Interventions sur "maladie"

596 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ombreux. Le rapporteur a fait référence à celui de Patrick Légeron pour l'Académie de médecine mais il y en a bien d'autres – je pense notamment aux publications de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES). Nous savons définir le burn out et identifier les facteurs de risque. Le problème aujourd'hui réside dans la procédure de reconnaissance en tant que maladie professionnelle. Citons des chiffres éloquents : en Belgique, 20 000 cas de burn out ont été reconnus comme maladie professionnelle contre 600 seulement en France. Nous souhaitons que les futurs travaux parlementaires puissent aboutir à des avancées concrètes, prenant appui sur tout ce qui a été fait depuis près de huit ans grâce au travail commun de la majorité et de l'opposition. Il faudrait n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur :

Je le répète, les directeurs des ressources humaines nous disent que ce problème n'est pas pris au sérieux pour l'instant dans les entreprises. Je suis frappé que vous refusiez de reconnaître les troubles psychiques comme maladies professionnelles, que vous refusiez d'établir le coût des pathologies psychiques, que vous refusiez d'intégrer la prévention des risques psychosociaux dans le dialogue social à l'intérieur de l'entreprise, que vous refusiez de garantir l'indépendance des médecins du travail et des infirmiers en santé au travail. Tous les groupes, à l'exception de la majorité, étaient favorables à ces disposition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...orable à l'euthanasie ou au suicide assisté, je répondrais probablement oui, comme un grand nombre de Français parce que, comme la plupart d'entre nous, je ne peux pas imaginer une mort ou une existence avec des souffrances physiques ou psychologiques insupportables. Mais la question n'est pas celle-là, il s'agit de savoir s'il convient de légiférer pour permettre à des personnes souffrant d'une maladie grave ou incurable de recourir légalement à des dispositifs médicaux visant à mettre fin à leur vie. La façon dont notre société aborde la souffrance et la mort nous préoccupe tous, car elle interroge notre humanité. La loi Claeys-Leonetti de 2016 a renforcé la loi Leonetti de 2005 en rappelant que toute personne a droit à une fin de vie digne, consacrant notamment l'opposabilité des directives ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...oches, mais elle ne s'applique bien souvent malheureusement que lorsque le patient lui-même est dans l'incapacité physique de prendre ce type de décision. Je vais donc reprendre ici le même exemple que celui que j'ai utilisé lors de l'audition du président du Comité consultatif national d'éthique, tous nos collègues n'étant pas présents alors. Anne Bert était écrivaine. Elle était atteinte de la maladie de Charcot et elle militait activement pour le droit de choisir sa fin de vie. Elle avait interpellé sur ce sujet précis les candidats à l'élection présidentielle de 2017. Après avoir écrit son dernier livre, elle regrettait l'inaction de M. François Hollande et l'immobilisme prôné par M. Emmanuel Macron, pour reprendre ses mots. Au mois de septembre 2017, elle a annoncé sa volonté de mettre fin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

À l'annonce d'une maladie grave ou évolutive, ou suite à un accident entraînant un handicap sévère, ou encore en fin de vie, de nombreuses questions viennent à l'esprit. Vais-je souffrir ? Puis-je refuser des traitements ? Dois-je désigner une personne de confiance ? Comment vivre au mieux avec ma maladie ? Pour y répondre, la loi Claeys-Leonetti relative aux droits des patients en fin de vie a établi un cadre clair. Les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat, rapporteure :

...ssibilité d'accès à la sédation profonde et continue est encore rarement utilisée, puisque les recommandations de la Haute autorité de santé sur les modalités de la sédation n'ont toujours pas été publiées, comme nous l'a rapporté hier la Société française d'accompagnement des soins palliatifs lors de son audition. Vous avez cité, madame Elimas, le cas d'une personne qui apprend un diagnostic de maladie grave et incurable. Comme l'ont souligné hier, lors de leur audition, les représentantes du Centre national de la fin de vie et des soins palliatifs, le seul fait de savoir qu'ils ont la possibilité de choisir pourrait apaiser bon nombre de nos concitoyens, qui se savent condamnés, sans pour autant qu'ils choisissent définitivement l'euthanasie. Quant à la législation relative à l'euthanasie et a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...voit. De même, il faut regretter qu'un quart seulement des personnes pour lesquelles les soins palliatifs seraient indiqués y ont accès. C'est pourquoi, avant toute nouvelle loi sur le sujet, il faudrait que nous puissions apporter toute la bientraitance possible à l'ensemble des personnes en souffrance lorsque les soins curatifs n'apportent pas ou plus de réponse, et ce à différents stades de la maladie. Quel que soit l'intérêt du débat sur cette question, il est prématuré de légiférer sur une extension du droit des malades tant que nous ne nous donnons pas les moyens d'assurer les droits garantis par la loi actuelle. C'est pour toutes ces raisons que nous demandons la suppression de l'article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Les dispositions de cet article prévoient qu'une personne peut exprimer sa volonté d'être euthanasiée ou bénéficier d'une assistance au suicide lorsqu'elle est atteinte d'une affection « grave ou incurable ». La question du curseur est ici capitale : à partir de quand juge-t-on qu'une maladie est suffisamment « grave » pour que la vie du patient soit abrégée ? À partir de quel degré de souffrance peut-on estimer que celle-ci n'est plus supportable ? Si les souffrances psychiques peuvent être absolument intolérables, un médecin doit-il abréger la vie d'un patient souffrant d'une dépression grave ? Ces questions sont extrêmement délicates et doivent être traitées avec la plus grande pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...voter contre l'article 3. J'ai indiqué que je ne voulais pas débattre du fond des propositions, mais puisque Mme Fiat m'y exhorte, je suis obligé de lui indiquer que nos deux propositions de loi, certes proches, ne sont pas identiques : votre article 3 évoque une personne atteinte d'une affection « grave ou incurable », étendant considérablement le champ d'application de la loi. Un cancer est une maladie grave, mais plus de la moitié des cancers sont heureusement curables. Ne serait-il pas dommageable qu'un malade du cancer – qui a plus d'une chance sur deux de guérir – se désespère au point de mettre tout de suite un terme à sa vie ? La réflexion est donc nécessaire et je vous y exhorte, non pour adopter ma proposition ou la vôtre. Après les états généraux, nous saurons exactement où les França...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat, rapporteure :

...liqué que, pour répondre à la situation de souffrance existentielle d'une personne qui a conscience de perdre la tête et qui craint l'évolution tragique d'une tumeur cérébrale, alors même qu'elle est encore lucide et qu'elle souhaite accélérer la fin de sa vie, « il faudrait une loi permettant un suicide assisté ou une euthanasie, mais, dans les deux cas, très en amont de la phase terminale de la maladie. » C'est bien parce que la sédation n'est pas une solution pour tous les malades qui souhaitent abréger leurs souffrances, que l'écrivaine Anne Bert disait, il y a quelques mois encore, que la loi Claeys-Leonetti n'était que de la « poudre aux yeux ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...nce publie un bulletin épidémiologique hebdomadaire, essentiellement destiné aux professionnels de santé, consacré à des sujets particuliers, tels le diabète de type 1 de l'enfant ou le SIDA. Mais vous vous adressez également au grand public. Ainsi, à l'occasion de la journée européenne d'information sur les antibiotiques du 18 novembre 2017, Santé publique France, l'ANSM, l'ANSES et l'Assurance maladie ont dressé un état des lieux très précis de la consommation et de la résistance aux antibiotiques en France lors des dix dernières années. Votre slogan était que « chacun peut agir pour que les antibiotiques continuent à sauver des vies ». En effet, l'antibiorésistance pourrait devenir l'une des principales causes de mortalité dans le monde d'ici à 2050 – vous l'avez dit. Les enjeux sont donc con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...vention pendant les cinq prochaines années ? Ma deuxième question concernait l'information des patients, mais ma collègue l'a abordée. Ma troisième question porte sur la lutte contre le SIDA. Nous sommes au lendemain de la journée mondiale de lutte contre le SIDA : si le nombre de contaminations n'augmente pas dans notre pays, il ne diminue pas non plus. Or l'objectif doit être d'éradiquer cette maladie d'ici à 2030. Pourtant, ce problème ne fait plus véritablement partie des préoccupations des jeunes générations : quelles nouvelles méthodes de sensibilisation préconisez-vous pour que les choses se passent mieux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Je voulais avoir votre avis sur l'e-santé qui, dans les prochaines années, devrait permettre d'anticiper l'arrivée de certaines maladies, de mieux prévenir les symptômes, donc d'améliorer le suivi des patients – par exemple ceux atteints de maladies chroniques. D'ailleurs, notre pays est souvent présenté comme le plus dynamique en la matière, notamment pour la création d'applications. Pourtant, à l'heure actuelle, aucune instance n'est chargée d'évaluer ces applications. Santé publique France ne pourrait-elle y concourir, en par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

... les politiques de prévention, mais simplement le fonctionnement des CIRE ou la réserve sanitaire. Les relations entre l'ANSP et les ARS restent sans doute à développer. Je voudrais avoir votre avis. Enfin, je me permets d'appeler votre attention sur le fait qu'aucun crédit relatif aux actions de prévention de l'agence n'est sanctuarisé. Jusqu'en 2017, l'ANSP recevait un transfert de l'assurance maladie pour ses missions de promotion de la santé, de réduction des risques de santé, ainsi que pour le développement de la prévention et l'éducation pour la santé, ce qui permettait une sanctuarisation. Cette dotation a été abrogée par la loi de finances pour 2017, afin d'unifier le financement de l'agence. Il sera donc de votre ressort de sanctuariser ces crédits. Allez-vous le faire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Ma première question concerne la borréliose de Lyme, qui se transmet par la morsure d'une tique infectée. Si elle n'est pas soignée à temps, la maladie de Lyme peut entraîner des complications graves et souvent très invalidantes. Dans ma circonscription des Hautes-Pyrénées, je suis très souvent sollicitée à ce sujet. Avez-vous l'intention de renforcer le suivi par l'agence de cette maladie ? Ma deuxième question a trait à la prévention des effets du vieillissement. Lors de son audition en juillet 2016, votre prédécesseur, le professeur Collet, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Si vous prenez la tête de l'ANSP, madame Bonnet-Galzy, l'une de vos missions consistera à répondre aux menaces sanitaires via l'observatoire épidémiologique. Ces dernières semaines, des cas de dengue ont été signalés à La Réunion, et la saison chaude qui s'annonce est propice au développement des maladies vectorielles, puisque les moustiques se développent principalement à cette période. Étant donné le nombre élevé de cas, nous craignons l'irruption d'une épidémie de grande ampleur comme ce fut le cas, il y a quelques années, avec le chikungunya qui fit plus de trois cents victimes – une épidémie qui a marqué nos territoires, en particulier La Réunion. Les derniers cas de dengue ont été signalés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour, rapporteure pour avis :

...es coûts de gestion supérieurs à la moyenne. Malgré les efforts faits par ces mutuelles depuis ces constats, ce régime paraît bien à bout de souffle. Créé dans un contexte historique particulier d'après-guerre, il avait pour ambition de conforter l'autonomie des étudiants en créant une sécurité sociale qui leur soit propre. C'est pourquoi en 1948, la gestion du régime obligatoire de l'assurance maladie a été déléguée à la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF, devenue LMDE) qui a été chargée de gérer et liquider les prestations en nature des assurances maladie, maternité et invalidité. En 1972, cette mission de service public a été confiée également à la dizaine de mutuelles régionales qu'on appelle les Sociétés mutualistes étudiantes régionales (SMER). En presque soixante-dix ans, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Une fois la compétence reprise par la caisse nationale d'assurance maladie, aucune mesure de contrôle de la qualité des services n'est prévue. Or, avec la fin de la délégation, le service rendu risque, selon moi, de coûter plus cher, le coût de gestion des dossiers étant supérieur à la CNAMTS à ce qu'il est dans les mutuelles étudiantes. Et a-t-on envisagé de publier des indicateurs de qualité des services proposés aux étudiants en matière de santé ? C'est tout de même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Au mois de décembre 2015, j'avais eu l'occasion, au nom de la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), de souligner les difficultés des mutuelles étudiantes et de m'interroger sur leur avenir, d'autant qu'elles étaient délégataires du régime général d'assurance maladie. Un article du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 avait, sans aucune concertation, sans aucune étude d'impact, modifié les conditions de délégation du service public pour les mutuelles. Nos avions à l'époque, dénoncé cette modification extrêmement complexe. Il n'y a pas que la LMDE qui posait des problèmes. Il y aussi EmeVIA, fédération de onze mutuelles, qui gè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...régimes ; la complexité des conditions d'affiliation, les retards, la difficulté d'obtenir une carte Vitale, les délais de remboursement importants et souvent l'absence de réponses aux réclamations. Le Gouvernement nous donne aujourd'hui l'occasion d'aller au bout du mouvement engagé sous la précédente législature. En 2015, la LMDE avait conclu un partenariat avec la Caisse nationale d'assurance maladie pour la gestion du régime obligatoire de ces assurés. Je pense que c'est une réforme juste, dont les étudiants bénéficieront. Elle supprime un régime spécial, simplifie les conditions d'affiliation et assure à l'ensemble des étudiants la même qualité de suivi et d'accompagnement que les autres assurés. C'est aussi une mesure d'amélioration du pouvoir d'achat, d'autant que les étudiants boursiers ...