Interventions sur "mort"

64 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Vous connaissez mon attachement, en tant que vice-président du groupe d'amitié France-Israël, pour Israël et pour la communauté juive. Il est troublant de penser que, pendant que nous célébrons, à travers la résilience dont ont fait preuve ces personnes, la résistance du vivant dans une situation extrême, on puisse saluer des médecins de la mort, des praticiens qui avaient suivi ces études dans le but de soigner, de conserver le vivant et qui se transforment aujourd'hui en médecins expérimentateurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

J'ai choisi la médecine par vocation, et même en imaginant la souffrance de l'autre, une souffrance qui le plus souvent paraît insupportable à nos yeux, je ne suis pas prêt à donner la mort. Monsieur Falorni, vous entretenez une illusion en prétendant qu'une personne qui consent à être achevée par autrui accomplit un acte de liberté. En tant que médecin, je ne suis pas prêt à vous suivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Il est vrai que je comprends votre colère : elle résulte de ce que le Président de la République préfère se concentrer sur l'ENA plutôt que de donner son avis sur la question de la fin de vie. Cependant, ce débat où les euphémismes sont de mise, où l'on use de périphrases pour autoriser le suicide, où ceux qui ont plaidé pour l'abolition de la peine de mort au nom de l'humanisme invoquent aujourd'hui le même argument en faveur de l'euthanasie – ce qui est curieux, n'est-ce pas, monsieur Touraine ? – mérite que nous nous attardions sur quelques questions. Tout d'abord, si nous votons pour le principe du droit à la fin de vie, qui, demain, pourra remettre en cause la légitimité de tel ou tel à étendre ce droit ? Comment pourrions-nous éviter que d'au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Se donner la mort est un acte que je ne pourrais qualifier de courageux en tant que médecin parce que mon travail, c'est d'empêcher les gens d'en finir avec leurs jours, mais c'est un acte difficile auquel beaucoup renoncent parce qu'ils ont peur des conséquences d'un suicide raté, parce que leur état dépressif a pris fin ou bien parce qu'entourés des leurs, ils considèrent par esprit de responsabilité que leur pr...