Interventions sur "nuit"

48 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...otre réponse, mais je ne suis pas certain de l'avoir bien comprise. Nous sommes actuellement en discussion avec vos services afin de faire en sorte que les personnes vivant de chaque côté de l'estuaire de la Seine ne soient plus contraintes d'acquitter les péages du Pont de Normandie et du Pont de Tancarville, qui font tous deux partie de liaisons autoroutières – ils sont indispensables à la continuité des autoroutes. L'une des solutions que nous avons imaginées consiste à rediscuter les contrats de concession avec les sociétés d'autoroutes et à inscrire ces ponts dans l'itinéraire global, de sorte que ceux qui vivent à moins de 15 kilomètres ne soient plus obligés de payer pour emprunter ces ponts. Ces péages pourraient ainsi être supprimés et répartis sur l'ensemble de la concession. Or vot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

L'importance de la politique des transports et des infrastructures pour la viabilité des différentes régions est un aspect essentiel du texte, qu'il s'agisse des zones de montagne ou des zones rurales, notamment. Il en est de même des territoires insulaires – nous n'avons pas pu examiner, malheureusement, l'amendement de Gabriel Serville – et du concept de continuité territoriale. Il est essentiel pour les territoires insulaires et les territoires ultramarins de bénéficier d'une politique efficace des transports. La Corse a souffert profondément, sur le plan du développement, ou plutôt du non-développement de l'île, du système du monopole de pavillon, qui a rendu inefficaces les transports maritimes. Nous étions une véritable colonie du port de Marseille. No...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

Cet amendement a été déposé par Mme Justine Benin, députée de Guadeloupe, et porte sur un sujet que j'ai évoqué au début de l'examen de ce titre. Les outre-mer attendent beaucoup de ce projet de loi d'orientation des mobilités. On parle, depuis des années, du principe de continuité territoriale, mais qu'en est-il vraiment aujourd'hui ? Entre l'état de délabrement de certaines routes, la saturation du trafic, sur des îles qui sont pourtant moins peuplées que certaines métropoles hexagonales, le manque de transports collectifs, nos outre-mer souffrent encore aujourd'hui d'un isolement, d'un enclavement et de difficultés de mobilité qui n'ont pas lieu d'être. Il est temps qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Les outre-mer sont concernées par les dispositions du projet de loi, et nous avons déjà eu l'occasion d'en discuter ce matin. La politique de continuité territoriale en tant que telle se trouve à la marge du champ couvert par la programmation des investissements dont nous discutons ce matin. Les sujets de continuité territoriale étaient au coeur des Assises des outre-mer. On y a également consacré un important volet des réflexions menées dans le cadre des Assises nationales du transport aérien. En outre, ils sont pris en compte par les contrats ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

Dans les travaux menés, sous la présidence de Philippe Duron, dans le cadre du Conseil d'orientation des infrastructures, on a longuement travaillé, avec la présidente Barbara Pompili, sur le sujet de la continuité des territoires, qui a fait l'objet d'un titre entier. Vous avez raison, il faut envoyer un message à nos outre-mer, et c'est un sujet qui a particulièrement retenu notre attention. Cet amendement n'engage à rien : j'aimerais comprendre la raison de cet avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je suppose que de nombreux collègues ont, comme moi, la nostalgie des trains de nuit, ces trains qui nous permettaient de partir le soir et d'arriver le lendemain matin dans une grande ville française ou une capitale étrangère. Notre amendement est fondé non seulement sur cette nostalgie, mais sur l'actualité immédiate. Une fédération d'associations a lancé la pétition « Oui au train de nuit », qui a déjà recueilli énormément de signatures. Elle propose une mesure réaliste et éco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il est le premier d'une longue série d'amendements qui visent à souligner l'intérêt du train de nuit pour des déplacements dont la durée peut excéder six heures. Ce qui vaut pour les déplacements intraeuropéens est tout aussi vrai pour les déplacements à l'intérieur de l'Hexagone. Il est connu qu'au-delà de trois heures, le transport par train perd de son attractivité. Que dire, dès lors, lorsque le trajet excède une demi-journée, ce qui est le cas de plusieurs liaisons entre la capitale et cer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet amendement est identique à celui que vient de défendre mon collègue Vincent Descoeur. Il nous paraît en effet important de privilégier les trains de nuit, avec tous les avantages environnementaux qui peuvent en découler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Le nombre de trains de nuit n'a cessé de diminuer depuis vingt ans : ils ne sont plus que deux sur le territoire national – entre Paris et, respectivement, Rodez et Briançon – , ce qui, pour un pays comme la France, est très peu. C'est un paradoxe : plus que jamais, nous parlons du train et y faisons appel comme transport propre, alors que l'offre et sa diversité n'ont cessé de régresser. Je concentrerai mon propos sur le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Comme vous l'aurez compris, madame le ministre, ces amendements et ceux qui suivront ont pour objet de demander au Gouvernement de faire de la réactivation des trains de nuit une priorité. Dans les territoires de montagne, que nous sommes nombreux à représenter dans cet hémicycle, de telles liaisons sont indispensables, tant pour les touristes que pour les populations locales – ceux qui travaillent à Paris ne peuvent plus rentrer chez eux aussi facilement qu'avant. L'amendement a pour objet d'inciter le Gouvernement – qui a la possibilité d'imposer sa volonté à la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...iendrai pas sur arguments exposés par nos collègues, notamment par Mme Bonnivard et Mme Dubié, qui ont souligné l'intérêt touristique de maintenir et même développer les liaisons ferroviaires intraeuropéennes. Madame la ministre, la France ne gagnerait-elle pas à imiter l'Allemagne, qui a demandé à son opérateur public de coopérer avec des opérateurs étrangers pour développer des « Intercités de nuit » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Il m'appartient donc de conclure ce plaidoyer pour les trains de nuit, et puisque tout a été dit, j'aurai recours à notre imaginaire. Le train de nuit, c'est la nostalgie. C'est un retour à un rythme apaisé, un rythme humain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Le train de nuit c'est, dans mes souvenirs, cette interrogation que l'on a en entendant crisser les freins et ralentir la machine, lorsque l'on se demande, entre deux réveils furtifs, dans quelle gare on se trouve.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Vous n'êtes pas sensible à la poésie, madame la ministre ! Les trains de nuit stimulent pourtant notre imaginaire. Tous les arguments ont été avancés, qu'il s'agisse de l'intérêt de développer ces dessertes au regard de la lutte contre le changement climatique ou de leur légitimité du point de vue de l'aménagement du territoire. J'évoquerai aussi le service « train + auto », qui vient d'être supprimé par la SNCF, alors qu'il relevait de la même logique écologique. Pouvoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je tiens d'abord à remercier M. Wulfranc pour cette parenthèse contemplative et ô combien salvatrice. Nous partageons cette volonté de réhabiliter le train de nuit, tant ce service correspond aux enjeux dont traite ce projet de loi. On ne peut cependant pas nier les difficultés que leur exploitation a rencontrées. En 2015, Philippe Duron, au sein de la commission sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire, indiquait déjà qu'ils ne répondaient plus d'une manière satisfaisante aux besoins des voyageurs et que leur modèle économique n'était plus viable...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

J'entends avec plaisir Mme la ministre et Mme la rapporteure reconnaître que nous avons raison. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi nous ne pourrions pas adopter ce simple amendement de principe visant à insérer les mots « notamment le train de nuit y compris pour les liaisons intraeuropéennes ». Nous ne vous proposons pas de valider dès maintenant les propositions et les objectifs chiffrés du collectif « Oui au train de nuit ! », dont j'ai parlé tout à l'heure, mais au moins d'afficher une volonté. Le moment est bien choisi puisque nous sommes en train de parler de mobilité : je ne vois pas pourquoi nous nous en priverions. Vous parlez de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Madame la ministre, permettez-moi d'évoquer le souvenir du Paris-Hendaye, qui portait le beau nom de « Palombe bleue ». Nous souhaitons que les mots « trains de nuit » soient inscrits dans cet article pour attester de la volonté de l'État. Vos propos, madame la ministre, traduisent cette volonté : on sent bien que vous mesurez tout l'intérêt de réactiver ce service. Madame la rapporteure, vous affirmez qu'il n'y a pas eu de réponse à l'appel à manifestation d'intérêt consécutif au rapport Duron. Or, de mémoire, l'entreprise Transdev, qui a été la seule à se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je conçois que la rentabilité financière des trains de nuit puisse poser problème. La question sera difficile à résoudre, et c'est bien pour cela que nous posons la question du service public et de l'investissement. Nous ne pouvons plus réfléchir aux déplacements publics des personnes uniquement en termes de rentabilité financière : il faut intégrer le concept de rentabilité écologique, de rentabilité pour la préservation du climat. Et pour cela, il faut ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Chacun s'accorde à reconnaître que la disparition programmée des trains de nuit a certainement été une erreur. Il est judicieux de se pencher sur les raisons de cette décision, et en particulier sur la désaffection qui a pu en être la cause, ce qui implique de travailler sur la qualité de service. Les trains de nuit sont certainement la solution pour un certain nombre de territoires, en particulier ceux qui ne sont pas reliés à la capitale par une liaison directe, par exempl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

La question des trains de nuit s'inscrit dans la question plus générale de la politique du Gouvernement en matière de transports. Ce sujet a toujours été débattu : historiquement, les gouvernements se sont toujours fait tirer par la manche par les différents groupes de pression. Je ne rappellerai pas les bagarres entre les charretiers et le chemin de fer naissant, entre le chemin de fer et la route plus tard, puis entre le che...