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Si l'on ne pose pas ce débat, y compris au sein de cette assemblée, on aura recours, encore et encore, à l'état d'urgence, au prix d'un recul des libertés, car on n'arrivera pas à combattre le problème de manière déterminée et permanente. C'est pourquoi, en toute responsabilité, au nom du groupe de la France insoumise, j'appelle à rejeter la prorogation de l'état d'urgence.
... armées, qui, chaque jour, risquent leur vie pour un idéal bien plus grand que nous tous. Leur mission est d'assurer notre sécurité, la première de nos libertés. Je tenais également à saluer la volonté du ministre d'État, ministre de l'intérieur, M. Gérard Collomb, d'ouvrir ce débat essentiel dans ces lieux. Il paraît nécessaire, à l'aube de la nouvelle législature, d'expliquer à nos concitoyens pourquoi le maintien de l'état d'urgence est nécessaire. Notre rôle fondamental est de ne pas oublier et de lutter contre la banalisation de cette forme de violence qui remet en cause notre vivre ensemble et les fondements de notre République. En effet, si nous oublions un seul de ces actes, les terroristes gagneront, puisque leur objectif est précisément de nous accoutumer à ces drames, de faire en sorte...
... cérémonies, avec fierté et avec toute la gravité que cela impose. M. Fauvergue a souligné le fait que l'état d'urgence permettait de gagner du temps. Le temps, je vous en ai parlé tout à l'heure : c'est le nerf de la guerre, avec les moyens. Faute de mettre des moyens sur la table, on essaie de gagner du temps, en contournant l'État de droit, voilà le problème. Il s'agit d'un renoncement. Voilà pourquoi nous vous appelons à ne pas proroger l'état d'urgence et à poser, de manière responsable, la question des moyens qu'il faudrait mettre sur la table.
On peut comprendre l'intention des auteurs de cet amendement. Toutefois, il n'y a aucune raison de placer le Gouvernement sous la contrainte. Si nous sortons d'une période de six mois, c'est pour des raisons évidentes d'enjambement des législatures. Pourquoi limiter les décisions en la matière ? La commission est défavorable à cet amendement.
Avec l'article 4-1 de la loi de 1955, cher collègue, nous avons introduit la notion de contrôle par le Parlement. Cette disposition, qui assure stabilité et réactivité, nous en sommes les garants. Pourquoi donc proposer la création d'une commission non permanente ? L'avis de la commission est défavorable.
Vous ne voyez pas à droite, monsieur le président ; c'est pourquoi je me suis permis d'insister.
...e Pen et mes collègues de ce côté-ci de l'hémicycle, les présents amendements, qui sont démocratiques. Madame la présidente de la commission des lois, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer quel est, concrètement, l'état exact du contrôle ? Qu'a-t-on pu exactement contrôler ? Un contrôle démocratique – et je le dis d'autant plus librement que nous n'y participerons pas – est indispensable. C'est pourquoi nous soutenons ces amendements.
Monsieur le président, chers collègues, pourquoi une candidature du groupe Les Constructifs à un poste de questeur ? Nous sommes très nombreux ici à vouloir moderniser le fonctionnement de l'Assemblée nationale. Vous-même, monsieur le président, avez souhaité mettre une telle modernisation à l'ordre du jour de nos travaux. Compte tenu du nombre de groupes, notamment d'opposition, qui existent désormais, il est logique que la questure, lieu maj...
Pourquoi continuer une pratique qui réserve la questure – c'est-à-dire l'endroit où sont accueillis les députés, où est gérée cette maison – aux seuls députés d'un unique groupe de l'opposition ? Nous voulons justement changer les pratiques et moderniser le fonctionnement de cette assemblée en ouvrant la questure à tous les groupes de l'opposition.
Nous les avons décidés dans le passé – je m'y associe – , et maintenant nous les changeons. C'est pourquoi je pense, à l'instar du président Jacob, que nous devons réunir les présidents de groupe pour mettre immédiatement à l'étude la proposition raisonnable que je vous ai faite tout à l'heure,
Où est le déni de démocratie, monsieur Jacob ? Et pourquoi seriez-vous le seul à décider de l'appartenance d'un groupe politique à l'opposition ou à la majorité ?
... de M. Ferrand, qui a pris acte de la décision du groupe Les Républicains de ne pas participer au bureau en raison de l'état où en sont, à ce jour, les discussions. Mais je prends également acte du fait que M. Ferrand a précisé que nous sommes dans une situation provisoire. Monsieur le président, nous devrons tout faire pour apaiser le climat mais nous devons aussi nous mettre au travail : c'est pourquoi nous avons besoin d'élire un bureau. Je ne mets personne en cause, mais nous sommes, ce soir, dans une situation de blocage. C'est pourquoi nous devons passer au vote. Même si cette solution est transitoire, elle nous permettra d'avancer. Nous devrons ensuite faire valoir les droits de l'opposition, parce que nous avons besoin d'une opposition qui puisse faire son travail. Notre groupe se joint ...