Interventions sur "ministre de l'intérieur"

123 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Je finis donc. Nous voulions entendre le ministre de l'intérieur. Après avoir demandé, voilà quelques jours, que le Président de la République puisse désormais assister à nos débats et nous répondre, vous ne voulez pas qu'un simple ministre, qui n'est pas le Président de la République, puisse venir devant nous pour nous répondre ! Quelle est la logique de tout cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Nos travaux sont à l'arrêt depuis hier ; cela faisait bien longtemps que cette assemblée n'avait pas connu une telle situation. Personne ne s'en réjouit ; c'est grave et cela peut durer. Et non, monsieur le rapporteur général, je n'ai pas le sentiment d'être un saboteur quand je défends la légitimité de l'Assemblée à exiger du ministre de l'intérieur qu'il vienne donner ici des explications à ceux qui représentent le peuple !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Il s'agit maintenant de savoir quand et comment nous allons reprendre nos travaux et sortir de cette situation. C'est très simple : cela peut se produire dans quelques minutes, la balle est dans le camp du Gouvernement. Dès que le ministre de l'intérieur aura passé la porte de cet hémicycle et se sera exprimé, nous reprendrons nos travaux. La culpabilité ne peut pas incomber à celles et ceux qui exigent que la démocratie cesse de dysfonctionner dans ce pays par la faute d'un Gouvernement qui nous méprise !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Et non, ma chère collègue, ce n'est pas faire de l'obstruction que de réclamer que le ministre de l'intérieur vienne s'exprimer ici.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...orteur général, est d'ailleurs significative. Après des faits d'une gravité sans nom, nous ne pouvons pas débattre sereinement de la loi fondamentale et il est évident que le respect du calendrier est devenu mission impossible. Nous avons bien noté que la commission d'enquête va commencer ses travaux, mais ici, dans l'hémicycle, la seule chose qui pouvait débloquer la situation était la venue du ministre de l'intérieur devant notre assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...il ? Nous devons savoir pourquoi il bénéficie d'un tel niveau de protection. On a également appris – et l'Élysée ne pouvait pas l'ignorer au moment de le recruter – qu'il a fait l'objet d'une plainte et d'un jugement par le tribunal correctionnel. Tout cela mérite quand même une explication de la part du Gouvernement ! Voilà notre logique. Pourquoi le Président de la République a-t-il obligé le ministre de l'intérieur à mentir devant le Sénat ? Car il a reçu instruction de le faire : je n'imagine pas un instant que le ministre de l'intérieur l'ait fait de son propre chef. Pourquoi le Premier ministre refuse-t-il de venir devant le Parlement, préférant feindre la sérénité en se rendant sur le Tour de France ? Dans la situation actuelle, tout cela est d'un ridicule sans précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

alors que le ministre de l'intérieur a menti au Sénat en omettant d'évoquer le rapport qu'il avait sollicité le 2 mai,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ginez-vous un seul instant que, dans quelques heures, nous allons débattre de la recevabilité des amendements au titre des articles 34 et 37 de la Constitution ? Cela n'a aucun sens ! Nous ne sommes plus dans la logique, ou bien nous en serions réduits à faire comme les habitants de Constantinople qui, en 1453, parlaient du sexe des anges ! Nous exigeons la réunion du bureau et la convocation du ministre de l'intérieur pour que celui-ci s'explique et nous dise clairement si, oui ou non, il disposait de l'information dès le début mai. Sans cela, il n'y a pas lieu de progresser sur la révision de la Constitution !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

… et, aujourd'hui, ils servent de lampistes pour masquer un scandale d'État. Je souhaiterais que le Premier ministre ou le ministre de l'intérieur viennent s'expliquer ici sur ces dysfonctionnements. Il conviendrait même d'arrêter nos débats pour les reprendre mardi prochain parce que, mes chers collègues, nous allons tourner en rond, sans parvenir à aborder le fond de texte. Notre présence, à ce stade, est complètement inutile si le Premier ministre ou le ministre de l'intérieur ne viennent pas s'expliquer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...tionale, que M. Benalla était déjà présent au sein du service d'ordre d'autres événements, avant le 1er mai ! Comment est-ce possible ? Ces faits, par surcroît, ne sont pas couverts par le champ de la commission d'enquête que nous avons instituée hier. Il nous faut donc élargir le champ de la commission d'enquête, à moins que M. Collomb ne vienne immédiatement s'expliquer. Comment imaginer que le ministre de l'intérieur ne soit pas au courant de faits que le syndicat des commissaires de la police nationale a dénoncés ? Soit il est incompétent, soit il était au courant de ces faits et il les a couverts !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous savons d'ores et déjà qu'il a couvert les agissements du 1er mai dès le lendemain. Le ministre de l'intérieur, pourtant tenu par les dispositions de l'article 40 du code de procédure pénale, a décidé d'avertir l'employeur de la personne ayant commis un délit – en l'occurrence, l'Élysée – plutôt que le parquet, c'est-à-dire la justice !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

… à cause de votre aveuglement. Vous cherchez à faire obstacle à la volonté du peuple et de ses représentants. Que le ministre d'État, ministre de l'intérieur, se présente devant nous au plus tôt, qu'il s'exprime sur les propos qu'il a tenus, qu'il nous donne tous les éléments nécessaires, et nous pourrons enfin avancer sereinement ! Le rapporteur général de la commission des lois, président du groupe majoritaire, et les godillots de la majorité, des plus petits aux grands chefs à chapeaux à plumes, nous accuseront de faire de l'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

… et non une pseudo-nouveauté ou un simple fait divers comme voudrait nous le faire croire le président Ferrand. Cette révélation est incroyable : le ministre de l'intérieur était au courant des faits dès le lendemain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Je vous pose une question simple : qu'a donc à faire le ministre de l'intérieur de plus important, à cette heure, que de venir nous parler ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...é suspendus pour avoir transmis des vidéos à M. Benalla, suite à la journée du 1er mai, mais pas dans le cadre de cette journée – raison pour laquelle la commission d'enquête que nous avons instituée ne pourra peut-être pas se pencher sur ces faits. Et cela continue. Jusqu'où iront les révélations ? Sur la base de quels éléments les policiers ayant transmis cette vidéo ont-ils été suspendus ? Le ministre de l'intérieur en a manifestement été informé, alors qu'il a indiqué n'avoir pas eu connaissance de ces faits. Tout cela est d'une confusion totale. J'insiste, pour que nous puissions travailler malgré nos désaccords politiques, dans le respect commun de la parole de l'autre, sans nous accuser mutuellement de mensonge, il est important que l'exécutif, notamment le ministre de l'intérieur, qui est directement i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Madame la garde des sceaux, nous sommes dans une situation d'une extrême gravité. Nous avons d'abord appris que le ministre de l'intérieur a menti devant le Sénat – c'est désormais un fait avéré. À présent, Europe 1 nous informe que trois policiers – un commissaire, un contrôleur général et un commandant chargé des relations avec l'Élysée – ont été suspendus pour avoir extrait des images des systèmes de vidéosurveillance ayant filmé la scène.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Nous sommes aujourd'hui face à une véritable crise politique, et nous ne pouvons pas continuer à débattre du projet de loi constitutionnelle dans ces conditions. Nous allons être amenés à discuter d'un certain nombre d'amendements relatifs à la responsabilité des ministres. Or, soit le ministre de l'intérieur n'était pas au courant de cette affaire, ce qui est quand même un peu inquiétant, soit il était au courant, et il n'a pas saisi le Parquet, alors qu'il connaissait le comportement du conseiller d'Emmanuel Macron. Nous ne pouvons pas poursuivre nos débats dans ces conditions. Je ne comprends pas, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés de la majorité, pourquoi nous ne suspendons pas ...