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Comme chacun d'entre nous, je voudrais dire combien nous sommes tristes d'apprendre le décès de Marielle de Sarnez – ces quelques mots sont simples, mais je crois que nous ressentons tous une émotion au fond de nous-mêmes. Ma question concerne le lien entre le développement des maisons France services et la restructuration des finances publiques. Sous prétexte de gagner en efficacité et parallèlement au développement de la dématérialisation, de nombreuses trésoreries ont fermé le 1er janvier dernier ou fermeront en cours d'année. Elles seront remplacées par l'accueil de proximité des maisons France services, lequel doit être assuré par un personnel polyvalent des collectivités...
Permettez-moi d'associer le groupe La République en marche à l'émotion, à la tristesse et au vide qui nous habitent au moment où nous apprenons le décès de la présidente Marielle de Sarnez, et de présenter nos condoléances à ses amis, à ses proches, à ses collègues du groupe Dem ainsi qu'à vous-même, madame la ministre. Les maisons France services, déployées depuis deux ans, fonctionnent très bien. Elles représentent la réhumanisation du service public, la proximité et la disponibilité ; les maisons France services signent, au fond, le retour des services publics dans les territoires après de trop nombreuses années d'éloignement. N'en déplaise aux esprits chagrins, nous devons nous féliciter de cette réussite et je tiens à...
Madame la ministre, nous partageons, ce soir, votre peine et celle de vos collègues du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés. Il y a tout juste un an, les 460 premières maisons France services de notre pays ouvraient leurs portes. Le 14 novembre dernier, le second comité interministériel aux ruralités décidait de la labellisation de 323 nouvelles entités, portant à 856 le nombre de structures France services. D'ici à 2022, de nouvelles labellisations étendront le réseau, vous l'avez rappelé, l'ambition étant de compter une maison France services par canton d'ici à la ...
À mon tour, je tiens, au nom du groupe Les Républicains, à partager la peine de la famille, des amis et du groupe politique de la présidente Marielle de Sarnez. Je leur présente toutes nos condoléances. Annoncées par le Président de la République le 25 avril 2019 pour sortir de la crise des gilets jaunes, les maisons France services doivent répondre au besoin de proximité des services publics. C'est dans ce cadre que j'ai travaillé, avec les services de la préfecture de la Drôme, à leur déploiement. Les maisons France services sont censées se distinguer par la qualité du service offert aux administrés mais, madame la ministre, qu'en est-il, en pratique, de leur efficacité ? Comment le respect du cahier des ...
J'aimerais désormais m'intéresser aux leviers qui permettraient aux maisons France services de résorber la fracture territoriale. Le Président de la République observait, à juste titre, que « les maisons d'accueil de services publics ont été utilisées pour fermer des services ou des bureaux de Poste ». Partant de ce constat, nous sommes en droit de nous interroger sur le nouveau label France services : n'est-il pas le simple prolongement de cette politique ? Loin de ré...
...ue Marielle, nous a quittés. Pour cette militante infatigable, cette Européenne plus que convaincue, tous les superlatifs seront en deçà de la réalité. Le groupe Mouvement démocrate – MoDem – et démocrates apparentés présente ses condoléances à sa famille, à la famille centriste, à toutes celles et à tous ceux qui l'aimaient. Ma question porte sur la réflexion à mener en vue de la création d'une maison France services dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine, et sur la possibilité d'une complémentarité entre cette structure et le dispositif « Cités éducatives » existant. Je prends l'exemple de Laxou, une ville de taille moyenne située dans ma circonscription. L'un de ses quartiers, reconnu comme une priorité nationale, bénéficie à ce titre du nouveau programme de rénovation urbaine ; un ...
...ille, ainsi qu'à son groupe parlementaire. Madame la ministre, Gérard Leseul a rappelé, au nom du groupe Socialistes et apparentés, la nécessité absolue d'assurer, au sein des territoires, une présence humaine qui puisse orienter, guider, conseiller et aider les administrés dans leurs démarches. C'est pour cette raison que nous suivons avec une attention particulière le déploiement du réseau des maisons France services. Au-delà du rythme auquel s'opère la couverture du territoire et de la promesse d'implanter l'une de ces maisons dans chaque canton d'ici à 2022 pour répondre au sentiment de délaissement et d'abandon ressenti par un trop grand nombre de nos concitoyens, le véritable service public de proximité est d'abord incarné par les mairies. Gérard Leseul l'a indiqué, il est fondamental qu...
Il y a là un enjeu majeur. Comme cela a été très bien expliqué par mes collègues, l'exigence d'interopérabilité n'a rien d'évident et, pour la satisfaire, il ne suffit pas de se fier à la bonne volonté des opérateurs. L'absence d'interopérabilité entre les MDPH, les maisons départementales des personnes handicapées, constitue ainsi un vrai problème qui nuit à leurs usagers. Par ailleurs, faute d'obliger un éditeur à garantir l'interopérabilité de son logiciel, on risque de lui laisser la mainmise sur le marché au moment où des produits concurrents apparaîtront. L'adoption de l'amendement me semble donc indispensable.
En première lecture, nous avons débattu de la contiguïté des maisons de naissance avec les établissements de santé. La majorité a préféré le terme « contiguïté » à celui de « proximité immédiate ». Le bilan de l'expérimentation des maisons de naissance fait apparaître que sur cent femmes qui accouchent dans ces structures, vingt-deux doivent être transférées vers un établissement de santé durant le travail. Rappelons-le, cette expérimentation impose que la maiso...
Il offre une solution de compromis en cas d'adoption de l'amendement puisqu'il propose de veiller à ce que l'autonomie de gestion soit assurée par les sages-femmes quelle que soit la structure juridique. Comme l'a relevé le collectif Maisons de naissance, si l'autonomie de la pratique et de la gestion n'est pas accordée uniquement aux sages-femmes associées, qu'est-ce qui empêchera demain une filière physiologique ou un groupe privé de créer une structure et de l'appeler « maison de naissance » ? Il faut que le cadre d'autonomie soit sans ambiguïté pour que les femmes qui choisissent en toute confiance d'être suivies en maison de na...
Le rétablissement de la rédaction adoptée en première lecture – que j'avais d'ailleurs amendée – permettrait de garantir que la direction des maisons de naissance sera obligatoirement assurée par des sages-femmes. En revanche, la gestion de ces structures ne leur sera pas nécessairement confiée car certaines sages-femmes préfèrent la déléguer à des associations. Dans l'expérimentation en cours, l'une des huit maisons de naissance est gérée par une association. Il est important de ne pas rendre cette gestion obligatoire pour les sages-femmes,...
Les maisons de naissance sont des structures autonomes qui, sous la responsabilité exclusive de sages-femmes, accueillent les femmes enceintes dans une approche personnalisée du suivi de la grossesse jusqu'à leur accouchement, dès lors que celles-ci souhaitent un accouchement moins médicalisé. Comme leur nom l'indique, les maisons de naissance sont destinées à accueillir des femmes qui donnent la vie, ce q...
Comme vous venez de le souligner, madame Ménard, le quatrième alinéa de l'article précise que la seule mission des maisons de naissance est d'assurer le suivi de la grossesse et de l'accouchement. Aussi est-il hors de propos de parler ici d'interruption volontaire de grossesse. Avis défavorable.
En première lecture, j'ai appelé l'attention du Gouvernement sur les effets non souhaités – du moins, je l'espère – du développement des maisons de naissance. Il convient, en particulier, d'éviter que leur activité entre en concurrence avec celle des maternités auxquelles elles sont rattachées par convention. Pour cela, les accouchements assurés dans les maisons de naissance ne doivent pas être décomptés de l'activité réalisée par les maternités. Je le rappelle, conformément à la loi, le nombre d'accouchements pratiqués dans une maternit...
J'ajoute, en complément des explications très claires de mon collègue Pierre Dharréville, que les maisons de naissance sont dangereuses car elles privent de moyens les maternités publiques. Si, en outre, les accouchements réalisés dans les maisons de naissance ne sont pas comptabilisés dans les accouchements réalisés par les maternités publiques, il y a fort à parier que cela conduira le Gouvernement à retirer du personnel aux maternités publiques au motif que leurs besoins sont moins importants au ...
Aussi ne paraît-il pas opportun de comptabiliser les accouchements de la maison de naissance avec ceux de la maternité. Je comprends la préoccupation qui sous-tend les amendements – M. Dharréville en avait fait état en première lecture, dès les travaux de la commission – , mais je rappelle qu'une maison de naissance doit, pour ouvrir, faire l'objet d'un partenariat avec une maternité. En outre, il s'agit de faire passer le nombre de maisons de naissance en France de huit à v...
Une maternité qui afficherait un nombre limite d'accouchements par rapport au seuil fixé par la loi n'aurait pas d'intérêt à permettre l'ouverture d'une maison de naissance. Avis défavorable.
... et prétendu, notamment, qu'elles présentaient un nombre insuffisant de médecins spécialisés, qui ne permettait pas de faire face aux situations d'urgence. Résultat, il n'y a plus de maternité de proximité dans ces territoires et les femmes sont obligées, pour accoucher, de se rendre à l'hôpital de Senlis – celui-ci est devenu une véritable usine à bébés ! La situation est grave. Vous ouvrez des maisons de naissance pour pallier le manque de maternités tout en continuant à fermer des maternités ! Il serait temps de réfléchir à ce que vous faites. J'appelle l'Assemblée à adopter ces amendements identiques : il est important que les maisons de naissance soient clairement rattachées aux maternités.
J'ai bien entendu votre argument, monsieur le rapporteur général. J'invite donc les parlementaires dont les territoires comptent une maternité qui affiche un nombre d'accouchements par an un peu juste par rapport au seuil fixé par la loi à refuser tout partenariat avec une maison de naissance ! Nous le répétons depuis la première lecture : il faut refuser les maisons de naissance car elles signifient la fin des maternités publiques dans notre pays.