Interventions sur "multinationale"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Vous avez participé, en 2014, à la négociation relative au départ de Guadeloupe de la Générale des eaux. Pourquoi avoir accepté que cette multinationale parte avec 14 millions d'euros, en signant des clauses juridiques de non-poursuite ? Comment l'analysez-vous aujourd'hui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...gation la semaine dernière – elle nous a d'ailleurs expliqué le partenariat stratégique entre Leclerc et Rewe, au niveau européen ; enfin – ai-je bien compris ? – après Eurelec, il y a un autre étage stratégique, qui a une dimension plus internationale et une notion de services. Eurelec ne vend pas de services, vous êtes dans la négociation de prix, dans l'achat de produits, avec des entreprises multinationales, dont le périmètre est, a minima, l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Monsieur le directeur adjoint d'Eurelec, monsieur Petit, vous facturez bien vos produits achetés aux multinationales à la Scabel ? Et vous, monsieur Henry, vous assurez bien le pilotage stratégique d'Eurelec ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Que se passerait-il si l'un de vos fournisseurs refusait de discuter avec Eurelec ? Imaginons une multinationale française qui distribue ses produits dans les centres Leclerc et qui ne veut pas discuter avec Eurelec ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Ne voyez-vous pas, même pour des multinationales qui ont des filiales dans différents pays d'Europe, un élément de vulnérabilité, à terme, pour l'industrie française ? Et nous ne parlons pas, aujourd'hui, des centrales de services, Coopernic et Coopelec. À force de presser les interlocuteurs à tous les niveaux, pour obtenir des marges, et des résultats, une partie des fournisseurs est obligée d'aller investir en dehors de la France ? Vous en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...c négocient, cela n'a rien à voir avec la Scabel, qui elle-même n'a rien à voir avec les coopératives d'achat régionales et encore moins avec les centres Leclerc, qui sont directement concernés. Tout cela est compliqué et je partage les propos du rapporteur. Nous sommes en droit de nous interroger sur la question des filières industrielles, qu'elles soient agroalimentaires ou non. De nombreuses multinationales que nous avons auditionnées nous ont parlé de méthodes de déréférencement, de pénalités et de compensation de marges – une pratique déloyale. Dans votre organisation, à votre niveau, quand ces objections – qui ne sont ni argumentées ni motivées – se présentent-elles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Pouvez-vous nous donner s'il vous plaît, en pourcentage du chiffre d'affaires Leclerc, le chiffre d'affaires réalisé avec les 70 ou 100 plus grosses multinationales fournisseurs avec lesquelles vous avez contractualisé ? Suivant les distributeurs, c'est 70, cela peut monter à 100, voire 150 pour certains. Nous voudrions en effet comprendre un peu quel est le rapport, le ratio multinational avec le chiffre d'affaires Leclerc et le pourcentage du chiffre d'affaires que l'on appelle « Alliances locales » sur le groupement, et le chiffre d'affaires global du G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

J'ai besoin du chiffre d'affaires de cette centaine de multinationales qui passe, soit par Eurelec, soit par Coopernic, soit par Coopelec. Je parle vraiment des plus grosses multinationales avec qui vous contractualisez. Maintenant, le pourcentage des « Alliances locales » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Nous connaissons les niveaux de négociation. Je repose ma question : quel est le pourcentage de chiffre d'affaires réalisé par les 100 multinationales qui passent par Coopernic, Coopelec, Eurelec, soit l'un, soit l'une, soit encore l'autre ? Quel est le pourcentage du chiffre d'affaires des « Alliances locales » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...emment dans un magasin E. Leclerc pour constater et voir tout le travail que font les magasins. J'estime que les magasins sont vraiment des centres de vie au milieu des territoires ruraux dans lesquels nous sommes élus, mais là n'était pas la question. Pouvez-vous nous redonner le chiffre d'affaires du groupe E. Leclerc en France ? Quel est le pourcentage de ce chiffre d'affaires réalisé par les multinationales qui sont adhérentes, ou invitées chez Coopelec, Copernic, ou Eurelec ? J'ai bien compris pour l'alliance locale que cela représente entre 1 et 3 % du volume global d'E. Leclerc France. Quel est le pourcentage des multinationales s'il vous plaît ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

... également ici le président du Galec et le directeur général du Galec. Aujourd'hui tout passe par le Galec, sauf les « Alliances locales ». J'ai bien compris qu'il y avait environ 1 ou 2 % du chiffre d'affaires qui passait par là. Sur le Galec, vous êtes bien capable de me dire aujourd'hui quel est, en pourcentage du chiffre d'affaires France de E. Leclerc, le chiffre d'affaires réalisé par les multinationales sur le Groupe. Sur une base 100, nous retirons 2 % pour les Alliances locales. Il reste 98 %. Sur ces 98 %, quelle est la part de ces 98 % réalisée avec des multinationales ? En gros, quelle est la part réalisée par les PME ? Le chiffre, je l'ai, donc j'attends juste que vous me le donniez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Vous avez, Monsieur le Secrétaire général du « Mouvement de l'Association » des centres E. Leclerc (ACDLec), parlé de négociation, lorsque vous avez évoqué Coopernic, Coopelec, Eurelec. Pour les négociations entre les entreprises multinationales avec ces trois structures qui ont leur siège à l'extérieur de la France, vous n'êtes pas tenu par la date butoir du 28 février qui clôt les négociations ? Finalement, vous pouvez être conduit à négocier toute l'année avec un certain nombre d'entreprises multinationales, pour celles qui négocient avec Coopernic, Coopelec, Eurelec. La loi française – et notamment la date butoir qui clôt les négoci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...urs types de fournisseurs. Vous avez vos fournisseurs locaux, ceux qui vous vendent des bonnes pommes de terre et vous souhaitez les structurer sous une enseigne. Vous pouvez avoir un fournisseur de bovins. Bref, des fournisseurs locaux. Vous avez quelques PME locales, des entreprises de taille intermédiaire (ETI) territoriales, et des marques nationales (MN) qui sont pilotées par des entreprises multinationales. Le Rapporteur demande la part précise de chiffre d'affaires qui est organisée, qui est contractualisée, négociée avec chacune de ces catégories de fournisseurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Dès lors, si je fais le calcul comme il faut, sur la partie alimentaire, vous avez à peu près 50 % achetés chez des multinationales. Des paquets de gâteaux, des pâtes, des céréales, du pain, du fromage... En gros, si nous retirons le non-alimentaire, vous avez 50 % du chiffre qui est réalisé par de gros industriels. C'est à peu près cela ? Je n'arrive toujours pas à avoir le pourcentage en chiffre d'affaires. De fait, nous sommes à peu près à 50 %, c'est cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, Député :

...hez vous cela a-t-il concerné ? Et comment avez-vous respecté ces nouvelles directives au niveau de vos magasins ? J'aimerais bien qu'il y ait une vraie réponse à ce problème de l'agroalimentaire qui est en souffrance. Nous avons rencontré des groupes qui se sentent complètement vidés de leur capacité d'investissement par un manque de marge au niveau de leurs activités. Nous parlons beaucoup de multinationales depuis le début de notre propos, mais toutes les entreprises ne sont pas des multinationales. Je parle des ETI bretonnes que je connais bien et qui sont en souffrance à cause d'une politique de prix qui est absolument catastrophique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...du Nutella, il ne va pas acheter des couches, ni des vermicelles… Ce qui est la vérité si, pendant un certain nombre de semaines, il n'a plus ce produit dont il a une appétence particulière en France, pour des raisons culturelles, culinaires et autre. Cela, je peux le comprendre. Sa question doit néanmoins trouver une réponse, parce que Pernod Ricard est un acteur important. C'est une entreprise multinationale importante. La question de Monsieur le Rapporteur sur cette part de chiffre d'affaires est importante. Vous avez également évoqué le fait que finalement, les distributeurs – dont le centre E. Leclerc fait partie – sont parfois en situation d'infériorité en termes de négociations commerciales avec certaines multinationales. Il y a quand même – même avec les multinationales – des mesures que j'app...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

... environnementale, tout ce qui tourne autour de la responsabilité sociale de l'entreprise. Tout ceci fait que nous avons du mal à comprendre que nous soyons majoritairement en déflation lorsque vous êtes en période de négociation. Ce qui nous préoccupe dans la relation du consommateur au produit, c'est l'avenir de l'industrie et de la production industrielle en France. Un Directeur France d'une multinationale, quel est son premier concurrent ? C'est bien souvent dans sa même entreprise, celui qui produit en Allemagne, en Italie ou en Espagne. Lorsqu'il rencontre son Directoire, on le presse tellement que cette multinationale va avoir intérêt à encourager, accentuer ses investissements à l'extérieur de la France, ce qui fragilise d'autant la production industrielle et l'emploi industriel en France. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Vous nous avez dit que la politique du groupe Intermarché, c'est une seule politique pour les PME : pas de déflation. Par conséquent, flat ou inflation pour les PME. Cela veut donc dire une seule politique pour les ETI et pour les multinationales : c'est de la déflation. Est-ce qu'aujourd'hui le mot d'ordre du groupe Intermarché sur ces ETI et multinationales est : on doit aller chercher de la déflation, du prix bas, là où on peut en trouver ? Ensuite, vous dites que 32 % de vos fournisseurs sont des multinationales. Ce sont 32 % par rapport à des noms d'entreprises ou cela représente le volume ou le chiffre d'affaires ? Que représente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...sentent que 13 % du chiffre d'affaires. Je pense que sur ces 13 %, on peut encore retirer les MDD et les alliances locales. En gros, une PME, c'est 5 %, puisque les alliances locales représentent pour vous en fonction des magasins entre 0,7 et 2 %. J'ai assisté à plusieurs auditions, je commence à connaître les chiffres. Au final, les PME ne représentent pas grand-chose. Le plus gros, ce sont les multinationales. Donc, vous nous dites qu'une seule politique pour les PME, ce n'est pas une déflation. Quand j'entends cela, je me dis qu'une seule politique pour les multinationales, c'est de la déflation. C'est cela ma question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, Député :

J'ai eu le chiffre hier de 71 multinationales. Vous nous parlez de 156 multinationales, de 32 % et de 270 PME. Je n'arrive pas à m'y retrouver. Est-ce que vous pouvez me dire combien de multinationales représentent ces 32 % ?