient accordées pour ainsi dire à la tête du client par les chambres de métiers. Je voulais seulement préciser à mes collègues qu'un arrêté définit précisément les conditions de dérogation. Certes, ce n'est pas vous qui l'avez pris ; c'est un arrêté de la direction générale des entreprises (DGE), en date du 25 septembre 2017, et qui fixe bel et bien des conditions précises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, rapporteur général :

...re. Malheureusement, la vie de l'entreprise est une affaire bien plus compliquée. Ce stage, mais aussi l'accompagnement, le réseau, les amis, les parents, celui qui vous a formé, etc., tout cela participe à une constellation dont dépendra votre succès ou non. Mais mettre toutes les clés du succès dans ce stage me paraît exagéré. J'y vois aussi la marque d'une certaine vision paternaliste de notre métier : cela revient à inverser la charge de la preuve sur le dos du pauvre artisan, convaincu de n'avoir aucune chance de réussir s'il ne suit pas ce stage… Il faut que nous changions notre philosophie collective. Ce texte est conçu pour inciter et pour responsabiliser. Il vit aussi de notre débat, dans lequel nous insistons sur l'utilité de ce stage. Mais, s'il vous plaît, donnons aussi un peu plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Forissier :

Je suis très sensible à l'argument de la responsabilisation évoquée par nos rapporteurs comme par le ministre : il faut responsabiliser les acteurs des chambres de métiers lorsqu'ils accompagnent, il faut responsabiliser les créateurs d'entreprises, d'accord. Mais, à ce moment-là, pourquoi n'imaginez-vous pas – je sais que cela ne plaira pas à Bercy – une petite incitation fiscale, ou un système de déduction, qui permettrait tout à la fois de responsabiliser et de sensibiliser les intéressés ? Je suis sensible à la responsabilisation, mais je trouve qu'il manque u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Sommer, rapporteur :

...t dans la durée des porteurs de projets. Il n'y a donc pas de confusion sur le sujet. En tant que vice-président de la région Franche-Comté, chargé des questions économiques, j'ai beaucoup travaillé avec l'ensemble du réseau d'accompagnement des entreprises. Je sais comment il fonctionne et quels sont ses besoins. Je sais aussi que l'accompagnement prodigué par France Active ou par la chambre de métiers peut faire évoluer le projet porté par les créateurs quand ils arrivent. Ce n'est pas le stage lui-même qui le permet, mais l'accompagnement permanent par les développeurs des différentes structures. Voilà ce qu'il faut, à mon avis, absolument privilégier. Dans une autre vie, j'ai donné des cours d'économie et de gestion d'entreprise. Il m'arrivait de m'adresser à des porteurs d'un projet de cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Sommer, rapporteur :

Sous réserve de la délibération en séance publique, la suppression de l'obligation de stage est acquise. Quant à la gratuité, pour ma part, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Je suis attaché à ce que l'offre de formation des chambres de commerce et des chambres de métiers se développe en direction des chefs d'entreprise et se diversifie afin d'être plus adaptée ; mais passer du temps, apprendre, bénéficier de formateurs, tout cela a une valeur. Le prix doit bien entendu rester modique, afin que le stage, comme la formation en général, soit accessible au plus grand nombre ; mais le rendre gratuit reviendrait, en quelque sorte, à dévaloriser l'action même de format...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Sommer, rapporteur :

Nous sommes tous d'accord sur le fait que la formation des créateurs d'entreprise et leur accompagnement sont essentiels, et nous avons, en ce sens, confirmé ce que devait être la mission des chambres de métiers et des CCI. Mais dans ce cas, faisons confiance aux acteurs pour mettre en place des solutions adaptées, sinon nous en viendrons à légiférer sur le contenu des stages, et les heures à y réserver sur la fiscalité, voire les langues étrangères ! La loi doit en rester aux grands principes ; c'est aux acteurs de terrain de s'adapter ensuite et d'offrir aux entreprises le meilleur service possible. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

La suppression des stages vise à fluidifier la création d'entreprise, ce que j'entends. Nous proposons donc de les remplacer par des QCM qui pourraient être gérés par les chambres de métiers et les CCI et qui permettraient aux créateurs d'entreprise d'évaluer leurs carences, un peu à l'image des tests de code pour le permis de conduire. Les résultats de ces tests n'auraient rien de discriminant mais serviraient de signaux d'alerte en permettant à un futur chef d'entreprise de se rendre compte qu'il souffre de lacunes trop importantes pour pouvoir mener à bien son projet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Sommer, rapporteur :

Votre souci de voir chaque créateur d'entreprise le mieux accompagné possible, selon ses lacunes et ses besoins, est tout à fait louable. Mais c'est le métier même des chambres de métiers. Lorsqu'un créateur s'est enregistré, les chambres sont là pour lui proposer un accompagnement, sous forme d'un QCM ou autre. Je le redis, la loi ne peut pas tout écrire, il faut laisser aux chambres consulaires la liberté de construire leurs actions en fonction du territoire et des acteurs eux-mêmes. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlga Givernet :

L'article 4 supprime l'obligation de suivre un stage de préparation à l'installation, qui devient donc facultatif. Lever l'obligation ne rend pas ce stage inutile, a fortiori dans le cas d'une première installation. Nous considérons donc que les chambres des métiers et les chambres de commerce doivent transmettre toutes les informations concernant ce stage. Tel est l'objet de mon amendement CS1450.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Afin de permettre aux entrepreneurs de disposer des qualifications requises, ces derniers pourront commencer leur activité à leur convenance et choisir d'être accompagnés durant les deux années suivant la création de leur entreprise par les chambres de commerce et les chambres de métiers, tenues d'organiser des stages d'initiation et ainsi replacées au coeur du dispositif. Mais il me semble important de prévoir cette formation obligatoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, rapporteur général :

Nous sommes tous favorables à ce que la formation des artisans en devenir soit améliorée. Mais il faut tout de même bien réaliser ce qui est proposé dans cet amendement : nous forcerions les chambres de métiers et d'artisanat à produire une notice d'informations, et à appeler ou envoyer un courrier électronique. Ce qui reviendrait à s'immiscer dans leur administration quotidienne et surtout à les obliger à recenser toutes les possibilités existantes de formation à destination des chefs d'entreprises artisanales ou commerciales, pour en informer les artisans. Autrement dit, on leur créerait des obligati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Vous vous êtes demandé, monsieur Dharréville, ce qui pourrait déclencher, d'un seul coup, la création de 60 000 nouveaux postes d'apprentissage dans l'artisanat au cours des quatre prochaines années. C'est, tout simplement, l'instauration du coût au contrat. Cette mesure permettra, mathématiquement, aux chambres de métiers et de l'artisanat de développer l'apprentissage dans leurs centres de formation. Ce développement était bloqué jusqu'à aujourd'hui, car le système est malthusien – nous allons vous le démontrer lorsque nous en discuterons à nouveau. Je prendrai un exemple, que Mme la ministre n'a pas évoqué et qui me tient à coeur : celui des compagnons du devoir et du tour de France, qui constituent, vous le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

...omaine, l'avait fait. J'avais d'ailleurs engagé, à l'époque, une initiative parlementaire en ce sens. Je pense que cela constitue une solution et présente un réel intérêt. Pourquoi ? Certains jeunes, aujourd'hui, en particulier au niveau bac + 2, se trouvent en échec ; leur parcours universitaire ne leur offre aucune solution. Beaucoup d'entre eux se tournent alors vers l'apprentissage, dans des métiers auxquels ils n'avaient jamais pensé, comme j'ai pu le constater sur le terrain. Des jeunes, à qui l'on a dit, par exemple, « tu seras médecin, mon fils », n'atteindront jamais cet objectif, non pas parce qu'ils sont mauvais mais parce qu'il y a des concours, des systèmes de sélection. Je pense à un jeune qui a jeté son dévolu sur un BTS de plasturgie et qui, demain, sera ingénieur par la voie de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

… ils apprennent un métier avec leurs mains. Ces jeunes, qui ont souvent été en difficulté scolaire, retrouvent de la considération et renouent avec la réussite. Prenons le temps de voir le bon côté des choses. Quant à l'équilibre naturel, au juste équilibre à trouver entre l'entreprise et le jeune, les barèmes que nous appliquons aujourd'hui pour les entreprises permettent de l'atteindre : l'entreprise investit sur un je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Retrouvons un équilibre, permettons aux jeunes d'apprendre vraiment leur métier et, surtout, arrêtons de nous apitoyer sur le sort de jeunes qui ne sont pas du tout à plaindre. On voit qu'ils sont heureux de faire ce qu'ils font ; regardez autour de vous et allez rencontrer des apprentis, monsieur Quatennens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...ans le parcours d'apprentissage. Mais, dans la même promotion, il y avait des entreprises qui ne faisaient absolument pas les efforts nécessaires. Nous devons avoir l'objectif d'améliorer les choses et de permettre une meilleure implication des entreprises dans la réussite des jeunes, y compris dans la préparation de leur diplôme. En effet, les apprentis préparent un diplôme avant d'apprendre un métier. Là est votre erreur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

...cisé votre pensée. Vous êtes dans la caricature. Personne n'a dit être opposé à l'apprentissage. Personne n'a dit cela, nous ne l'avons pas dit. Nous rencontrons des apprentis, nous aussi, et nous voyons que les choses peuvent ne pas être aussi simples. Ce n'est pas la panacée, ce n'est pas la grande joie ! Certaines orientations vers l'apprentissage sont subies, y compris s'agissant du choix du métier que le jeune apprend. Le système ne fonctionne pas toujours très bien. Par ailleurs, la question de la maturité des jeunes gens et des jeunes filles se pose. Certains sont parvenus à un point de maturité leur permettant d'aborder cette phase d'expérience professionnelle et de formation théorique plus facilement que d'autres. Vous caricaturez l'apprentissage, chers collègues de la majorité. Nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

J'ai organisé le tour de France de l'apprentissage dans ma circonscription. J'ai vu des centaines de jeunes dont la vie tout entière a été transfigurée par l'apprentissage d'un métier, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

… par l'acquisition de la capacité à exercer une expertise et à jouer un rôle social fort, ainsi que par une ambition très forte de réussir dans la vie, éventuellement en créant leur entreprise, leur commerce ou leur atelier d'artisan. L'apprentissage, je crois, constitue la meilleure voie pour toucher du doigt une expertise, un métier, un savoir-faire, et pour se projeter dans la vie réelle.