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... à joindre les deux bouts. Il est temps d'écrire un nouveau contrat social et civique. C'est l'ambition du MODEM, l'ambition de la majorité depuis le début de cette quinzième législature. Il est temps, ici et maintenant, de bâtir ensemble l'État providence du XXIe siècle. Il est temps de se saisir de cette demande de justice sans mépris ni méprise. La République a de nouveau rendez-vous avec son peuple. Le peuple a de nouveau rendez-vous avec son destin. C'est pourquoi les mots justes du Président de la République, le 10 décembre dernier, étaient attendus pour réparer les blessures, annoncer des mesures d'urgence et rétablir l'égale dignité de tous pour notre bien commun : la République. C'est sous les auspices de la République unie que nous réussirons. Outre les mesures de lutte contre la ch...
Montée des profondeurs du pays, la révolte des gilets jaunes n'est pas apparue par hasard. La colère grondait dans les tréfonds depuis déjà longtemps. Sourde aux cris d'un peuple éprouvé par des décennies de déclin, la « Macronie » a fait la démonstration de son inexpérience, de ses incompétences et de ses failles, ignorante des réalités vécues par les Français, tout en continuant imperturbablement à faire la leçon aux pauvres ignares qui osaient se plaindre. De mon côté, je pressentais dès septembre les conséquences de l'augmentation des taxes sur les carburants, demand...
Ces paroles, adressées en 1789 par le duc de La Rochefoucauld à Louis XVI, étaient un avertissement – le même avertissement qui pourrait être adressé aujourd'hui à l'exécutif, tant le mécontentement et la souffrance du peuple français sont grands. Le Président de la République, tel un monarque républicain, a daigné récemment s'adresser à son peuple, peuple qu'il méprise royalement depuis le début de son accession au pouvoir.
Si l'on devait résumer cet article 1er, on pourrait dire ceci : vous choisissez de répondre à la colère du peuple français par l'aumône discrétionnaire de quelques patrons bien lunés. Vous incitez à verser une prime, sans vous soucier de savoir si la plupart des TPE et des PME pourront le faire et, surtout, sans que vous puissiez vérifier que le versement sera bien effectué – en tout cas, sans que vous l'exigiez. Autrement dit, vous entendez inciter les patrons à accorder une prime en utilisant les mêmes mét...
...inuer à faire vivre la démocratie. Soyons donc fiers, mes chers collègues, d'être aujourd'hui réunis pour débattre de cette motion de censure, prouvant ainsi à tous les ennemis de la démocratie que nous ne sommes pas à leur merci. Nous vivons depuis plusieurs semaines un moment historique, une page d'histoire qui s'inscrit dans la longue lignée des grands mouvements populaires par lesquels notre peuple a affirmé sa soif de justice et de dignité : la soif de justice des laissés pour compte de la répartition des richesses, d'un peuple en rébellion contre ceux qui ne peuvent imaginer que 50 euros en moins dans le budget familial signifient dix jours de galère jusqu'à la fin du mois ; la soif de justice de ceux qui sont au chômage, de ceux qui ont une feuille de paie à 1 000 euros par mois ou une r...
Voilà pourquoi nous avons pu entendre cette phrase : « Nous n'avons plus rien à perdre, puisque nous avons déjà tout perdu ou presque. » Cette dignité est aujourd'hui bafouée par votre pouvoir, indifférent et méprisant quant au sort de son propre peuple, un peuple debout, qui en appelle à la justice, celle qui consiste à pouvoir vivre dignement, à contribuer équitablement à l'effort national, à bénéficier d'une réelle redistribution des richesses du pays. Ces principes simples continuent à vous échapper, arc-boutés que vous êtes sur les dogmes libéraux qui guident et fondent votre politique générale, et qui, alliés à une pratique verticale du po...
Aussi est-il de notre responsabilité de vous stopper dans votre course têtue en faveur du capital. Le lien de confiance entre notre peuple et l'exécutif est rompu, le divorce est acté ; il est temps d'en tirer les conséquences. C'est pourquoi nous avons décidé de déposer une motion de censure pour obtenir votre démission. Cette démission serait l'acte de naissance d'un nouveau gouvernement, qui ne pourrait faire autrement que de s'inspirer directement des revendications économiques et sociales légitimes du mouvement populaire qui tr...
Telle est notre réponse institutionnelle à la crise actuelle. Elle ne saurait cependant suffire à résoudre les souffrances populaires engendrées par votre idéal de société au service d'une minorité, qui ne respecte que l'argent et la loi du plus fort, et qui a tant fait la preuve de son inefficacité et de ses ravages. Il convient de travailler avec notre peuple à un nouveau modèle de société fondé sur l'humain, la dignité, la justice sociale et fiscale, et la transition écologique.
Vous n'entendez pas votre peuple, parce que vous êtes déconnectés du peuple. C'est pourquoi notre motion de censure est plus que jamais d'actualité. Chers collègues, nous l'avons voulu rassembleuse, aussi appelons-nous l'ensemble des députés à la voter. Oui, vous pouvez la voter ; oui, vous devez la voter. Quelle que soit votre sensibilité politique, vous pouvez la voter en femmes et en hommes libres.
Les rites, c'est aussi ce qui forge un peuple. La vie politique est aussi faite de symboles. Ce report de quelques jours en aurait été un.
Les deux moments que traverse notre pays interrogent, dans des registres différents, son unité : unité face au terrorisme ; unité face au décrochage d'une partie de ses concitoyens. Nous sommes la France, nous sommes un peuple, nous sommes, ensemble, la République. Ces mots, j'y crois comme au premier jour, mais ils sonnent de plus en plus faux aux oreilles de nos concitoyens. Le défi est transversal. Les Français attendent des mesures concrètes en faveur de leur pouvoir d'achat, c'est exact. Mais ils veulent davantage. Le pouvoir d'achat est un préalable, une condition, pas une fin. Le mouvement des gilets jaunes est ...
Nous ne la voterons pas car nous ne voyons pas quel avantage le peuple français tirerait à ce que le Gouvernement soit renversé au moment précis où s'ouvre enfin le grand débat fiscal, social et institutionnel que nous appelons de nos voeux depuis si longtemps.
...ne. Quant à nous, le discours que nous tenons depuis plus d'un mois est inchangé : faisons une pause et mettons-nous autour de la table. Il ne sortira rien de bon du chaos démocratique dont nous avons senti les premières effluves ces dernières semaines. L'heure doit être à la responsabilité de chacun et celle-ci commande une trêve. Le Président la République a ouvert une porte. Par la révolte du peuple français, Jupiter est redescendu sur terre.
Il y a un peuple de France, dont les représentants ont le devoir d'éclairer les choix, afin de maintenir sa cohésion. La tâche est suffisamment immense, et nous ne serons jamais trop nombreux pour nous y atteler ! Lorsque des décisions sont incomprises au point où nous voyons qu'elles le sont aujourd'hui, ce n'est pas simplement une question de pédagogie, comme certains d'entre vous l'ont dit, et comme je l'ai e...
avec toutes les aventures dangereuses vers lesquelles cela pourrait conduire notre peuple révolté. Monsieur le Premier ministre, il est désormais clair pour nous que la majorité n'a pas pu transformer un monde ancien en un monde nouveau, mais nous vous invitons, ainsi que l'ensemble de nos collègues, à méditer cette phrase d'Albert Camus : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être ...
...ion populaire depuis cinquante ans. Quelle est cette société mobilisée sur les ronds-points et dans les lycées ? Ici, les jeunes de l'enseignement professionnel et de l'enseignement technologique marchent les premiers ; ce sont les plus responsabilisés, par leur avenir professionnel immédiat. Là, sur les ronds-points, ce sont les petits revenus, ceux dont la vie se résume à tâcher de survivre. Ce peuple est notre boussole. C'est lui qui nous montre le chemin, c'est lui qui nous dit ce qui doit changer radicalement. Car survivre, ce n'est pas un projet de vie suffisant, pour ces femmes en pleine précarité, pour cet enfant sur cinq qui vit dans une famille pauvre, pour ces 4 millions de personnes qui attendent un logement digne, pour ces retraités dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvr...
Dans ce contexte, le Président a parlé. Je dis d'abord que sa parole est vaine pour une part considérable de notre peuple, qu'il a totalement oublié dans son propos : les chômeurs, dont 50 % ne touchent d'ailleurs aucune indemnité ; les salariés à temps partiel, dont 80 % sont des femmes ; les fonctionnaires de l'État et de la territoriale, qui font notre vie quotidienne ; les retraités, dont les pensions restent gelées et soumises à la CSG. Sa parole sonne faux à nos oreilles aussi. Pourquoi feint-il d'augmenter le...
Je n'achèverai pas sans dire quelle fierté nous ressentons devant ce que le peuple de notre pays dit au monde. Voici de nouveau la France des rébellions qui parle à chacun. Son message est entendu sous toutes les latitudes : en Pologne, en Bulgarie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Israël, en Égypte, en Irak et dans combien d'autres endroits encore, …
C'est pourquoi nous vous censurons : parce que c'est le plus court chemin vers le retour aux urnes que la démocratie exigerait dans n'importe quel autre pays, vers la dissolution qui rendrait au peuple son droit de choisir.