Interventions sur "mer"

899 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Je remercie l'ensemble des parlementaires présents aujourd'hui, les 136 députés cosignataires du texte qui m'ont fait confiance et, bien évidemment, les membres de mon groupe, le groupe Agir ensemble, pour l'attention qu'ils lui ont portée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...ée sans réingénierie de leur formation, ni réelle revalorisation salariale. Les mesures annoncées cette semaine par le M. ministre des solidarités et de la santé et la proposition de loi que nous adopterons, je l'espère, dans quelques instants viendront enfin mettre un terme à ce paradoxe. L'évolution de la formation en maïeutique constitue, en effet, une première étape pour revaloriser et réaffirmer le statut médical de la profession de sage-femme. À la différence de leurs homologues étrangères, notamment européennes, les sages-femmes françaises forment une profession médicale à part entière. Cette exception doit se refléter dans l'organisation de leur formation. Tel est le premier objectif de la proposition de loi, qui vise à parachever l'intégration universitaire de la formation des sages...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

... IVG. L'histoire des sages-femmes, c'est l'histoire des femmes et celle de la reconnaissance de leur santé comme enjeu social. Cependant, nous ne pouvons pas continuellement étendre leur champ d'intervention, leurs compétences et leurs responsabilités sans améliorer ni leur formation ni leur rémunération ni leur statut. Une telle situation se fait au détriment des sages-femmes, qui peinent à assumer leurs tâches dans de bonnes conditions, mais aussi des femmes elles-mêmes au moment où elles ont le plus besoin d'être accompagnées. Le groupe Libertés et territoires ne peut donc que saluer l'inscription d'une telle proposition de loi à l'ordre du jour, ainsi que le travail sérieux et l'engagement constant de la rapporteure, Annie Chapelier. L'adoption du texte permettra d'abord d'avancer sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... sonne, ça sonne, chez une patiente qui voulait la péridurale. Mais on arrive trop tard, l'accouchement était en cours, et donc dans la douleur ». « Une patiente, je lui ai menti : elle était à trois centimètres, mais je lui ai dit : ''marchez encore une heure, et après ce sera bon'', parce que j'avais quatre dossiers en retard. » « Des déclenchements, on en fait par facilité, ça permet de programmer. » « On nous oblige à accoucher à la chaîne, et en même temps, on nous dit qu'il faut ''ac-com-pa-gner", alors que nous n'avons pas cinq minutes pour discuter. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...la cause essentielle de la crise d'aujourd'hui, madame la ministre déléguée, des manifestations, des démissions : c'est le sentiment, la conviction qu'ont les sages-femmes de mal faire leur travail ; la tension, immense, entre leur éthique individuelle, professionnelle, et la pratique ; le fossé entre le désir des femmes et des sages-femmes de faire de la naissance un moment à part, comportant du merveilleux et du douloureux, du soin et du lien, et un processus devenu taylorisé, automatisé, monitoré et finalement déshumanisé. Voilà la tension que nous devons résoudre. Alors les revenus rehaussés : tant mieux. La formation allongée : tant mieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ù je me suis rendu il y a quelques jours. Il s'agit de l'une des deux maternités de niveau 3 du département ; elle réalise 4 500 accouchements par an en moyenne. Il y a vingt-cinq ans, une sage-femme attendait quatre ans pour obtenir un poste dans cette maternité ; aujourd'hui sur les quatre-vingt-dix postes, seuls soixante-dix sont pourvus. Conséquence directe de cette pénurie, l'hôpital a dû fermer des services : le service d'échographie est désormais renvoyé sur le secteur privé de la médecine de ville ; la maternité ne propose plus d'accompagnement pré- et postnatal, alors que la dépression du post-partum est la première cause de mortalité des jeunes mamans. Enfin, huit des vingt-huit lits affectés aux grossesses pathologiques ont été fermés. Et les perspectives ne sont pas bonnes. Le ris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

...outenons votre proposition de créer une nouvelle section statistique au sein de l'INSEE, pour que les sages-femmes puissent être reconnues comme les autres professions médicales et non comme une profession intermédiaire. Vous l'avez compris, la proposition de loi s'inscrit pleinement dans la philosophie de la majorité : lever les freins, protéger, accompagner. Le groupe La République en marche remercie donc Mme Annie Chapelier pour son travail de concertation et de pédagogie, et soutiendra le texte sans réserves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...Depuis plusieurs mois, les sages-femmes portent leurs revendications dans la rue et lors de journées de grève. Elles seront encore mobilisées ce week-end et je tiens bien sûr à les saluer sincèrement. Il est urgent de prendre le temps d'écouter celles qui servent cette profession mal reconnue et de leur apporter des réponses à la hauteur de la considération que nous leur devons. À cet égard, je remercie notre collègue Annie Chapelier pour son implication dans ce dossier. Ce métier n'est pas anodin. Les sages-femmes accompagnent les mères et leurs bébés, participent à la transmission d'un lien tout à fait particulier. Et pourtant, selon l'Association nationale des étudiantes sages-femmes, sept étudiantes en maïeutique sur dix souffrent de symptômes dépressifs. Les burn-out sont fréquents et 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...contexte, leurs revendications, exprimées ces dernières années, sont légitimes et doivent être pleinement entendues. Elles plaident pour une revalorisation globale des rémunérations, une intégration au parcours universitaire, une redéfinition et une extension de leurs compétences et une évolution de leur statut. Ces demandes ont été intégrées à la proposition de loi d'Annie Chapelier – que nous remercions chaleureusement –, texte que nous accueillons avec enthousiasme pour les sages-femmes, mais aussi, surtout, pour toutes les femmes de notre pays. En premier lieu, il prévoit l'intégration universitaire de la formation des sages-femmes et rend possible la réalisation de stages pratiques auprès de maîtres de stage universitaires. Ces stages sont importants en ce qu'ils constituent une premièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRamlati Ali :

Tout d'abord, je tiens à remercier notre collègue Annie Chapelier, auteure de la proposition de loi, qui constitue une avancée certaine s'agissant de la formation et du statut des sages-femmes. Comme l'indique l'exposé des motifs du texte, il s'agit d'une étape significative, mais qui n'a pas vocation à répondre à l'ensemble des revendications de cette profession médicale. Je ne puis que me réjouir des apports de l'article 1e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Madame la rapporteure, je vous remercie pour votre travail, car nous savons qu'il faut avoir défendu un texte dans la durée pour qu'il soit voté ici. Certes, le travail n'est pas terminé, mais j'espère qu'il aboutira, avec l'adoption du texte au Sénat puis en deuxième lecture ici. Je profite de cette intervention pour expliquer dans quel état d'esprit nous abordons la discussion. Le groupe La France insoumise, dont je suis pour l'h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...t la sécurité de la maman comme de l'enfant. Je suis donc reconnaissant pour le travail mené en vue d'améliorer la formation. J'ai entendu les annonces du Gouvernement visant à valoriser cette profession ; c'est une bonne nouvelle, car elle ne l'était pas suffisamment par le passé. Au nom de toute l'équipe des sages-femmes de Tourcoing, dont je me fais le porte-parole, je veux donc dire un grand merci à Mme la rapporteure, mais également à Mme la ministre déléguée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Je remercie tous les orateurs pour leurs interventions tant dans la discussion générale que sur l'article 1er . On voit bien qu'un consensus se dégage en faveur de cette proposition de loi. Je souhaite toutefois la replacer dans son contexte pour répondre aux interpellations de Mme Ali et de M. Ruffin. Elle porte sur la formation des sages-femmes, question qui est constamment repoussée, quand on envisage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...es violences gynécologiques et obstétricales reste encore tabou, pour des raisons évoquées par certains orateurs précédents. Ce serait faire honneur aux femmes que de mettre cette question sur le métier. La réponse est-elle dans l'adaptation du référentiel des compétences en sixième année d'études ? Je ne le sais pas. Mais, puisque nous sommes dans l'hémicycle, dans lequel nous pouvons nous exprimer sur les questions qui nous paraissent importantes, et que celle-ci a un lien direct avec la proposition de loi, je soutiens l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...ontre lesquelles il est essentiel de lutter, me paraît tout à fait louable. Cependant, je le répète, nous sommes en train de rédiger la future structure de formation de la profession pour permettre aux sages-femmes de mieux travailler, et je ne pense pas que nous ferons évoluer la situation en alourdissant le texte par des dispositions qui sont d'ordre réglementaire plus que législatif. Je vous remercie de nous avoir alertés, mais je réitère ma demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Madame la ministre déléguée, madame la rapporteure, merci pour l'examen de la proposition de loi, qui est essentielle. Elle est d'importance, parce que mieux reconnaître et mieux valoriser le rôle des sages-femmes, c'est tout simplement mieux appréhender le parcours de soins et de santé de l'ensemble des femmes. C'est une cause qui devrait toutes et tous nous réunir et singulièrement aujourd'hui. Je sais à quel point, madame la rapporteure, vous êtes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Merci, madame la rapporteure. Il me reste une petite question et c'est pour cela que je voulais qu'on ait le temps d'aborder un sujet dont j'ai un peu parlé dans le cadre de la discussion générale : si demain, les docteurs en maïeutique avaient la possibilité de prescrire à toutes les femmes, enceintes ou non, les sages-femmes n'ayant pas le diplôme de docteur en maïeutique resteraient sous l'ancien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Ils visent à avancer l'entrée en vigueur des dispositions de l'article 4, qui prévoit la création d'une classe spécifique aux sages-femmes dans le groupe de la nomenclature d'activités consacré aux professions médicales, lequel concerne actuellement les professions de médecin et de chirurgien-dentiste. C'est une bonne mesure. J'en profite, madame la rapporteure, pour vous remercier de défendre cette proposition de loi. Ces travaux suscitent des attentes fortes chez les sages-femmes et il est nécessaire de les prendre en considération. La présente disposition répond à une revendication que les sages-femmes expriment de longue date, de manière tout à fait légitime. Pourquoi donc attendre deux ans pour faire entrer ce texte en vigueur et modifier les nomenclatures de mani...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

J'en ai discuté avec Mme la rapporteure et il comporte une erreur de rédaction, donc je vais le retirer. Cependant, je profite de l'occasion pour alerter sur le manque criant de sages-femmes, auquel il visait à remédier. L'hôpital manque de bras et les déserts médicaux sont sous le feu des projecteurs. Depuis la rentrée 2020, le numerus clausus laisse progressivement sa place au numerus apertus c'est-à-dire un numerus clausus susceptible d'augmenter dans le temps. On passe d'un quota national d'étudiants admis en deuxième année à un objectif fixé pour le long terme et défini à partir du terrain. Une conférence nationale a évalué les besoins pour les cinq prochaines années. En moyenne, d'ici à 2027, il faudrait former 2 à 4 % d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis favorable. Puisque nous achevons l'examen de la proposition de loi, je remercie l'ensemble des parlementaires présents, ainsi que les personnes qui ont retiré leurs amendements afin de ramener la discussion au cœur du sujet : la formation des sages-femmes. Même si ce texte ne résout pas tous les problèmes qu'elles rencontrent, nous posons ainsi la première pierre. Surtout, nous faisons les choses dans l'ordre, car commencer par la formation, c'est permettre le développem...