Interventions sur "peuple"

386 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Le peuple, en toute circonstance, est le seul souverain dont nous reconnaissons l'autorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

alors que vous auriez dû davantage soutenir nos savoir-faire, qu'ils soient industriels, agricoles ou artisanaux. Oui, depuis dix-huit mois, vous avez opposé l'arrogance et le mépris du nouveau monde à la désespérance des Français. Mais, monsieur le Premier ministre, il n'y a pas de gens qui ne sont rien ; il y a seulement le peuple « orphelin, pauvre, intelligent et fort, placé très bas et aspirant très haut », comme l'écrivait Victor Hugo. Depuis dix-huit mois, vous avez considérablement aggravé la fracture territoriale en donnant les clés de la France à la technostructure, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...r de politique économique et sociale. Tel est l'objet de la motion de censure dont nous débattons ce soir. En 1992, Philippe Séguin, ici même, prononçait un magnifique discours sur la crise de notre démocratie et de notre nation. Il dénonçait déjà, je le cite, cette terrible « conspiration du silence » d'une « oligarchie d'experts, de juges [… ], de gouvernants » qui prend des décisions au nom du peuple sans en avoir reçu le mandat. Votre gouvernement est la caricature de ce triste portrait. Soumis aux oligarques en France, et à la Commission de Bruxelles en Europe, vous ne gouvernez plus dans l'intérêt du peuple français, et le peuple français l'a bien compris. À cette même tribune, je ne peux que constater que la « conspiration du silence » qu'évoquait Philippe Séguin est devenue une conspira...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Le grand mouvement populaire des gilets jaunes est le cri du coeur d'un peuple qui a compris que vous l'aviez trompé de A à Z, que vous ne gouverniez plus ni avec lui ni pour lui. C'est le cri d'un peuple qui veut tout simplement, quelles que soient les couleurs politiques, vivre avec dignité des fruits de son travail. Plus vous avez voulu salir les gilets jaunes en les traitant de « peste brune », en les assimilant aux casseurs, plus vous avez renforcé leur détermination e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je regrette que le groupe Les Républicains ait disparu, alors qu'il avait la possibilité de déposer une belle motion de censure. Celle dont nous débattons ne passera malheureusement pas ici, mais vous savez au fond de vous-mêmes que le peuple français vous a déjà censurés. Votre gouvernement n'a plus de légitimité populaire. Seul le recours au suffrage universel peut sortir notre pays de l'impasse où vous l'y avez jeté par une politique injuste socialement et inefficace économiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Si vous êtes tellement certains d'avoir convaincu les Français avec les annonces mensongères du Président de la République de lundi dernier, alors osez consulter le peuple par référendum. Vous faites sans cesse appel à la République et à la démocratie, mais vous avez peur du suffrage universel, vous craignez le peuple ! Vous ne voulez pas le consulter, alors que le suffrage universel est le socle de notre République et de notre démocratie. Les Français veulent une autre politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Voilà comment nous y arriverons. C'est la seule solution si vous voulez vous réconcilier avec le peuple français, qui ne veut plus de vous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne :

... quitter l'Union européenne. Un peu plus de deux ans plus tard, nous voici réunis pour préparer notre pays aux conséquences qu'aura cette séparation si elle se fait sans accord. Envisager cette possibilité est pour nous une nécessité impérative mais aussi un devoir sans réjouissance, et, en ce qui me concerne, une tâche navrante. Le Brexit est clairement une situation perdant-perdant. Le vote du peuple britannique doit être respecté car sa décision est claire, et il ne nous revient pas de la contester. Toutefois, nous pouvons la regretter. Nous en sortirons tous affaiblis, tant individuellement que collectivement : affaiblis économiquement, affaiblis géopolitiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

C'est un sujet épineux et, je l'admets, douloureux, que celui dont nous avons à traiter aujourd'hui. Quoi que je puisse dire ensuite, je tiens en préambule à affirmer que les Anglais restent les bienvenus parmi nous, et que la dette de reconnaissance que nous avons à l'égard du peuple anglais pour sa formidable résistance solitaire contre les nazis et pour l'accueil qu'il avait accordé à la France libre n'est pas épuisée. Néanmoins, ce n'est pas des sentiments qu'il faut partir mais des faits – je crois que je paraphrase un homme illustre en disant cela. Nous voici donc devant un Brexit – 650 pages dont nous avons obtenu la traduction en langue française il y a de cela vingt ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...e connais la fable : manipulés par une poignée d'extrémistes racistes, xénophobes et que sais-je encore, dans un moment d'égarement, ils auraient fini par voter contre le maintien dans l'Union… Cela fait fi de traditions qui sont au moins aussi profondes que les sentiments très nobles que vous avez exprimés, mon cher Jean-Louis Bourlanges. Je ne crois pas que ce soit cela. Je crois que le pauvre peuple anglais en a eu par-dessus la tête, comme les Français, d'une Union européenne qui ne lui apporte absolument rien, sinon des motifs supplémentaires de souffrance. Pour l'instant, nous voyons dans notre propre pays ce que cela donne ! Les gens qui n'ont pas compris pourquoi les taxes augmentent à une telle vitesse ne se sont pas rendu compte que, du fait de l'organisation de l'Union européenne, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...toire, les moeurs et les échanges. Voilà la raison pour laquelle je reviens sur l'idée d'une nécessaire conférence des frontières en Europe. Si je l'évoque aujourd'hui, c'est parce que cette question nous revient en pleine figure. Ce n'est pas un problème commercial, ce n'est pas un problème fiscal qui est posé entre l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud : c'est la question de savoir comment des peuples peuvent vivre ensemble, et comment des frontières peuvent les en empêcher ou pas. Cette question des frontières resurgira en bien des régions de l'Europe qui paraissent aujourd'hui, à l'observateur superficiel, extrêmement stables. J'achève. Le Brexit montre aux Français à quel point le Frexit serait une erreur. On ne peut avoir comme ligne politique l'entrée ou la sortie. Pour nous autres Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

C'est la raison pour laquelle il faut en changer, et le plus vite sera le mieux. Sinon, vous n'aurez plus d'Europe. Obliger tous les peuples d'Europe à capituler devant une politique qui est absolument contraire aux intérêts de notre pays – une nation jeune, qui a besoin d'investissements et de services public – c'est condamner l'idée européenne elle-même. Mais ce n'est pas le pire – car après tout, ce n'est qu'une idée, et l'on en a vu d'autres être condamnées par l'histoire. Ce qui sera condamné, c'est la paix. Et moi, de cela, je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...r. Votre projet de loi présente plusieurs manques. Il ne permettra pas de renégocier le traité du Touquet, qui devient caduc, puisque hors cadre, depuis le moment où il a été signé. Il ne réglera pas la question des frontières avec l'Irlande. Il ne règle surtout pas les problèmes humains. Vous nous avez parlé de fiscalité, d'échanges commerciaux, mais vous n'avez en aucun cas parlé des gens, des peuples de Grande-Bretagne, de France et d'Europe. Vous ne nous avez pas parlé, par exemple, du travail détaché, qui pose problème en raison de la lex loci laboris – notion classique en droit international. Vous ne nous avez pas non plus parlé des conditions dans lesquelles les futurs accords seront négociés, qui risquent d'être défavorables aux intérêts français. Vous n'avez pas précisé comment les ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...cienne majorité comme sous celle-ci. Mais vous avez préféré attendre le dernier moment, attendre d'être dos au mur, pour exiger le droit de légiférer par ordonnances afin de protéger les citoyens français au Royaume-Uni et les citoyens britanniques en France ! Or vous savez que nous ne supportons pas ne serait-ce que l'idée des ordonnances : nous voulons que le Parlement, que les représentants du peuple fassent la loi, eux seuls et personne d'autre. On sait très bien que ce projet de loi ne correspondra pas aux besoins immédiats de nos concitoyens si les événements devaient s'accélérer. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient cette motion de rejet préalable. Theresa May nous donne encore du temps. Cela ne nous empêche pas, vous le savez bien, madame la ministre, de travailler ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...a disposition des groupes parlementaires, et bien évidemment au premier chef de ceux de l'opposition, pour faire passer des messages et s'exprimer. Nous n'avons pas l'intention d'y renoncer. Qu'il me soit permis tout d'abord de redire, au nom des Républicains, combien nous regrettons le Brexit, même si ces mots de regret ne sauraient être entendus comme une quelconque remise en cause du droit du peuple britannique à décider souverainement de son avenir. Le 23 juin 2016, lorsque le monde entier apprend que 51,89 % des électeurs britanniques répondent oui à la question sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, c'est un coup de tonnerre qui retentit, dans un ciel qui n'était déjà plus serein du tout. En conséquence, le 29 mars 2017, après bien des tergiversations et des atermoiements, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...nt toujours évacués, au prétexte qu'ils ne s'inscrivaient pas dans le cadre de la discussion. Cela justifie encore plus le renvoi en commission. Vous ne semblez pas prendre la mesure de l'enjeu politique posé par le débat sur le Brexit. Oui, ce débat soulève la question de l'Union européenne, parce que le vote s'est porté précisément sur ce sujet et sur celui des rapports entre la souveraineté du peuple et son sentiment européen d'une part, et la façon de gouverner dans les pays membres comme à l'échelle européenne, d'autre part. Nos amendements approfondissent certaines questions que la commission a examinées trop superficiellement. Sur celle du calendrier, imposé, vous aviez en fait, comme l'a dit notre collègue Lecoq, les marges de manoeuvre pour assurer un débat plus serein et plus complet,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...mettait toute son énergie sur ce thème important, afin que les ports français soient réintroduits dans le corridor ! Rien que pour cela, le retour en commission est souhaitable. Mais il y a d'autres raisons. Je ne partage pas forcément tous les espoirs de Mme Le Grip : Les Républicains ont peut-être l'espoir que les Britanniques fassent comme eux et nient le résultat du référendum et le choix du peuple, et qu'il suffirait donc d'attendre pour que le sujet disparaisse. Nous pensons, au contraire, qu'il faut respecter le peuple. Deux ans ont été perdus par deux majorités successives. Nous savons pourtant depuis deux ans qu'il y aura une frontière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...de migration légale vers la Grande-Bretagne. Nous appelons de nos voeux la création d'un bureau d'asile commun à Calais, comme le suggèrent le Forum des réfugiés et France terre d'asile. Grâce à votre grande perspicacité et aux compétences réunies dans cet hémicycle, mettons à profit les quelques heures qui nous restent pour nous assurer que le texte qui sera proposé au vote soit respectueux des peuples concernés, de l'humanisme que nous devons aux plus faibles, et aux exilés et de la préservation de notre planète.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...celui, européen, de la politique menée par l'Union et dont l'une des conséquences est le Brexit ; et celui, français, de la préparation du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, car nous examinons ce texte avec la désagréable sensation que nous sommes dans l'improvisation, sous pression de l'urgence, alors que cette décision est connue depuis 2016 – comme si cette expression majoritaire du peuple britannique relevait alors d'une saute d'humeur que la raison finirait par emporter. D'aucuns voulaient peut-être, comme pour le référendum français de 2005, utiliser ces deux ans pour chercher le moyen de détourner et de mépriser l'expression d'un peuple souverain. D'ailleurs, la Commission européenne a été si intransigeante avec le Royaume-Uni lors des négociations, que certains pourraient pr...