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Avis défavorable, parce que le délai a déjà été réduit de cinq ans à deux ans – le temps de trouver des solutions pour ces animaux, s'il en existe. J'attire votre attention sur un point, cher collègue : les montreurs d'ours ou de loups n'ont parfois pas d'autre activité. Il me semble donc justifié de leur donner un délai pour s'adapter, comme le législateur en prévoit dans la plupart des dispositions de ce texte.
...'une des sources reconnues de la pandémie. Ils pourraient même, du fait des échanges hommes-visons, visons-hommes puis hommes-visons, être responsables des variants qui complexifient la lutte contre la pandémie. Souhaitons-nous que les deux élevages français de visons qui demeurent soient producteurs d'un variant français ? Je rappelle que le troisième élevage de visons a été complètement décimé parce qu'il était touché à plus de 70 % par la covid-19. Il faut être cohérent, en finir avec la totalité des élevages destinés à la production de fourrures et interdire la commercialisation de ces dernières, y compris celles qui seraient importées, au risque, sinon, de créer une inégalité entre les Français et le reste du monde.
...r le patrimoine culturel et environnemental de la France. Il existe ainsi une liste de produits dont l'importation est interdite, qui comporte notamment les peaux ou fourrures de chat et de chien et de tout produit qui en contiendrait, mais cette interdiction fait l'objet d'un règlement adopté au niveau européen. Mon avis défavorable ne constitue donc pas une fin de non-recevoir ; je le formule parce que c'est au niveau européen que la question doit être posée. J'ajoute que si de nombreux États membres ont déjà interdit les élevages de visons, à commencer par le Royaume-Uni en 2000, aucun n'a pu interdire la commercialisation et l'importation des fourrures. Seul le Royaume-Uni, dans le cadre du Brexit, envisage de le faire.
...fié à nos professeurs. Je parlerai plutôt de sensibilisation et d'enseignement moral et civique, qui n'est pas forcément assuré par des enseignants puisque ça peut l'être par des associatifs venant de l'extérieur à la demande du corps professoral pour partager une expérience, une aventure, tout ce qui est vécu par les associations de protection de la nature. Cet amendement vise à inclure dans le parcours civique et moral des élèves une sensibilisation au respect des animaux. Il existe un lien très étroit entre les violences faites aux animaux et celles faites aux hommes. De nombreuses études, anglo-saxonnes ou autres, notamment une étude effectuée à Grenoble, montrent que ce respect n'est pas du tout inné chez l'enfant et doit donc s'acquérir. Cet apprentissage de l'altérité, y compris de l'a...
...git pas d'un enseignement pédagogique. J'ai été maire pendant dix-sept ans et j'ai travaillé avec les communautés éducatives, les écoles, les instituteurs : la municipalité, en lien avec l'éducation nationale, pouvait développer des thématiques et il a été possible de sensibiliser les jeunes sur la culture et sur bien d'autres sujets. Ici, il s'agit simplement de reconnaître et d'inscrire dans le parcours des élèves la sensibilisation au respect de l'animal.
J'aimerais bien que l'on me laisse terminer. L'article 12 pose par ailleurs un problème. Nous nous y sommes opposés parce que nous pensons que son application posera des difficultés. Pour les cirques et les delphinariums, il y a des « trous dans la raquette », comme nous avons l'habitude de dire ! Reste que ce texte répond aux attentes de nos concitoyens. C'est pourquoi nous voterons en sa faveur.
Le rapporteur Dimitri Houbron, membre comme moi du groupe Agir ensemble, le sait, je me suis beaucoup interrogé sur ce texte et il n'a pas été simple pour moi de prendre une décision – on peut même dire que cela a été kafkaïen ! En tant que citoyen, j'aurais aimé que la proposition de loi aille plus loin et plus vite, et que ses mesures soient plus fortes et plus ambitieuses. Pourquoi ? Parce que les attentes sont extrêmement fortes, les miennes comme celles de nos concitoyens, et parce que les promesses du Président de la République ont placé la barre très haut. Or la défiance à l'égard de la classe politique que nous représentons niche précisément dans des promesses non tenues. Lors de la discussion générale, j'ai indiqué que je considérais ce texte comme le « minimum urgent » et ...
...différents amendements le concernant n'a pas été satisfaisant. Nous pourrons de nouveau en discuter tranquillement, mais il a manqué des échanges avec les scientifiques spécialistes de ces questions. Dans le rapport que vous nous avez remis préalablement au débat, madame la rapporteure, il n'est d'ailleurs fait mention d'aucun rapport scientifique. Vous n'avez pas rencontré les professionnels des parcs animaliers, en particulier les vétérinaires qui y exercent. C'est regrettable car pour construire une loi éthique sur un sujet aussi sensible que celui-ci, il faut échanger avec l'ensemble des parties prenantes afin de disposer de leurs avis. Je souhaite donc que vous leur ouvriez votre porte. La majorité des membres du groupe UDI et indépendants votera néanmoins ce texte qui fait vraiment avan...
..., fait suite à plus de trois années d'un travail parlementaire engagé et partagé par tous, quels que soient les bancs dans cet hémicycle. La proposition de loi était si ardemment souhaitée que, de vos interventions, j'ai compris que vous étiez nombreux à avoir pensé l'inscrire dans vos niches parlementaires respectives. Le groupe La République en marche l'a fait, et nous l'avons fait avec fierté parce que nous estimons que ce texte est nécessaire. Il ne suffit pas de rédiger des propositions de loi, encore faut-il les inscrire à l'ordre du jour, établir des compromis, aller au bout d'un processus législatif. Comme l'a dit Sophie Auconie, nous avons suivi ce parcours en respectant celles et ceux qui travaillent dans les secteurs que l'on va durablement changer. Nous n'ignorons pas que l'inter...