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et il nous faut en tirer toutes les conclusions dans cette loi de programmation militaire que le Gouvernement nous a proposée.
...apporteur, madame la ministre, j'ai une bonne nouvelle pour vous : je ne vous parlerai pas de la cible de 2 % fixée par l'OTAN… Par cet amendement, nous proposons de modifier l'alinéa 17, relatif à la dégradation de l'environnement sécuritaire. Dans sa rédaction actuelle, le rapport parle d' « une compétition accrue, d'abord économique et technologique, mais qui s'étend de plus en plus au domaine militaire. » Nous souhaitons modifier cette formulation pour prendre en compte le nouveau paradigme des menaces. Nous proposons l'énoncé suivant : « une compétition accrue et tous azimuts déstructurant les frontières traditionnelles entre domaines économique, culturel et militaire. » Nous n'inventons rien : cet amendement reprend l'analyse de la Revue stratégique, qui a identifié les nouvelles vulnérabili...
Cher collègue, vous savez déjà quelle réponse je vais vous faire, puisque je vous ai déjà demandé, en commission, de retirer cet amendement. Nous avons, en effet, un désaccord sur ce point. La rédaction que vous proposez laisserait croire que les pays émergents se livrant à une compétition économique avec nous pourraient aussi se livrer à une compétition d'ordre militaire. Nous ne sommes pas sur la même ligne que vous. Effectivement, il peut y avoir des tensions qui conduisent à cette possibilité, mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Je vous recommande donc de retirer cet amendement, faute de quoi l'avis de la commission y serait défavorable.
Je citerai un exemple récent : la crise ukrainienne, qui s'est développée dans un cadre d'escalade et de désescalade, selon une stratégie intégrale d'attaque sur tous les fronts, sans distinction du civil et du militaire. Avons-nous tiré les conséquences de cette crise ? À entendre votre réponse, monsieur le président, on peut se poser la question. Et je ne parle même pas du cas de la Chine ! Voilà pourquoi nous maintenons cet amendement.
Dans le cadre de nos relations diplomatiques, nous pouvons faire part aux États-Unis de nos interrogations, mais ne pouvons pas les inscrire dans le rapport annexé à la loi de programmation militaire – sans compter que cela ne figure pas dans la Revue stratégique.
Voyons bien de quoi nous parlons. Il s'agit d'adopter un paragraphe dans lequel notre pays désigne des menaces : « Plus spécifiquement, le renouveau des capacités de défense russes s'accompagne d'une politique d'affirmation militaire à l'égard de son voisinage [ce que ferait n'importe quel pays] et d'un recours préoccupant à des formes d'intimidation stratégique [de quoi parle-t-on ? ] En Asie, le développement des capacités militaires chinoises sert également une politique de puissance, notamment en mer de Chine, accroissant les tensions et fragilisant les équilibres régionaux. » Nous n'en croyons pas un mot. Nous pensons, a...
...onstances particulières des combats qui se déroulent là-bas, estimant, à la faveur des galons qu'avaient gagné les Kurdes, qu'il fallait les liquider. D'une part, le PKK – le parti des travailleurs du Kurdistan – , une des forces politiques combattantes, est considérée comme une organisation terroriste, ce qui est une aberration, et, d'autre part, il s'agit de détruire toutes les positions tenues militairement par les Kurdes à la frontière de la Turquie parce que cela concerne…