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J'ai été terriblement blessé par le mépris qui s'est exprimé tout à l'heure à l'égard du travail des parlementaires, en particulier des parlementaires de l'opposition. Nous aimons tous la France. Nous sommes tous élus et nous aimons tous la démocratie parlementaire. De ce point de vue, personne ne peut rien reprocher à quiconque. On ne peut pas nous reprocher de déposer trop d'amendements, car tous sont le fruit d'une réflexion et d'un travail, et ils sont bien souvent de qualité. Le groupe auquel j'appartiens a déposé onze amendements. À titre personnel, j'e...
Je ne vous ferai pas l'offense, mes chers collègues de l'opposition multiple et variée, de rappeler ici que l'actualité politique de ces trente dernières années a été émaillée de multiples faits qui auraient pu justifier que de telles mesures soient prises : or cela a toujours été refusé.
Je voudrais revenir quelques instants sur les propos tenus par M. Questel, qui a fini son intervention en disant aux collègues de l'opposition qu'ils n'aimaient pas la France. Je tiens à dire que ce qui nous rassemble tous, c'est notre attachement à la France et à la Nation. Tenir de tels propos dans cet hémicycle, c'est extrêmement grave. Cela relève d'une vision manichéenne. Peut-être est-ce celle du groupe La République en marche, qui définit le bien et le mal, ceux qui aiment la France et ceux qui ne l'aiment pas. Je tiens à affirme...
...lois pour y parvenir, dans un régime parlementaire démocratique, c'est que le ministre de l'intérieur, dont l'agenda est aujourd'hui vide – où est-il, d'ailleurs ? – , ou le Premier ministre viennent s'expliquer sur ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays. Le second point que je voulais souligner, c'est qu'honnêtement, cela ferait beaucoup de bien aux députés de la majorité comme à ceux de l'opposition d'aller sur le terrain écouter nos concitoyens. Ceux-ci disent aujourd'hui : on avait cru qu'il allait y avoir un nouveau système politique, en marche vers la transparence et le renouveau ; en réalité, c'est une hypocrisie, une imposture. Si vous alliez écouter vos concitoyens, vous reviendriez lundi en demandant au Premier ministre de venir s'expliquer, car c'est votre Premier ministre et le Pre...
Tout cela s'inscrivait-il dans la lutte contre le chômage ou la réduction des inégalités ? Je ne le pense pas ; vous avez bien une indignation à géométrie variable ! La différence entre vous et nous, chers collègues, c'est que nous, dans l'opposition, nous défendons l'équilibre des pouvoirs et la capacité de contrôle du Parlement.
Madame la ministre, si vous avez un peu de conscience, déposez des amendements nouveaux qui permettraient aux élus de l'opposition d'en déposer d'autres ! On pourrait par exemple proposer que le fait pour un ministre de ne pas mettre en oeuvre l'article 40 entraîne immédiatement sa démission,
ou que le fait pour un collaborateur du Président de la République de frapper des opposants dans la rue ait pour lui des conséquences pénales dramatiques. Madame la ministre, voulez-vous prendre l'engagement, ici, devant la représentation nationale, de déposer dans les minutes qui viennent de nouveaux amendements qui vont rouvrir le droit d'amendement à l'opposition, afin que dans quelques jours, nous puissions aborder ces débats sereinement ?
Si vous voulez que les travaux reprennent, vous seuls en avez la clé : il a fallu aux oppositions des heures d'opiniâtreté pour obtenir la création de la commission d'enquête ; en faudra-t-il autant pour obtenir que le Premier ministre vienne répondre de ces dysfonctionnements majeurs de l'État au moment où nous parlons de la loi constitutionnelle ? C'est vous qui avez la clé, à vous de nous répondre et d'accélérer les débats dans cet hémicycle !
Pendant ce temps, ici, les députés d'opposition, de droite comme de gauche, vocifèrent, et nous n'avançons pas – alors que c'est notre responsabilité vis-à-vis des Français ! Nous devrions prendre exemple sur le flegme des sénateurs. Bien sûr, ils ont entendu M. le ministre de l'intérieur. Mais nous aussi allons l'entendre, dès lundi, dans le cadre de la commission d'enquête, et l'ensemble des ministres du Gouvernement seront présents mardi p...
Je tiens à saluer, madame la ministre, votre flegme, votre constance, la confiance que vous maintenez envers cette institution, malgré les vaines tentatives de déstabilisation de l'opposition. Plus les heures passent, plus vous tournez en rond, chers collègues, et plus vous démontrez qu'une stratégie concertée unit les bancs des oppositions de gauche et de droite.
Ce que nous souhaitons, c'est que nous reprenions sereinement nos débats, que nous soyons à partir de quinze heures là où l'on nous a demandé d'être, c'est-à-dire en séance, et que le processus se déroule sereinement. La seule chose importante à ce jour, c'est que nous puissions travailler sur la modification de la Constitution, que vous, membres de l'opposition, puissiez vous exprimer sur les sujets constitutionnels qui vous importent…
Pourquoi ne voulez-vous pas qu'il vienne s'exprimer ? Auriez-vous peur des révélations ? Gérard Collomb, ce n'est plus la peine : il a déjà menti. Lui, c'est terminé, on n'en parle plus. C'est le Premier ministre qui doit venir ici. Vous avez adopté la loi pour la confiance dans la vie politique – non sans avoir refusé des amendements de l'opposition visant à améliorer la confiance, ce que je n'ai pas oublié. À présent, madame la garde des sceaux, vous défendez un projet de loi constitutionnelle dont le titre indique qu'il est « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace ». Faites donc preuve vous-mêmes de responsabilité, car les Français nous regardent ! Dans les grandes démocraties occidentales, les ministres en cause...
Disant cela, je crois que je ne fais injure à personne. De temps en temps, il faut en effet ne pas raisonner en termes d'opposition et de majorité, mais penser au bien du pays.
...ur le président, je souhaite qu'à l'issue de cette séance, vous réunissiez à nouveau l'ensemble des présidents de groupe, afin de tirer les leçons de cette séance. Nous devons avoir une idée plus claire de ce qui se passera, de la manière dont le Gouvernement entend répondre à nos questions. Sans cela, nous continuerons, dans cette enceinte, à montrer notre impuissance : spectacle terrible pour l'opposition comme pour la majorité.
...s une affaire où ont été commis des faits délictueux. Cette crise démocratique, c'est la vôtre, chers collègues de la majorité : vous n'avez plus les moyens d'exiger quoi que ce soit. En réalité, vous êtes à l'arrêt. Vous démontrez évidemment votre incapacité à gérer cette crise, votre amateurisme en ce qui concerne la gestion des débats parlementaires et votre sectarisme à travers le mépris des oppositions devant une situation dont vous êtes les uniques responsables. Plus vous refuserez la demande des oppositions, plus vous cautionnerez, devant les Français, ce qu'a fait M. Benalla.
Pardonnez-moi, monsieur le président, mais je tentais désespérément de joindre le ministre pour le convaincre de venir ; or il semble qu'il ne réponde pas plus aux députés de l'opposition qu'à ceux de la majorité. Depuis dix jours, nous insistons sur le fait qu'un des principaux dangers pour notre démocratie, c'est le fait majoritaire, qui ne vous permet pas, d'une certaine manière, d'avoir une position indépendante du pouvoir exécutif.
Mais l'opposition, ici, rime avec instrumentalisation, manipulation, récupération, obstruction !
Et c'est nous, l'opposition, qui ferions de l'obstruction ? Laissez-moi rire ! Décidément, impossible de reprendre nos travaux dans ces conditions. Un véritable scandale d'État éclate sous nos yeux, et nous nous refusons, nous, opposition, à en être les complices. C'est en effet un scandale d'État, puisque, non seulement M. Collomb est disqualifié pour avoir menti devant le Sénat, mais nous assistons aussi au spectacle dés...
J'aimerais par ailleurs vous communiquer plusieurs réflexions que je me suis faites comme nouveau député. Voilà un an que vous, groupes de l'opposition,
J'aimerais vraiment, messieurs les membres de l'opposition, que vous consacriez autant d'énergie à vous occuper des vrais problèmes des Français tout au long de l'année !