103 interventions trouvées.
Nous recevons les représentants du Collectif Stop aux cancers de nos enfants (SCE), association créée en mars 2019, en lien avec les cancers pédiatriques apparus, depuis 2015, autour de la commune de Sainte-Pazanne en Loire-Atlantique. Ce collectif vise à trouver les causes de ces cancers pédiatriques, au-delà des deux enquêtes réalisées par Santé publique France (SPF) à la demande de l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Le collectif rassemble une quarantaine de personnes dont des scientifiques, des médecins ou des techniciens....
... beaucoup d'intérêt ainsi qu'avec de la compassion et l'envie d'agir. J'ai aussi beaucoup de questions parce que j'entends que votre démarche dépasse le cas particulier de Sainte-Pazanne. Elle se veut être un modèle du genre et pourrait être dupliquée dans d'autres régions. Vous avez mentionné trois types de problèmes soulevés par l'apparition de ce nombre assez impressionnant de cas de cancers pédiatriques, de façon très dense. Le bon sens ne peut que nous amener à dire que ce n'est pas un hasard, que quelque chose se passe. Je comprends votre frustration face aux réactions très stéréotypées de vos interlocuteurs institutionnels. Le premier problème est donc celui de la reconnaissance des faits eux-mêmes, comme un cluster, par les autorités. Il s'agit d'un véritable problème de méthodologie...
J'ai effectivement participé au comité de suivi avec votre collectif, l'ARS et tous les membres de ce comité. En juillet 2020, j'ai lancé l'alerte au Parlement en demandant une commission d'enquête, raison pour laquelle vous êtes auditionnés aujourd'hui. Dans le rapport de cette commission d'enquête, que je remettrai le 16 décembre, l'axe des cancers pédiatriques sera un axe majeur. J'ai été très sensible à votre partage. Vous avez toujours été très constructifs, très sérieux et votre collectif est remarquable par sa façon de travailler. Je tenais à vous le dire. Mme la présidente a rappelé avoir été touchée dans sa carrière par des enfants atteints de cancers et j'ai moi-même un enfant qui a eu un cancer. Je comprends d'autant mieux votre situation. ...
Je sais que votre collectif travaille avec d'autres. Avez-vous remarqué une augmentation du nombre de clusters ces dernières années ? Comment expliquez-vous que la mortalité liée aux cancers pédiatriques soit inconnue ? Comment pourrions-nous améliorer la transmission des informations entre les professionnels, la population et les pouvoirs publics ? J'ai remarqué à la réunion de clôture que nous ne parlions pas le même langage, ce qui est très angoissant, et Santé publique France ne pouvait pas être rassurant. Il manque des moyens pour la recherche préventive. C'est le sujet sur lequel nous dev...
... épidémiologiques de terrain. D'après ce que nous avons entendu lors des différentes auditions, les bases de données existent, mais elles ne sont jamais collationnées et superposées pour en tirer des conclusions. C'est pourtant le rôle de l'INCa. J'étais à la commission des Affaires sociales en début de mandat. Je me souviens que nous avions voté une grosse somme pour la recherche sur les cancers pédiatriques. Qu'est devenu cet argent ? Redescend-il en termes de recherches, de démarches, de mobilisation de l'INCa ? Je suis un peu étonnée de ce désert que vous décrivez.
Les difficultés méthodologiques que vous relevez ne concernent malheureusement pas que la problématique des cancers pédiatriques, mais toutes les pathologies chroniques qui atteignent maintenant un niveau extrêmement inquiétant. La difficulté que nous avons entendue lors des précédentes auditions est méthodologique : nous avons de multiples données, sanitaires et environnementales, mais les chercheurs et les agences sont confrontés à la difficulté de savoir quoi chercher. Par exemple, dans le cas de l'eau potable, à quel...
... aides à l'innovation de Bpifrance ; nous y reviendrons lors de l'examen des amendements, mais je tiens à préciser dès maintenant que le présent budget permettra à Bpifrance d'augmenter ses interventions de 85 millions d'euros en 2020. La recherche en matière médicale est confortée. Une enveloppe de 25 millions d'euros doit être consacrée, entre 2019 et 2023, à la recherche en matière de cancers pédiatriques. Nous y reviendrons également. La recherche en matière agricole et agroalimentaire est confortée elle aussi. Nous y consacrerons 2,5 millions d'euros supplémentaires dédiés à la création de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement – INRAE – , regroupement de l'Institut national de la recherche agronomique – INRA – et de l'Institut national de recher...
...initiale que continue. Cette formation favoriserait l'accès au marché du travail des personnes en situation de handicap, en préparant les employeurs et les responsables des ressources humaines à les accueillir de la meilleure façon possible au sein des entreprises. Avant de conclure, nous saluons l'engagement qu'a pris votre ministère en allouant 5 millions d'euros à la recherche sur les cancers pédiatriques. Ce financement doit faciliter la mise en place de projets émergents. Le groupe UDI, agir et indépendants votera en faveur des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Néanmoins, nous espérons obtenir des réponses encourageantes aux questions que nous soulèverons et aux amendements que nous proposerons.
Madame la ministre, l'année dernière, les députés de l'ensemble des groupes parlementaires qui siégeaient encore à une heure tardive s'étaient mobilisés contre une triste réalité : chaque année plus de 500 enfants meurent du cancer et plus de 2 500 sont diagnostiqués. Les cancers pédiatriques sont la première cause de mortalité des enfants par maladie : le plus grave est que, depuis trente ans, nous ne parvenons à diminuer ni le nombre d'enfants diagnostiqués ni la mortalité, alors que la prévention portent des fruits chez les adultes. En effet, les cancers touchant spécifiquement les enfants sont particuliers : certains n'ont rien de commun avec les cancers touchant l'ensemble de l...
Chaque année, en France, 500 enfants meurent d'un cancer, et plus de 2 500 nouveaux cas de cancers pédiatriques sont diagnostiqués. Le cancer constitue la première cause de décès par maladie chez l'enfant. Pourtant, la recherche contre le cancer de l'enfant n'est pas financée à la hauteur des enjeux. Les spécialistes, les praticiens, les médecins sont absolument convaincus qu'avec des moyens financiers plus élevés, la recherche publique dans ce secteur pourrait atteindre de meilleurs résultats. Face à ce...
J'ai rappelé tout à l'heure, madame la ministre, combien nous étions satisfaits l'année dernière, sur tous les bancs, d'avoir obtenu, à une heure très matinale, 5 millions d'euros supplémentaires pour les cancers pédiatriques. Nous étions fiers d'avoir obtenu ce fléchage contre l'avis – j'insiste sur ce point – du Gouvernement ! Nous avions commencé par proposer une somme de 18 millions d'euros, mais on nous nous avait répondu que ce n'était pas envisageable : la recherche ne pouvait pas recevoir une trop grosse somme d'argent la même année, avait-on affirmé. J'ai relu les explications du Gouvernement et c'est bien ...
Il s'agit d'un amendement de repli. L'année dernière, nous avions voté 5 millions d'euros par an en faveur de la recherche sur les cancers pédiatriques. Nous demandons 5 millions supplémentaires afin de renforcer la lutte contre les cancers de l'enfant et d'améliorer la recherche dans ce domaine.
Pour la clarté des débats, permettez-moi de souligner, chers collègues, que ces amendements portent sur une thématique commune, mais que celui de Mme Descamps se distingue des précédents, qui portent tous sur le développement de la recherche sur les cancers pédiatriques. Je commencerai donc par m'exprimer sur ce dernier amendement, dont le champ est plus large, puisqu'il concerne la recherche sur les cancers en général. Je partage bien évidemment l'idée qui sous-tend cet amendement, mais le plan cancer va prendre fin en 2019 et sera relayé par une nouvelle stratégie décennale. Il ne me semble donc pas opportun d'augmenter les crédits tant que le cadre stratégi...
Les cancers pédiatriques qui touchent des enfants et des adolescents doivent mobiliser la société civile tout entière. À plusieurs reprises, notamment avec Bernard Perrut, nous avons demandé que le cancer de l'enfant soit déclaré « grande cause nationale » afin d'avoir la garantie que les pouvoirs publics s'engagent totalement dans la lutte contre ces cancers particulièrement agressifs. J'aimerais que, ce soir, les fam...
...e programmation pluriannuelle, mais j'aimerais me faire le porte-parole des parents et des grands-parents – je suis moi-même grand-père – dont les enfants ou les petits-enfants sont touchés par des syndromes liés à des maladies rares. Serait-il possible, madame la ministre, d'avoir une vision consolidée des budgets consacrés à la recherche dans ce domaine, comme vous l'avez fait pour les cancers pédiatriques ?
...ralement consommés, alors même que certains projets sont pourtant novateurs. Si je propose, par mon amendement, de prélever 5 millions d'euros sur les crédits de la recherche spatiale, dont le budget global est de 230 millions d'euros, c'est parce que je trouve anormal que les associations et l'ensemble du secteur privé concerné soient toujours en tête du financement de la recherche sur le cancer pédiatrique. J'espère que le Président de la République, peut-être à l'approche d'échéances prochaines, fera un jour que le cancer pédiatrique devienne grande cause nationale. Des efforts ont été accomplis par l'État, mais je pense qu'on peut faire davantage encore.
...sprits, dont témoignent les discussions de ces dernières semaines dans cet hémicycle. Lors de l'examen du projet de loi de finances, le groupe UDI, Agir et indépendants était mobilisé, à cinq heures du matin, aux côtés des parlementaires de diverses sensibilités, pour défendre des amendements. Le Gouvernement y a répondu en allouant 5 millions d'euros supplémentaires à la recherche sur le cancer pédiatrique. Il s'agit d'un progrès – merci, madame la ministre – que nous avons bien sûr soutenu. Ensuite, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe MODEM, nous avons débattu d'une proposition de loi de Nathalie Elimas, dont je salue à nouveau le courage et les prises de position fortes. Cette proposition de loi comporte d'importantes avancées dans la prise en charge des familles, des soignants et ...
...tagée par l'ensemble des bancs de l'Assemblée. Toutefois, cette priorité a un coût : 20 millions d'euros supplémentaires sont nécessaires. Ce chiffre, nous ne l'avons pas inventé ; il a été évalué par le groupe d'études sur le cancer, présidé par l'ancienne députée de Gironde, Martine Faure, entre 2015 et 2017. Nous avons besoin d'une contribution spécifique en faveur de la recherche en oncologie pédiatrique de 20 millions d'euros. Ce chiffre nous a encore été répété mardi dernier par un chercheur de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, l'INSERM, spécialisé en oncologie pédiatrique. Aujourd'hui, rares sont les chercheurs qui travaillent sur les cancers pédiatriques faute de projets bénéficiant d'un financement. Cela incite parfois certains d'entre eux à changer de spécialité,...
La question des cancers pédiatriques est grave et douloureuse. Il n'y a pas de mots pour décrire cette maladie qui surgit sans prévenir et plonge dans le désarroi des familles entières. J'ai eu l'occasion de travailler avec des enfants touchés par la maladie. Ils nous en apprennent plus sur la vie que quiconque. Vous me permettrez cet aparté : pendant cette période, j'avais rencontré Louane qui fête ses dix-huit ans ce soir et qui...
La présente proposition de résolution, bienvenue et cohérente selon nous, vise à créer un fonds spécifique destiné à la recherche sur les cancers pédiatriques, financé si besoin par une contribution spécifique de la part des entreprises de l'industrie pharmaceutique. Ce texte renvoie à la proposition de loi du président Jean-Christophe Lagarde relative au financement de la recherche oncologique pédiatrique par l'industrie pharmaceutique, que notre groupe avait cosignée. Nous y souscrivons. Il y a beaucoup à faire pour changer les modes de production e...