Interventions sur "métier"

353 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...re, combien vos propos sont violents pour les fonctionnaires qui travaillent depuis de nombreuses années à trouver des solutions dans les territoires. En tant qu'élue du département du Gers depuis 2002, je participe au service public de l'emploi et je peux mesurer le travail accompli par tous les acteurs de ce service public – fonctionnaires régionaux, missions locales pour l'emploi, chambres de métiers et chambres consulaires, notamment. Eu égard à tout ce que nous essayons de construire dans les territoires pour aider les plus fragiles, je trouve vos propos très violents pour ces personnes. Je voudrais par ailleurs vous poser une question concernant les maisons familiales rurales. Celle de ma circonscription souffre d'un manque de financements. Je voudrais savoir comment vous comptez les fin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

...étences ; de définir la politique régionale d'investissement en faveur des centres de formation d'apprentis, en particulier dans une logique d'aménagement du territoire ; d'organiser la complémentarité des formations dispensées par les lycées professionnels et les centres de formation d'apprentis, en favorisant notamment la mutualisation de leurs plateaux techniques ; de développer les campus des métiers et des qualifications. Il s'agit en outre, dans un souci de cohérence avec les responsabilités qui sont dorénavant les leurs en matière d'apprentissage, de faire en sorte que les branches et les opérateurs de compétences prennent en compte cette stratégie régionale. Cela vous permettrait, en quelque sorte, de vous rattraper : la proximité serait ainsi au rendez-vous. Enfin, dans l'optique notam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan :

Ce sous-amendement vise à porter de 10 à 20 % le montant maximal pouvant être versé au titre du solde de la taxe d'apprentissage aux organismes et associations agissant au plan national pour la promotion de la formation technologique et professionnelle initiale et des métiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Coiffeurs, boulangères, plâtrières, installatrices de réseaux d'électricité : dans de nombreux secteurs d'activité, l'accès aux métiers et le maintien dans l'emploi des salariés sont conditionnés à des formations professionnelles obligatoires. Or, le dispositif prévu à l'article 17 a pour effet de rendre les formations obligatoires inéligibles à un financement par la contribution à la formation professionnelle versée par l'employeur. L'amendement prévoit d'y remédier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

L'objet du présent amendement est de sécuriser la cotisation versée par les entreprises du BTP au profit du comité de coordination et de concertation de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics – CCABTP – , afin que l'apprentissage aux métiers du BTP puisse anticiper la réforme dans les meilleurs conditions. Il s'agit de dispositions transitoires pour la seule année 2019. Le CCABTP est une association professionnelle nationale et paritaire. Il est chargé de mettre en oeuvre et de coordonner, en France, la politique de formation professionnelle initiale par l'apprentissage aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Cette politiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

Il s'agit d'un amendement d'appel. Nous proposons de compléter les dispositions relatives aux opérateurs de compétences pour faire en sorte que les branches professionnelles réalisent, en application des conventions d'objectifs et de moyens conclues avec les opérateurs de compétences, des rapports prospectifs sur les métiers et les qualifications. Le but ultime serait de rendre ces rapports publics et disponibles pour l'ensemble des branches. Un tel décloisonnement serait gage de davantage de transparence, mais aussi d'une efficacité accrue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Il s'agit toujours d'assurer un financement efficient. Comme c'est le cas aujourd'hui, l'opérateur de compétences doit pouvoir participer à la prise en charge de tout ou partie des frais engagés par les branches professionnelles en vue de mettre oeuvre leurs missions d'ingénierie de certification professionnelle et d'observations prospectives sur l'évolution des métiers et qualifications.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...ion entre les opérateurs de compétences et l'État, mais omet – de manière fortuite, assurément – d'en définir le financement. Cet amendement, semblable à l'amendement no 1504, prévoit que ces conventions définissent les conditions de participation des opérateurs de compétences à l'amélioration et à la promotion des formations technologiques, notamment à l'apprentissage, ainsi qu'à la promotion de métiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Comme je l'expliquais précédemment, cet amendement vise à sécuriser, d'un point de vue juridique, la possibilité pour l'opérateur de compétences de prendre en charge les missions de promotion des métiers dans le cadre d'une convention avec l'État. Il poursuit donc le même objectif que l'amendement no 1510. La rédaction de notre amendement se distingue toutefois de la vôtre, monsieur Vercamer, en ce qu'il prévoit un plafond dont le niveau est renvoyé au pouvoir réglementaire. Il s'agit de poser le principe que de tels financements doivent conserver un caractère secondaire en comparaison des autre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Buchou :

Cet amendement propose que les entreprises qui s'engagent dans la voie de l'apprentissage bénéficient d'une reconnaissance particulière, sous la forme d'un label décerné par l'État, intitulé « L'apprentissage, clé de la réussite ». Les objectifs de ce label sont de mettre en lumière la démarche vertueuse des entreprises qui forment des apprentis, de promouvoir certains métiers, voire certains secteurs d'activité en tension, et d'inciter de nouveaux opérateurs économiques à s'engager dans la démarche. Cette dernière pourrait être soutenue par l'attribution de moyens en termes de communication. Les critères d'attribution du label pourraient être définis par un décret en Conseil d'État et pourraient s'articuler autour de la non-discrimination lors du recrutement des app...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Il s'agit d'étendre la couverture de l'assurance chômage à tous les actifs : salariés, artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professions libérales, agriculteurs, et de faciliter les transitions d'un statut à l'autre. Ces droits nouveaux viennent réarmer les salariés et les indépendants face à des métiers qui se transforment. Ils vont redonner aux salariés du pouvoir de négociation, sécuriser les parcours et faciliter les transitions professionnelles. À travers cet article, nous nous apprêtons à voter non simplement des droits nouveaux, mais de véritables vecteurs d'émancipation sociale. Certains, à gauche, fustigent les limites réelles de cette mesure ; d'autres, à droite, crient au scandale de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

...ant et central dans le développement de nos territoires et des compétences. Outre leurs missions régaliennes, telles que l'aménagement du territoire, le développement économique, la mobilité ou la formation professionnelle, les régions se voient donc confier une nouvelle mission, et non des moindres : l'orientation. Elles seront ainsi chargées de mettre en oeuvre des actions d'information sur les métiers et les filières de formation. Il faut bien reconnaître que l'orientation reste le maillon faible dans notre pays. Avec ce projet de loi, nous sommes en train d'y remédier. L'article prévoit également le transfert aux régions des délégations régionales de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions – ONISEP – , ce qui est aussi important. Nous convenons tous qu'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lle information sur l'orientation lui parvient de façon efficace et égalitaire. Cette nouvelle conception de l'orientation passe par un nouveau partage de compétences entre l'État et les régions pour une meilleure éducation à l'orientation dès le collège. Demain, les régions, qui sont au contact du tissu économique et des opportunités d'avenir, auront clairement la charge de l'information sur les métiers et les formations. Les établissements scolaires seront le lieu du processus de l'orientation au plus près des aspirations et des besoins des élèves pour les conseiller, les accompagner dans la construction de leur projet d'orientation et la formulation de leurs choix de formation. » Le département de l'Hérault, dont je suis l'une des députés, devrait faire face à la fermeture de pas moins de se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...ffectant le peu de psychologues de l'éducation nationale dans les établissements. Les psychologues de l'éducation nationale passent déjà beaucoup de leur temps dans les établissements scolaires. Que va générer ce chamboule-tout ? Pour ce qui est de l'ONISEP et de ses agences régionales, vous brisez un fonctionnement qui était très performant en matière d'information sur les formations et sur les métiers, avec la possibilité d'un croisement entre formation et métiers, et cela avec une homogénéité de qualité à l'échelle régionale et nationale. Tout cela sera démantelé, avec un risque d'inégalité de l'information selon les régions, malgré la convention que vous pensez mettre en oeuvre et dont le contenu n'est même pas fixé, et un risque de partialité, c'est-à-dire le risque de privilégier l'inform...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...exion sur le coût par apprenti, qui est différent du coût au contrat. Il s'agissait de s'appuyer sur les régions qui dépensaient l'intégralité de leurs dépenses dédiées à l'apprentissage pour engager un dialogue de gestion. Vous comparez des coûts de formation, mais sans savoir ce qu'ils recouvrent. Quelle est la part des coûts de structure ? Entre des formations assurées au sein d'une chambre de métiers qui ne facture pas l'hébergement et celles assurées dans des locaux construits ex nihilo, les coûts ne sont pas les mêmes ! Vous n'êtes pas très convaincante, madame la ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Il était donc important de repenser notre système pour que chaque jeune trouve sa place et puisse choisir son avenir professionnel de manière éclairée. Confier la mission d'information sur les métiers et les formations aux régions permettra d'adapter cette information aux réalités et aux besoins économiques des territoires. Les liens entre les établissements scolaires et le monde professionnel seront plus étroits. Il sera en effet de la responsabilité des régions de mobiliser les entreprises de leur territoire afin d'offrir une véritable vision du monde professionnel aux élèves et aux étudian...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Dans l'esprit de ce qui vient d'être déclaré par un certain nombre de mes collègues, nous contestons le transfert aux régions de la gestion des directions régionales de l'ONISEP. Cela conduirait à affaiblir considérablement le service de l'ONISEP lui-même, organisme qui s'appuie, pour accomplir sa mission d'information sur les métiers, les formations et les filières, sur le travail de terrain régional effectué au quotidien par les DRONISEP. La qualité du travail de l'ONISEP au niveau national est aussi garantie par l'existence de ces directions régionales. Le découpage de cet organisme, tel qu'il est proposé dans la réforme, ne nous semble pas cohérent et porte en germe un certain nombre de risques sur la qualité même de l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Le fait de confier l'orientation aux régions est écrit dans le texte, et le sort des CIO a fait l'objet de quelques annonces. Il y a de quoi s'inquiéter pour l'existence de ces lieux, où l'on accueille des étudiants, des lycéens, des familles, des salariés qui ont envie de s'informer sur les métiers, sur les filières. C'est un lieu public utile, où interviennent des psychologues de l'éducation nationale, qui accompagnent les gens à partir de leurs désirs, à partir du stade où ils en sont de leur existence, à partir de leurs souhaits professionnels. Ils font un travail extrêmement précieux et nous avons besoin de développer cet accompagnement humain. Le risque qui pèse aujourd'hui sur les CI...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...s missions locales, des points informations jeunesse – PIJ – et des CIO. Le même flou règne concernant les 390 CIO, lieux d'accueil et de proximité dont vous semblez penser qu'une partie des missions qu'ils remplissent n'a pas d'utilité sociale. La préconisation no 9 du Conseil économique, social et environnemental est de « rendre lisible et disponible l'information sur les formations et sur les métiers à travers des sites internet labellisés et des lieux physiques d'information identifiés et accessibles à tous les jeunes. Cela passe par une offre d'information nationale, via l'ONISEP, et qui se complète de façon territorialisée. » Pourquoi ne pas vous y tenir ? Cette réforme nous fait craindre une fragilisation du service public de l'orientation et ainsi une multiplication de services payants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...son site est visité 53 millions de fois : il s'agit d'une véritable mine d'informations pour les parents et pour les élèves. Le Gouvernement prévoit la suppression des délégations régionales de l'ONISEP ainsi que le transfert de leurs compétences et de leurs agents titulaires vers les régions. Avec ce transfert, l'éducation nationale perdrait sa compétence d'information sur les formations et les métiers. La qualité de l'information délivrée par l'ONISEP risque d'en être impactée. La régionalisation nuira à la communication entre les services puisque ce sont les directions régionales de l'ONISEP qui font remonter les données et alimentent l'opérateur national au bénéfice des jeunes citoyens sur l'ensemble de notre territoire. La régionalisation ferait courir une menace sur l'activité de l'ONISE...