658 interventions trouvées.
Je présente tous mes vœux à mes collègues pour cette première intervention de l'année. Pour ma part, je vois dans ce passe vaccinal d'abord une double incohérence épidémiologique : on intime au non-vacciné négatif de rester chez lui tout en permettant au vacciné positif de circuler, et le virus pourra circuler à grande vitesse dans un TGV mais pas dans un TER – transport express régional. Je vois également dans ce passe vaccinal une contradiction médicale : moins le virus aboutit à des formes graves – si l'on en croit les pr...
Voici les faits : bien que 90 % de nos compatriotes soient aujourd'hui vaccinés, les variants delta et omicron ont pourtant fait exploser le nombre de personnes contaminées par le covid dans notre pays. Malgré tout, le Gouvernement, avec sa majorité docile, va imposer un passe vaccinal qui n'a « aucun sens sur le plan épidémiologique ou sur le plan sanitaire », selon les propos du docteur Kierzek que j'ai relevés aujourd'hui. Car nous savons désormais que la vaccination représente une protection individuelle et pas collective. Pourtant, et contrairement à toutes vos déclarations, monsieur le ministre, vous allez imposer une politique sanitaire qui ne sera ni efficace ni juste. ...
Bonne année à mes chers collègues. Au royaume de l'absurde, vous êtes le champion, monsieur le ministre ! Je voudrais comprendre pourquoi un non-vacciné qui a un test négatif ne pourra plus aller au restaurant, alors qu'un vacciné peut tout à fait transmettre ! C'est complètement absurde ! Et je ne vois pas pourquoi le passe vaccinal marcherait mieux que le passe sanitaire. Je vous rappelle que le 12 juillet, le Président de la République nous expliquait qu'avec le passe sanitaire, tout irait bien, qu'il n'y aurait plus d'épidémie, parce que la transmission allait ainsi être ralentie. Et puis c'est exactement l'inverse qui s'est produit. Mais, plus grave encore, ce projet de loi porte une atteinte disproportionnée à nos libe...
Qu'est-ce qui justifie que nous passions du passe sanitaire au passe vaccinal, si nous sommes en pleine pandémie ? Ce vaccin n'aura peut-être aucun effet sur le variant omicron et vous ne laissez pas les gens se tester. L'obligation du passe vaccinal empêchera une personne qui aurait les moyens de montrer qu'elle n'a pas le covid-19 d'avoir pleine citoyenneté : cela n'a aucun sens.
...ns-nous assez de recul pour en mesurer les conséquences dans dix ou vingt ans ? Aussi faut-il de la prudence et comprendre les parents qui hésitent. Interdire aux mineurs de 12 ans et plus de pratiquer leur sport ou leur activité culturelle favorite est une grande erreur. Le dépistage virologique ou un certificat de rétablissement après la covid-19 ne devrait donc pas être exclu au profit du seul passe vaccinal. D'où cet amendement.
Je pense m'être déjà exprimé sur le certificat de rétablissement : il sera bien pris en compte. Il en sera de même pour le certificat attestant de contre-indications médicales à la vaccination. Le décret prévu au J du II de l'article 1er n'est pas modifié et continuera donc à s'appliquer. Pour le reste, ces amendements me paraissant avoir pour ambition de détourner le contenu du passe vaccinal, l'avis est favorable. J'ajouterai simplement que le but n'est pas de diminuer la contagiosité mais d'éviter l'hospitalisation de personnes qui ont un PCR négatif et, surtout, les formes graves.
Je souscris aux nombreux amendements de suppression de l'article 1er qui ont déjà été défendus. En effet, cet article érige à compter du 15 janvier 2022 le passe sanitaire en passe vaccinal pour l'accès aux activités de loisirs, de restauration, aux transports interrégionaux ou internationaux. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi une personne qui vient de faire un test PCR ou antigénique négatif serait plus dangereuse qu'une personne vaccinée qui, nous le savons bien, peut être néanmoins porteuse du virus et donc le transmettre. Monsieur le ministre, il faudrait davantage de pédag...
C'est bien la peine de reprocher aux Républicains qu'on ne puisse pas comprendre leur position ! Par ailleurs, le ministre s'étant jusqu'ici montré prolixe, je pensais qu'il le serait tout autant sur la vaccination des mineurs qui n'est pas, en effet, un mince sujet : la vaccination des mineurs, obligatoire de fait si le passe vaccinal est voté, est en effet l'un des points suscitant l'opposition la plus dure de la population. D'où mes questions, monsieur le ministre : pouvez-vous nous indiquer le nombre de cas mortels chez les mineurs, de manière que nous puissions apprécier le risque ? Quelles mesures seraient prises pour réparer les préjudices éventuels de cette vaccination théoriquement facultative mais un peu obligatoire t...
Cet article va à l'encontre de tout principe juridique, moral et philosophique. Alors que vous proclamiez il y a quelque temps la toute-puissance du passe sanitaire, moyen ultime d'endiguer la crise, la création du passe vaccinal prouve non seulement que l'efficacité du précédent que vous nous aviez vendue n'est pas avérée, mais encore qu'il s'agit bien d'une obligation vaccinale déguisée dont vous ne souhaitez pas assumer les conséquences. Croyez-vous que les gens soient allés se faire vacciner de gaieté de cœur ? Ils s'y sont allés parce que sinon ils ne pouvaient plus travailler, plus faire ceci ou cela. Pourquoi ne r...
...était absolument déplorable. Comme à votre habitude, vous avez été fidèle à une attitude particulièrement honteuse à l'égard des députés qui essaient de faire vivre le débat : quoi que vous puissiez dire, et au-delà de ce que les députés du groupe La République en marche répètent à chaque fois, il n'y a malheureusement pas de réel débat sur la stratégie sanitaire dans cet hémicycle. En effet, le passe vaccinal n'est absolument pas une réponse sanitaire ; c'est une réponse coercitive, sécuritaire. Et le passe sanitaire n'a jamais été à la hauteur des attentes ; en quoi le passe vaccinal le deviendrait-il aujourd'hui ? Monsieur le ministre, vous savez que le vaccin ne répond pas du tout aux attentes. J'aurais été la première à souhaiter que le vaccin soit efficace. Contrairement à ce que vous sous-enten...
En transformant le passe sanitaire en passe vaccinal et en conditionnant l'exercice de certains métiers à une vaccination obligatoire, le Gouvernement privera encore plus de personnes de travail, ainsi que de salaire. Cette mesure n'est pas seulement discriminatoire et injuste, elle est également dangereuse pour nos concitoyens. En privant les employés de leur salaire, elle les met en danger, de même que leurs familles. Ainsi, le Gouvernement pourr...
Comme de nombreux collègues, je ne suis pas favorable à la prorogation du passe sanitaire, et encore moins une fois transformé en passe vaccinal. Cela été abondamment dit : le vaccin n'empêche ni les infections ni la transmission du virus. J'en suis d'ailleurs moi-même l'illustration, puisque multivaccinée, avec trois doses, j'ai été infectée par le covid-19 avant Noël. Je reste néanmoins favorable à la vaccination pour éviter les formes graves. Le virus circule massivement chez les non-vaccinés, mais aussi chez les personnes vaccinées. ...
Monsieur le ministre, j'ai confiance dans les vaccins, mais je n'ai pas confiance dans les choix du Gouvernement qui, depuis deux ans, a dit tout et son contraire. Trois raisons expliquent mon amendement de suppression. Tout d'abord, en abandonnant le passe sanitaire au profit du passe vaccinal, vous ne faites qu'une seule chose : disqualifier les tests au moment où nous aurions le plus besoin de tester. C'est uniquement le résultat du test qui garantit de la non-contagiosité d'une personne, et pas le vaccin ; votre choix est donc totalement absurde. Deuxièmement, je n'accepte pas la quasi-obligation vaccinale pour les enfants à partir de 12 ans, alors que le bénéfice individuel pour ce...
Monsieur le ministre, quoi que vous en disiez, le passe sanitaire est une passoire sanitaire ; le passe vaccinal ne sera pas plus efficace. On enregistre chaque jour des centaines de milliers de contaminations : la preuve de l'inefficacité de cette politique est donc établie par les faits. La réduction des libertés publiques ne permet pas de contrôler l'épidémie ; elle ne fait que renforcer encore un peu plus l'autoritarisme et la société du contrôle permanent. Pourtant, comme toujours, les restrictions de ...
...u'il est disponible, vous misez tout sur lui. Vous n'estimez pas nécessaire de faire quoi que ce soit d'autre : ni soutenir l'hôpital public et ses personnels exténués par deux ans de pandémie, ni engager la constitution d'un pôle public du médicament, encore moins agir pour lever les brevets sur les vaccins – et je ne parle même pas de la lutte contre les causes de l'apparition des pandémies. Le passe vaccinal n'apporte aucune réponse à ces questions, c'est pourquoi nous demandons sa suppression.
...aisse de côté alors qu'ils sont utilisés dans de nombreux pays dans le monde. Vous avez cité la chloroquine, monsieur le ministre, mais depuis deux ans, beaucoup de pays utilisent l'ivermectine. Or cette solution, vous la balayez d'un revers de main, car vous n'avez à la bouche que la stratégie vaccinale. C'est ce dont j'aimerais que nous puissions parler calmement dans les heures à venir, car le passe vaccinal, lui, ne correspond en rien à l'accompagnement sanitaire dont les Français seraient en droit de bénéficier. Je le résumerai par un dicton très simple : « Une dose, deux doses, trois doses, thrombose. »
Ces amendements traduisent une opposition systématique au passe vaccinal, et même à tout ce qui a été voté et décidé depuis mars 2020. A ce propos, je vous invite, madame Wonner, avec la permission de Mme la présidente de la commission des lois, à assister mercredi à l'examen en commission d'une proposition de loi présentée par la France insoumise sur le sujet. L'avis est donc défavorable sur ces quatre amendements.
C'est finalement quasiment tous les bancs de cet hémicycle qui souhaitent qu'on rouvre le débat sur la date de sortie de l'urgence et de ces mesures extrêmement restrictives des libertés publiques, notamment le passe sanitaire et le passe vaccinal. Si nous voulons restaurer la confiance de nos concitoyens envers certaines de ces mesures, confiance qui, il faut bien le reconnaître, fait largement défaut, il faut que le Parlement puisse exercer son rôle constitutionnel à échéances régulières. En la matière, comme vous l'avez rappelé, c'est le douzième texte dont nous débattons ici, et un treizième texte ne semblerait extravagant à personne,...
Il vise à instaurer au 28 février prochain une clause de revoyure pour la prorogation du régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire. Ce régime comporte en effet plusieurs dispositions exceptionnelles dont nous sommes quelques-uns à considérer qu'elles sont fortement attentatoires aux libertés individuelles. C'est le cas de la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal. L'exécutif ne peut se voir confier un tel pouvoir sur une durée aussi longue, qui englobe d'ailleurs les élections présidentielle et législatives, sans qu'un contrôle parlementaire minimum soit effectué. Le Conseil d'État suggérait dans son rapport du mois de septembre 2021 intitulé « Les états d'urgence : la démocratie sous contraintes » que les lois conférant des pouvoirs d'exception aux aut...