Interventions sur "métier"

353 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Les classes prépa-métiers semblent inspirées du dispositif prévu par la loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, supprimé par la précédente majorité avec la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. Ce dispositif proposait aux élèves une découverte approfondie des métiers et des formations dè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

En raison du caractère exceptionnel du redoublement, les mesures proposées auraient pour effet de faire entrer les jeunes très tôt dans le dispositif, et le manque de maturité pourrait véritablement constituer un handicap. Y passer deux ans n'amènerait pas forcément les jeunes à une meilleure projection dans l'avenir ni à une meilleure connaissance des formations et des métiers. En outre, il importe, me semble-t-il, d'assurer l'acquisition du socle commun. Peut-être faut-il plutôt recourir à des pédagogies différenciées, mettant en avant la mini-entreprise et aidant les jeunes à entrer dans le concret, notamment dans les programmes de technologie, ce qui me semble constituer une piste bien plus favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Le nombre des décrocheurs augmente, et ils décrochent de plus en plus tôt. Chaque année, 160 000 jeunes sortent du système scolaire sans qualification ou sans diplôme de l'enseignement secondaire. C'est pourquoi nous vous proposons d'instaurer, à l'image de ce qui existe dans les classes « sport-études », des classes « études-métiers ». À ce moment de la scolarité, il faut encore consolider les bases scolaires ; mais pourquoi ne pas donner à un jeune en train de décrocher la possibilité de découvrir les métiers dès la classe de quatrième ? En 2013, on m'avait opposé que le système ne fonctionnait pas ; en effet, voté en 2011 et mis en place en 2012, il ne donnait pas encore de résultats. Mais il faut aller dans ce sens pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...décrocheurs, je peux dire que souvent, dans les collèges, on veut évacuer les élèves qui posent problème en classe. Autoriser l'apprentissage en quatrième, ce n'est absolument pas une mesure de prévention du décrochage scolaire ; celle-ci doit se faire dans les collèges, dans les classes, et certainement pas en envoyant à l'extérieur les jeunes en difficulté. Nous avons réintroduit les « prépas-métiers » en classe de troisième parce que cela nous paraissait nécessaire, mais il serait parfaitement contre-productif de les ouvrir aux élèves de quatrième. Cela irait à l'encontre du développement du jeune et de son projet professionnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

L'objectif n'est pas que des élèves de quatrième occupent un emploi ; il s'agit de leur permettre de découvrir des métiers, de leur ouvrir des portes. Ils continueraient d'avoir des cours, le matin par exemple, mais ils pourraient, l'après-midi, découvrir qui une gendarmerie, qui d'autres métiers… Nous ne proposons pas du tout de les orienter dès la quatrième, mais de susciter chez eux une réflexion qui leur permettrait, ensuite, de s'orienter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...on, soit à partir de seize ans, soit dès quinze ans pour les mineurs qui justifient avoir accompli la scolarité du premier cycle de l'enseignement secondaire. Nous proposons sa suppression, car il y a, je crois, des limites à ne pas dépasser : les mineurs doivent être protégés – nous avons tous été adolescents et nous comprenons les risques encourus à ces âges. Les conditions de travail dans les métiers de la restauration sont difficiles. Le législateur doit donc se montrer particulièrement prudent ; or, une fois de plus, vous écoutez les entreprises bien plus que les jeunes. Il serait intéressant de se pencher sur le nombre de ruptures de contrats d'apprentissage dans les métiers de la restauration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

...u'il ne réussit pas à intégrer. Ne souhaitant pas aller en université, car l'accompagnement y est moins individualisé, il préfère accepter la proposition de mention complémentaire faite par son lycée. Pensant avoir atteint le niveau, il postule à nouveau, cette année, en réitérant les mêmes voeux, sans plus de vision de son avenir. On voit bien, à travers ce cas concret, que l'information sur les métiers, sur les formations et sur leurs débouchés, et l'accompagnement dans la connaissance de soi ont fait défaut. Grâce au présent article, mais aussi aux nombreuses autres mesures contenues dans le projet de loi, notre ambition est triple. En confiant l'information sur les métiers et les formations aux régions, afin que l'équité soit assurée dans tout le territoire, nous souhaitons, les aider dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ticle 10, qui transfère aux régions la gestion des DRONISEP, les délégations régionales de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions. Ce transfert n'est à nos yeux pas acceptable ; il est d'ailleurs massivement rejeté par les personnels de l'éducation nationale chargées de l'orientation. Il créerait en effet une rupture d'égalité dans l'accès à l'information sur les métiers et sur les formations. Face à un tel risque, on ne peut envisager que cette compétence se trouve ainsi éclatée. L'ONISEP est aujourd'hui en mesure de délivrer des informations fiables, indépendantes et non biaisées. Le transfert de ses antennes régionales pourrait en altérer la qualité ou les indexer sur les besoins et les intérêts locaux des entreprises – besoins qui diffèrent d'une région à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...millions de visites par an. Il s'agit d'une véritable mine d'informations, tant pour les parents que pour les élèves. Le Gouvernement prévoit la suppression des délégations régionales de l'ONISEP et le transfert de leurs compétences et de leurs agents titulaires vers les régions. Avec ce transfert, l'éducation nationale perdrait sa compétence en matière d'information sur les formations et sur les métiers. La qualité de l'information délivrée par l'ONISEP risque, selon nous, d'en être altérée. En effet, la régionalisation nuira à la communication entre les services, puisque ce sont les DRONISEP qui font remonter les données et alimentent l'opérateur national au bénéfice des jeunes citoyens sur l'ensemble du territoire. De plus, la régionalisation ferait peser une menace sur l'activité même de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Cet amendement propose que la région s'appuie sur les chambres d'agriculture, sur les chambres de commerce et d'industrie, sur les chambres de métiers et sur les acteurs du monde économique, afin que les jeunes et leurs parents soient en mesure d'apprécier l'ensemble des tenants et aboutissants d'une voie professionnelle lors de la présentation qui pourra leur en être faite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vialay :

Acteurs majeurs de la promotion des métiers et de l'apprentissage, fortement ancrées dans les territoires, les chambres consulaires jouent un rôle essentiel de trait d'union entre les jeunes, les métiers et le territoire avec ses acteurs économiques – entreprises et services publics. Elles sont actrices de la réussite, en formant chaque année 80 000 apprentis, et enregistrent 150 000 contrats d'apprentissage par an. Quelques chiffres ill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Il s'agit de compléter le dispositif de découverte des métiers introduit à l'alinéa 20 en donnant la possibilité de passer la journée d'observation dans une association qui promeut une activité professionnelle, à l'image de l'association L'outil en main, où les jeunes peuvent découvrir des métiers manuels par l'intermédiaire de retraités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

La mise en place des périodes d'observation au lycée pendant les vacances scolaires est une très bonne initiative, si les jeunes peuvent participer et s'investir au sein de l'entreprise. Ces périodes leur permettent de vérifier leur projet professionnel, de manière concrète, de se confronter aux réalités du métier et d'éviter les erreurs d'orientation. Les périodes de stages sont un véritable atout, puisqu'elles permettent aux jeunes d'être plus à l'aise lors des entretiens de recrutement dans les écoles ou dans leur recherche de contrats d'apprentissage ou de professionnalisation. Elles leur permettent de connaître un environnement de travail, de découvrir un métier et de mettre en pratique leurs connaiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Cet amendement vise, de nouveau, à réintroduire un article adopté au Sénat avant d'être malheureusement supprimé en commission. Il permet aux enseignants de se former de façon continue à l'évolution des métiers. La commission des affaires sociales a supprimé cet article, au motif qu'un projet de réforme de l'éducation nationale, prévu à la rentrée, intégrait ce dispositif. En raison de son lien direct avec l'objet du projet de loi, il y a lieu de légiférer dès maintenant sur le sujet, d'autant que, si j'en crois le Premier ministre et ses réponses lors de la séance de questions au Gouvernement, la ren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Mon amendement, très proche de celui qui vient d'être défendu, traduit une recommandation du sénateur Guy-Dominique Kennel, à savoir l'intégration de la connaissance des filières de formation, des métiers et du monde économique dans la formation continue des enseignants. Il précise que cette dernière peut comprendre une expérience de l'entreprise. Son rapport concernait l'ensemble des questions d'information et d'orientation. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'une proposition très pertinente et ne voyons pas quels arguments pourraient s'opposer à l'adoption de l'un de nos amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je voudrais soutenir ces deux amendements qui sont, à mon sens, très pertinents. Nous savons très bien que la formation continue des enseignants est le parent pauvre de l'éducation nationale. Il s'agit dans ces amendements de former les enseignants sur la connaissance des filières, des métiers et du monde économique. Ces amendements ont parfaitement leur place dans ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Nous sommes dans un monde qui bouge de plus en plus vite. Pour s'adapter, soit à son évolution et à la mondialisation, soit au numérique et aux nouvelles technologies, il est très important que les enseignants puissent s'adapter en permanence à l'évolution des métiers. C'est pour cela que je propose cet amendement, qui est essentiel, et que le Sénat avait d'ailleurs adopté. Une formation des enseignants qui n'est pas au niveau freine l'orientation dans notre pays. Il serait de bon aloi, madame la rapporteure, madame la ministre, de revenir sur votre avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Les chambres consulaires disposent d'un savoir-faire et d'une connaissance des multiples métiers reposant sur la formation. Composées d'élus professionnels reconnus par leurs pairs, elles doivent pouvoir participer au soutien offert par la société civile aux centres de formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

...e formation : à la sortie de ces écoles, 45 % des élèves choisissent de poursuivre leurs études et les autres suivent une voie professionnelle ; plus de 90 % d'entre eux réussissent leur bac professionnel ou leur CAP ; l'insertion professionnelle avoisine les 100 % et les jeunes reçoivent des médailles de meilleur apprenti de France et obtiennent parfois même des places d'honneur aux concours des métiers. Je citerai l'exemple de Kouamé, passé par l'école de production de Toulouse. Ce jeune homme migrant a récemment publié un livre intitulé Revenu des ténèbres, dans lequel il raconte son douloureux parcours mais aussi son arrivée en France et sa renaissance à l'école de production de l'ICAM – l'institut catholique d'arts et métiers – , à Toulouse. Il y évoque bien sûr le sort des migrants, mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

S'il y a bien un aspect intéressant de France compétences, c'est la mutualisation. Elle pourra permettre d'éviter ce que l'on observait avec les organismes paritaires collecteurs agréés, les OPCA : une gestion en silo des formations, les filières anciennes correspondant à des métiers anciens ayant beaucoup de moyens, car beaucoup de cotisants, à la différence des filières émergentes qui étaient donc pénalisées. Pour garantir l'effectivité de cette mutualisation, nous proposons de préciser que « toute action de formation nécessaire au développement de nouveaux métiers dans les filières émergentes » est également financée.