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Il s'agit d'ajouter la protection de l'environnement dans le champ d'intervention de la police municipale, en lui permettant notamment de veiller à l'accès et à l'usage des espaces et sites naturels fragiles méritant protection. L'absence de mention de la protection de l'environnement parmi les prérogatives de la police municipale a pour conséquence une censure des arrêtés municipaux par la jurisprudence administrative. L'évolution du droit que nous proposons refléterait la place qu'occupent ces ques...
...ésignant comme votre principal opposant, mais je l'accepte volontiers. Je vais vous répondre très tranquillement. Il est vrai que je n'ai pas voté en faveur de certains amendements – tout simplement parce qu'il n'est possible que de voter pour ou contre, et pas de s'abstenir. On ne peut pas exprimer son abstention. Je n'ai donc pas levé la main parce que, au nom d'une conception différente de la police municipale, je souhaitais m'abstenir sur tous les amendements la concernant.
Il donne la possibilité aux agents de police municipale, dans certaines circonstances et sous certaines conditions bien établies, évidemment, d'exercer leur mission, en tenue civile et armés, lorsque cela s'avère nécessaire. Il a été rejeté en commission mais j'aimerais revenir sur un argument. Les gardes champêtres ont été ajoutés au dispositif prévu par la proposition de loi, ce qui est une bonne chose. Or ceux-ci peuvent travailler en tenue civile...
Oui ! Si vous en voulez la preuve, consultez donc les résultats des scrutins publics ! Je me suis par exemple abstenu sur les amendements socialistes concernant la formation des agents de police municipale, non parce que je m'oppose à ce que les policiers soient formés, bien au contraire, mais parce que je suis contre la création d'une police municipale à Paris. Vous pouvez continuer ainsi à porter des attaques ad hominem tout le long de la séance et pendant les jours suivants : cela me va très bien, monsieur le ministre.
Vous demandez que les agents de police municipale puissent travailler en tenue civile lors de certaines missions particulières de protection, qui ne leur sont normalement pas dévolues. Pour étayer votre demande, vous établissez une comparaison avec les gardes champêtres, que nous venons d'introduire dans la proposition de loi, autorisés à travailler en civil. Sachez d'ailleurs qu'au cours de nos débats, nous aborderons la tenue des gardes champê...
...le préfet de police qui détient cette responsabilité à Paris ainsi que dans les départements de la petite couronne. C'est donc lui qui assume les compétences relatives à la lutte contre les dangers : délinquance, troubles à l'ordre public, catastrophes naturelles ou technologiques, etc. Il paraîtrait plus cohérent de conférer au préfet de police de Paris la compétence d'habilitation des agents de police municipale au port d'arme, lorsque la commune décide d'en doter sa police municipale. Cette compétence du préfet de police s'appliquerait pour l'ensemble des communes relevant du ressort de la préfecture de police de Paris en matière de sécurité.
Si la police municipale d'un territoire est mieux dotée que celle d'un autre territoire, ou si certaines problématiques locales ne sont pas prises en considération au niveau national, il peut être justifié de conclure des conventions de coordination différentes d'un territoire à l'autre. On explique sans cesse qu'il faut faire confiance aux territoires mais dès qu'une de nos propositions va en ce sens, soit l'avis est ...
...nons un exemple concret, vécu régulièrement. Un maire prend un arrêté pour éviter la consommation d'alcool dans un parc public. Des gens entrent dans le parc, et on sait parfaitement qu'ils dissimulent des canettes et des bouteilles d'alcool sous leur manteau. Pourtant, l'agent de surveillance ne peut pas faire de palpation pour vérifier qu'ils contreviennent à l'arrêté municipal. Ce n'est pas la police municipale qui interviendra toutes les dix minutes pour verbaliser ; elle a malheureusement autre chose à faire. Prenons un deuxième exemple : une manifestation où l'on souhaite éviter que des engins pyrotechniques soient introduits dans une foule – c'est de plus en plus fréquent, ne serait-ce qu'à l'occasion du 14 juillet. Lorsque j'étais maire, il m'est ainsi arrivé de voir exploser ce qu'on appelle une ...
Il s'agit en effet d'un amendement rédactionnel, précisant que les personnes visées par l'amendement no 685 sont les agents municipaux assermentés, et non les agents de police municipale.
Une fois encore – et pardon d'avoir mal rédigé mon amendement – , ce ne sont pas les agents de police municipale que je vise, mais les agents municipaux assermentés, par exemple, les gardiens de parcs ou d'installations publiques, qui, actuellement, ne peuvent pas effectuer des palpations de sécurité. Si cet amendement est rejeté, les maires prendront des arrêtés mais n'auront pas les moyens de faire appliquer.
Les polices municipales ont 250 à 300 chiens si l'on compte ceux qui exercent dans les DOM-TOM, la police nationale 550 et la gendarmerie 480. Pour la police municipale, il s'agit à 98 % de chiens de patrouille et d'intervention ; il y a quelques chiens dressés pour la recherche de stupéfiants et un seul pour la recherche de personnes – en zone montagneuse, à Courchevel. Parmi ces chiens, 90 % sont des bergers allemands ou des malinois ; il y a aussi des bergers hollandais et des beaucerons.
Aucun maire, en France, ne peut laisser sa police municipale ou son garde champêtre à l'entrée du parc ; or ce sont les seuls agents à être autorisés d'y exercer des missions de police par la proposition de loi. Je propose d'élargir cette disposition, car la plupart du temps, les parcs ou les zones de rassemblement des supporters sont surveillés par d'autres agents municipaux. Si le maire les faisait assermenter, ils pourraient effectuer des palpations de ...
... La suspicion permanente à l'égard des policiers, dont nous avons largement eu écho dans l'hémicycle, est une insulte à leur mission et une menace pour l'ordre public. N'en déplaise à certains, qui semblent lutter contre leurs vieux démons, l'État policier de référence, c'est l'Union soviétique communiste, pas la France ! J'en reviens à l'article 3 : il vise à renforcer la mutualisation entre la police municipale, la police nationale et la gendarmerie pour gérer l'ivresse sur la voie publique, ce qui permettra de libérer la police nationale pour qu'elle se concentre sur ses missions régaliennes.
...our leurs avis favorables. Je sais que M. Jean-Michel Fauvergue est très sensible au bien-être animal – lorsqu'il exerçait son précédent métier, ses équipes travaillaient avec des chiens. Mais je sais également, monsieur le ministre, pour en avoir parlé avec vous en commission des lois, que vous êtes vous-même sensible à la « retraite » des chiens policiers, en particulier de ceux employés par la police municipale. J'attends avec bienveillance votre avis.
L'article 3 se pare du bon sens : à le lire, il serait normal qu'un policier municipal interpelle une personne en état d'ivresse et la place dans une cellule de dégrisement de la police nationale ; c'est la première étape. Dans une deuxième étape, on nous expliquera qu'il faut des locaux de garde à vue dans les locaux de police municipale, qu'il faut renforcer la qualification judiciaire des policiers municipaux, etc. On voit bien la pente qui est prise – je la dénonçais tout à l'heure. C'est pourquoi nous nous opposons à l'article 3. Pourquoi la procédure d'ivresse publique et manifeste est-elle la prérogative de la seule police nationale ? Ce n'est pas pour le fun ! C'est parce que, quand on emmène quelqu'un en cellule de dégri...
… et à pouvoir dire qu'il y a une vingtaine d'années, la police municipale était faite pour les parcs et jardins, qu'elle servait à faire traverser les gamins à la sortie de l'école, etc. Je pensais, et je l'avais dit à nos collègues Fauvergue et Thourot, que leur rapport au Gouvernement permettrait de bien délimiter les fonctions respectives des polices municipales et des polices nationales, que chacun serait bien dans son rôle et n'empiéterait pas sur les missions de...
Il vise, dans le même esprit que le précédent, de Mme Bagarry, qui n'a pas été défendu, à ne pas laisser à la police municipale la possibilité d'enfermer quelqu'un dans une cellule dite « de dégrisement ». C'est un pouvoir très important que celui d'enfermer des gens pendant un certain temps dans une cellule. De plus, comme on l'a vu, la police municipale n'a pas de cellule de dégrisement – en tout cas, pas dans ma circonscription – et elle est obligée d'aller à la gendarmerie. Or, pour avoir visité la gendarmerie de chez...
...n, très rurale, les gardes champêtres permettent de protéger et d'accompagner les citoyens au quotidien. Ils constituent, au plus près de ces derniers, autant de relais pour les forces de gendarmerie qui, depuis leur réorganisation, ont gagné en efficacité mais se sont éloignées des communes les plus rurales. Nous avons beaucoup parlé du transfert de compétences aux EPCI, notamment en matière de police municipale. La communauté de communes de la Haute Saintonge, dans ma circonscription, regroupe 129 communes. Les deux plus importantes comptent 3 600 et 3 400 habitants ; les effectifs de police municipale sont inférieurs à cinq. Il est évident que le président de l'EPCI, avec 129 communes, dont la plus septentrionale et la plus méridionale sont distantes de 90 kilomètres, n'a pas grand-chose à faire de la ...
...devient un délit. Nous proposons, pour aider la police nationale et donner des pouvoirs aux polices municipales, que celles-ci puissent emmener les gens à l'hôpital puis les ramener dans les cellules de dégrisement de la police nationale ou de la gendarmerie nationale. D'ailleurs, nous avons déposé un amendement en ce sens. Cette mesure me semble adaptée dans le cadre des nouveaux pouvoirs de la police municipale. Sur cet amendement et les suivants, l'avis est donc défavorable