Interventions sur "masque"

1018 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Monsieur le Premier ministre, les masques ont été annoncés chaque semaine ou presque, attendus chaque semaine ou presque. Au-delà des annonces, c'est la réalité et elle seule qui intéresse les Français. Vous n'avez pas donné aujourd'hui de garanties solides concernant les masques ; vos explications à ce sujet ressemblaient plutôt à des excuses. Qu'en est-il des respirateurs, ceux qui ont tant manqué à nos services de réanimation, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

... en cas de seconde vague ? Êtes-vous réellement prêt au-delà des mots, dans les actes ? Les objectifs que vous venez d'annoncer en matière de tests sont minimalistes : ils ne permettront pas de généraliser le dépistage de nos compatriotes quelle que soit leur situation. Alors que nous devons tester massivement les Français, la réalité, c'est que vous y renoncez. Les tests, les respirateurs, les masques : ces trois questions sont les plus essentielles de toutes. Depuis des semaines, votre seule stratégie est celle de la pénurie. Multiplier les précisions au sujet d'un plan de déconfinement est nécessaire, mais cela ne fait pas disparaître les carences encore béantes de votre stratégie. Depuis le début de cette crise historique, Les Républicains ont toujours préféré l'intérêt général aux posture...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Il faudrait être d'accord sur toute la ligne, ou bien se taire. Monsieur le Premier ministre, si vous étiez une infirmière qui s'est protégée, plusieurs semaines durant, avec des sacs-poubelle en guise de blouses de fortune, si vous étiez un médecin libéral qui, pendant de longues semaines, a attendu des masques sans les voir arriver, si vous étiez une aide-soignante qui les attend aujourd'hui encore, auriez-vous confiance en Emmanuel Macron et en votre propre gouvernement ? Si vous étiez un parent d'élève inquiet de la réouverture précipitée des écoles sans une totale garantie sanitaire, témoin des ordres et des contre-ordres, auriez-vous confiance ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Si vous étiez un Français parmi d'autres, auriez-vous confiance en votre propre gouvernement ? Je crains, monsieur le Premier ministre que vous connaissiez la réponse : vous n'auriez pas confiance, pas plus que nous. Il est impossible de faire confiance à un Gouvernement dont nous savons désormais qu'il a caché la vérité et qu'il a menti au sujet des stocks de masques disponibles. Il nous est impossible de faire confiance à un directeur général de la santé qui déclarait le 4 mars à la télévision que les masques étaient inutiles, et qui les recommande aujourd'hui au grand public. Il nous est impossible de faire confiance à un comité scientifique qui demande, le 20 avril, une reprise de l'école en septembre et qui, dans une note du 24 avril, quatre petits jours...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...ouverture progressive des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai, avec des groupes de quinze élèves au maximum, sur la base du volontariat. Les collégiens, en commençant par ceux de sixième et de cinquième, suivront à partir du 18 mai ; les lycéens professionnels, à partir de fin mai. Vous attendez la fin de ce premier stade pour fixer la rentrée des autres classes. Concernant les masques, vous avez été clair : leur port sera obligatoire pour les personnels de la petite enfance, pour les enseignants lorsque la distanciation sociale ne peut être respectée, pour les collégiens et lycéens. En effet, malgré la crise sanitaire exceptionnelle à laquelle nous sommes confrontés, il est important que chaque élève puisse poursuivre sa scolarité dans les meilleures conditions possible. Pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...finement économique. Je me contenterai d'en citer quelques-unes. La première consiste à équiper l'ensemble des entreprises pour qu'elles puissent reprendre leur activité dans des conditions normales, sans mettre en danger les clients ou les salariés, ni engager la responsabilité du chef d'entreprise. Pouvez-vous nous rassurer ? Le 11 mai, les entreprises disposeront-elles d'un nombre suffisant de masques ou d'autres équipements pour reprendre leur activité sans mettre quiconque en danger ? La deuxième proposition tend à maintenir le dispositif du chômage partiel. Vous nous avez rassurés et nous comptons sur vous pour tenir votre engagement. La troisième proposition vise à annuler les charges fiscales et sociales. Mettez-vous à la place du commerçant ou de l'artisan sans chiffre d'affaires dont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...art de leurs appréhensions et de leurs interrogations. Votre discours, monsieur le Premier ministre, suffira-t-il à les rassurer ? Rassurera-t-il les parents qui hésitent à confier leurs enfants à l'école à compter du 11 mai ? Rassurera-t-il les maires et les élus, compte tenu, surtout, de l'avis du conseil scientifique ? Rassurera-t-il les salariés qui se rendent au travail en dépit du manque de masques et qui s'apprêtent à emprunter les transports en commun la peur au ventre ? Rassurera-t-il les entreprises fermées, en particulier les restaurants et les cafés ? Les députés du groupe Libertés et territoires ne le pensent pas. Nous le pensons d'autant moins que nos compatriotes ont observé des décalages importants entre ce qu'ils ont entendu et ce qu'ils ont constaté. Nous avons écouté : vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

qui laisse les soignants prétendument au front sans munitions, avec des sacs-poubelle en guise de surblouse, qui a livré des masques moisis outre-mer, qui a laissé les entreprises exposer leurs salariés, ce qui a conduit notamment au décès d'Aïcha, caissière à Carrefour, des suites du Covid-19, ou qui laisse une partie de la population dans l'angoisse de ne pas manger à sa faim. Oui, vous êtes en guerre, mais sûrement pas contre le coronavirus. Si nous étions en guerre, vous auriez nationalisé Luxfer, seul producteur europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Vous n'annoncez aucuns moyens humains et financiers supplémentaires pour appliquer votre stratégie, que ce soit pour l'éducation nationale, pour le dépistage, pour qu'un maximum de masques soient gratuits pour tous les citoyens. Pis, vous renvoyez même aux Français le soin de les fabriquer eux-mêmes. Il y aura d'un côté le masque haute couture de LVMH, celui que portera Bernard Arnault, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...unies, en particulier en y affectant les moyens humains nécessaires, avant de décider d'une date de réouverture des écoles, pour tout le monde et dans toute la France En effet, la République doit garantir les mêmes droits pour tous, à la campagne ou en ville, en métropole ou en outre-mer. L'égalité de tous demeure, même face à un virus. Nous demandons que chaque citoyen bénéficie d'un minimum de masques gratuits répondant aux normes de sécurité. Nous voulons que les prix des masques soient encadrés : face à un virus mortel, vous ne pouvez pas continuer à protéger les plus riches et à envoyer les Français les plus fragiles, les plus démunis, s'acheter un masque dans les pharmacies. Nous voulons un pilotage de l'État sur les questions de la production du matériel, du pilotage des tests ou des bri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...ngagement est un sujet de fierté nationale. Partout dans les territoires, ils auront vu à l'oeuvre des milliers d'élus locaux se démenant sans compter pour assurer leur mission républicaine au plus près des Français. Ils auront pu admirer l'ingéniosité et l'inventivité de nombreux entrepreneurs et bénévoles mettant leurs moyens industriels ou artisanaux à la disposition de tous pour fabriquer des masques, pour soutenir, pour venir en aide. Durant cette période, la France aura tout connu de la solidarité, qui s'est exprimée par des chants, repris et partagés d'un balcon à l'autre, par des messages d'encouragement sur les réseaux sociaux, par des applaudissements, tous les soirs à vingt heures. Les Français auront tout subi des privations du confinement : une atteinte forte à la liberté d'aller ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

.... Comment interpréter le caractère facultatif du retour à l'école ? Ce n'est là qu'une des nombreuses questions qui se posent. Les salariés et les demandeurs d'emploi ne savent pas s'ils pourront accéder aux transports pour aller travailler sans que cela devienne un combat quotidien harassant. Nos compatriotes ne savent pas combien ils paieront, ni comment pour certains, pour pouvoir disposer des masques obligatoires. Pas un mot non plus sur la situation des territoires d'outre-mer alors que c'est important et que c'était attendu. Tout au long de ces semaines, les Français se sont mobilisés pour trouver des solutions pratiques aux problèmes qu'ils rencontraient, palliant ainsi les fragilités d'un système étatique tiraillé entre des consignes parfois contradictoires et l'insuffisance des moyens,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Monsieur le directeur, je vais vous poser une question que tous les Français se posent. Alors que, le 4 mars dernier, vous affirmiez que le masque n'avait aucun intérêt pour le grand public, vous déclariez hier encourager le port du masque pour tous, ce qui ne semble guère cohérent. Pourquoi un tel changement de doctrine, qui vous fait rejoindre les recommandations de l'Académie de médecine ? Par ailleurs, avec 0,7 % de la population testée, la France apparaît en retard. Certains estiment que notre pays se classe au cinquante-quatrième ran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, corapporteure :

Si nous voulons réussir le déconfinement, nous devons agir en nous conformant à certains principes. Le premier principe consiste à garantir la sécurité sanitaire grâce au port du masque, au dépistage par tests PCR ou par tests sérologiques. Le deuxième principe, c'est que le déconfinement doit être pensé au plus près du terrain, en lien avec tous les acteurs impliqués et en prenant en compte la réalité de l'épidémie, territoire par territoire, car l'hétérogénéité des situations justifie que le déconfinement ne se fasse pas partout au même rythme. C'est ce qui se fait dans les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Le Président de la République a annoncé que le 11 mai marquerait le début du déconfinement. Pouvez-vous nous préciser sur quelles considérations scientifiques et médicales il a été décidé de retenir cette date ? S'agit-il de considérations liées à l'épidémie ou à la disponibilité des masques et des tests, qui ont fait défaut jusqu'à présent ? Si vous avez fait un effort de pédagogie et de transparence au cours des dernières semaines, certains points restent à préciser. Jusqu'à présent, le confinement a visé à limiter la propagation du virus afin d'atteindre un plateau et d'éviter que notre système de santé ne soit débordé, en dépit de l'augmentation du nombre de lits en réanimation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Vous dites qu'une alerte très précoce a été lancée le 10 janvier et qu'on a commandé des masques pour les soignants dès le 30 janvier. Alors qu'en 2009, nous disposions de 729 millions de masques FFP2 et d'un milliard de masques FFP1, au début de la crise actuelle, nous n'avions plus de masques FFP2, et seulement une centaine de millions de masques FFP1, ce qui vous a conduit à construire un discours sur l'absence de nécessité de porter un masque – du moins avez-vous indiqué que, du fait de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola, président :

Beaucoup de Français nous regardent : pour être clair, cela signifie que le masque est utile, en particulier quand on ne peut pas pratiquer la distanciation sociale ni les gestes barrières, par exemple dans les transports publics. Il faut porter le masque en recouvrant bien le nez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...icorps n'étaient pas nécessairement protecteurs. La trace sérologique est-elle protectrice ou non ? On sait qu'elle l'est chez les animaux, mais sur quelles analyses s'appuie-t-on pour les humains ? Aurons-nous les réactifs nécessaires pour réaliser massivement ces tests sérologiques ? Serons-nous en mesure de tester plus de 50 millions de personnes ? L'Académie de médecine recommande le port du masque. Alors qu'une faible partie de la population a été touchée et qu'il n'y aura pas de vaccin avant un an, il y a donc une période dangereuse pendant laquelle il faut protéger les Français. Comment s'y prendra-t-on, au-delà des gestes barrières ? Y aura-t-il suffisamment de masques pour les professionnels ? La consommation est actuellement de 45 millions de masques par semaine, et elle montera à 80 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...e, s'en sort mieux que la France. J'aimerais comprendre comment nous avons pu nous retrouver avec aussi peu de lits de réanimation au démarrage de cette crise, contrairement à l'Allemagne. Je pense que cela est dû aux politiques sanitaires qui ont été appliquées, à la politique du flux plutôt qu'à la constitution de lits de réserve. Quel est votre point de vue sur cette question ? Concernant les masques, vous nous ressortez l'argument culturel : les Français ne seraient pas culturellement habitués à porter des masques. Mais quand bien même nous aurions été habitués à en porter, il se trouve que les masques n'étaient pas là : voilà le problème ! Comment jugez-vous le fait qu'au début de la crise épidémique, nous n'avions aucun masque FFP2 en stock, mettant en péril de nombreux soignants ? De mêm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ené à faire avec les moyens dont nous disposons, mais cela pose des problèmes de transparence et d'éducation sanitaire. Il faut élever le niveau ! Par ailleurs, nous avons du mal à comprendre la stratégie de déconfinement. Selon vous, réussir le déconfinement nécessite de réussir le confinement. Or l'activité reprend déjà. On ne comprend pas bien selon quelle logique les choses s'articulent. Les masques grand public seront-ils distribués s'ils doivent être utilisés en cas de promiscuité ? Concernant les tests, vous avez ébauché une stratégie un peu plus vaste que ce que nous avions compris jusqu'ici. Il faut massifier ces tests tout en étant dans une logique ciblée. Pouvez-vous nous préciser quelles sont les cibles ? Il nous faudra également des réponses sur la question des respirateurs : on n...