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...sifs, et la dette commune. Toutefois, aux yeux des citoyens, ces avancées n'ont de sens que si des ressources propres les accompagnent, qu'aucun pays à lui seul ne serait à même de mobiliser. Tel est bien le cas du mécanisme d'ajustement aux frontières : aucun pays seul n'est capable de le mettre en place, ce serait économiquement suicidaire. La France a un rôle particulier à jouer pendant cette présidence, puisqu'une avancée significative pourra être obtenue dans le domaine des ressources propres par le biais d'un sujet de développement durable. L'enjeu, pour nous, n'est pas seulement de pouvoir prendre des mesures de développement durable et de transition énergétique pour notre pays, il est aussi d'asseoir notre capacité d'influence. En 2019, la France figurait au premier rang d'un classement amé...
Je l'ai déjà dit lors de la présentation du rapport de nos collègues Maud Gatel et Didier Quentin sur les enjeux stratégiques de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, je considère que le choix de ne pas avoir interverti ce semestre avec celui d'un autre État membre, afin d'éviter le télescopage avec les échéances électorales, est non seulement une faute politique, mais également un problème démocratique d'égalité de traitement entre les candidats. La treizième présidence française de l'Union européenne depuis 1959 s...
Les ambitions sont fortes pour les six prochains mois sous présidence française de l'Union européenne. Quel équilibre la France pourra-t-elle trouver durant cette période en cas de positions divergentes avec celles de l'Union européenne ? Je pense au dernier arrêté relatif au CBD : la France s'est positionnée contre la vente des fleurs et des feuilles, alors que l'Union européenne et la Cour de justice ont demandé à tous les pays membres d'autoriser cette vente dès...
...je voudrais d'abord rendre hommage à l'Italien David Sassoli. Les drapeaux européens qui flottent partout en France et ornent les bâtiments historiques dans notre pays saluent l'ouvrage politique considérable du président du Parlement européen, récemment décédé. La France préside pour six mois le Conseil de l'Union européenne, dans ce contexte de pandémie assez singulier pour le continent. Cette présidence est une chance, celle de peser un peu plus qu'à l'accoutumée pour dire, à la manière française, quelle est l'Europe que nous voulons : celle qui fait écho à notre histoire, à nos valeurs et à notre compréhension des enjeux du futur et des défis, nombreux, qui s'accumulent. Le réchauffement climatique ou l'effondrement de la biodiversité ne sont pas des moindres. On ne peut pas non plus ignorer la...
...u parti communiste français. Cela lui faisait très plaisir de se retrouver en présence de personnes qu'il avait croisées à la Fête de l'Humanité, il y a quelques dizaines d'années. La France a travaillé de manière approfondie sur le devoir de vigilance des entreprises et adopté une loi sur ce sujet. Elle est tout à fait légitime pour hisser cette question à l'échelle européenne et profiter de sa présidence pour la faire avancer. En tant que puissance spatiale européenne, elle pourrait également profiter de sa présidence non seulement pour indiquer la poursuite de programmes en cours, mais aussi pour lancer des réflexions. Par une loi de 2008, par exemple, la France est la seule à imposer à ses constructeurs de satellites des systèmes de désorbitation. Dans le cadre de la PFUE, elle pourrait promouv...
Merci d'avoir souligné les enjeux du numérique. J'invite mes collègues à participer à la conférence organisée par la commission supérieure du numérique et des postes, dont je suis membre, consacrée aux priorités de la présidence française dans le domaine du numérique, le 22 janvier. Le devoir de vigilance des multinationales, que vous avez évoqué, est une actualité parlementaire puisque la proposition de résolution européenne visant à inscrire parmi les priorités de la présidence française de l'Union européenne l'adoption d'une législation ambitieuse sur le devoir de vigilance des multinationales a été examinée hier en ...
Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, je souhaite appeler votre attention sur la nécessité de lutter contre la corruption et le grand banditisme qui perdurent au sein de nos frontières. Le 12 décembre dernier, France 5 a diffusé une excellente série d'enquêtes, Mafias, au cœur de l'Europe, qui lève le voile sur de multiples trafics, qu'il s'agisse de l'évasion fiscale, de la fraude ...
Concernant le pacte européen sur la migration et l'asile, vous avez avoué ce que tout le monde sait : il sera très compliqué d'aboutir à un accord durant cette présidence. La France ne pourrait-elle pas agir seule, d'autant plus que les demandes « de rebond » représentent un tiers des demandes d'asile ? Ne pourrions-nous créer une procédure accélérée pour traiter les demandes de ceux qui ont été déboutés par un autre pays européen ? Pour ce qui est du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières, beaucoup ont malheureusement dû réduire leurs ambitions, en partic...
L'investissement politique et géostratégique dans les Balkans occidentaux, qui sont au cœur de l'Europe, est dans l'intérêt des États membres et des États de la région pour des raisons sécuritaires, économiques, écologiques et sociales. Je vous ai d'ailleurs transmis une étude en ce sens, en octobre dernier. La présidence française de l'Union européenne entend accorder un intérêt particulier à la région, ce dont je me réjouis. La semaine dernière, à l'occasion de la venue à Paris de commissaires européens, des sessions de travail ont été organisées au cours desquelles le sujet des Balkans a été soulevé. Pourriez-vous nous présenter les actions et les engagements pour la région que la présidence française entend p...
Permettez-moi de revenir sur le soutien que l'Allemagne pourrait apporter à la présidence française de l'Union européenne. Au sein de la nouvelle coalition, le chancelier, Olaf Scholz, et la cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock, se sont exprimés en ce sens et souhaitent une Europe plus souveraine. Il subsiste cependant des écarts de perception concernant le concept de souveraineté dans nos deux pays, les priorités stratégiques, la défense de l'Europe, le rôle de l'OTAN, la trans...
Monsieur le secrétaire d'État, je salue votre volonté d'associer nos concitoyens à la présidence française de l'Union européenne. Dans ma circonscription, l'Europe se vit au quotidien et les échanges sont nombreux, notamment avec le Luxembourg. À cet égard, je vous remercie d'avoir pris des dispositions pour améliorer nos relations bilatérales. Pour autant, certains sujets de voisinage concernent aussi l'Europe, par exemple les enseignements que l'on peut tirer de la crise sanitaire pour la ...
...engagé au travers de grandes initiatives comme la grande muraille verte. D'autres événements sont-ils prévus ? Il en sera question lors du sommet entre l'Union africaine et l'Union européenne, à Bruxelles, mais est-il possible de discuter de cet agenda commun sans y associer la société civile ? Par ailleurs, quel est l'avenir de nos relations avec notre voisinage méridional ? Quel nouveau cap la présidence française de l'Union européenne peut-elle initier ? Les défis sont majeurs, en particulier celui de résorber les conflits entre États.
À ceux qui nous accusent d'avoir « cramé la caisse », nous répliquons qu'aucun des gouvernements qui se sont succédé sous les présidences de M. Sarkozy puis de M. Hollande n'a présenté de déficit inférieur à 3 % du PIB, alors que nous y sommes parvenus en 2018 et 2019, et que nous y reviendrons dès 2027.
Et nous comptons évidemment aller plus loin : ce sera le sujet du débat sur la présidence française de l'Union qui s'engagera cet après-midi dans l'hémicycle. Le sérieux, l'ambition, la constance, voilà ce qui caractérise la politique budgétaire et fiscale menée par ce gouvernement et cette majorité depuis 2017. Pour toutes ces raisons, vous l'aurez compris, les députés du groupe Dem voteront le projet de loi de finances pour 2022.
Le présent débat tel qu'il est posé nous interroge profondément, tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme d'abord, tout le monde se pose la même question : pourquoi la France a-t-elle accepté de prendre la présidence du Conseil de l'Union européenne dans un semestre d'élections nationales ?
En 2006, l'Allemagne avait échangé sa présidence du Conseil de l'Union européenne avec la Finlande afin d'éviter la concurrence entre les élections et la présidence. L'arrogance macronienne démontre une fois de plus que Jupiter veut rester au-dessus des règles. Ce mélange des genres interroge d'ailleurs quant à l'équité de l'élection présidentielle. La présidence française n'entachera-t-elle pas l'élection présidentielle d'irrégularité ? Ensui...
Depuis 2009, la présidence du Conseil n'a qu'un rôle symbolique, et l'annonce en grande pompe, jeudi dernier, du programme français n'est qu'un enfumage destiné à lancer une campagne présidentielle sur le thème européen. À ce sujet d'ailleurs, toutes les présidences s'organisent d'habitude entre trois pays pour coordonner les efforts sur dix-huit mois et créer ainsi des synergies plus longues. Vous n'avez pourtant jamais m...
... de Guillaume Apollinaire – se plaisent à dépeindre notre avenir sous le seul prisme du déclin. Face aux doutes, l'Europe doit montrer qu'elle n'est pas une incantation vide, mais bien un projet citoyen dans lequel chacun peut se retrouver. Relance, puissance, appartenance : ce sont précisément ces trois mots, avec les défis et les promesses qu'ils portent, qui ont été choisis comme devise de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Notre majorité plaide et agit pour que la relance économique européenne s'incarne dans une politique de réindustrialisation ambitieuse. Je salue les annonces qui ont été faites concernant l'élaboration de plans d'investissement européens d'ici au mois de mars prochain, pour refaire de l'Europe un véritable pôle d'industrie et d'innovation au XXI
... et contribuerait à nourrir la défiance des citoyens européens. Nous ne pensons pas que le repli national soit une solution. Notre conviction est claire : le seul chemin pour prendre en main notre destin, pour conforter notre avenir, c'est la refondation d'une Europe souveraine, unie et démocratique. Le temps d'une France qui propose est revenu : alors agissons avec courage pour que ce moment de présidence française soit un moment d'ambition, d'action et de construction.
Dans quinze jours, la France assurera pour la treizième fois la présidence du Conseil de l'Union européenne, une première depuis 2009 et la présidence particulièrement réussie de Nicolas Sarkozy. Il est malheureusement fort probable que cette présidence n'emprunte pas le même chemin et la faute en incombera exclusivement au président Macron, pour deux raisons principales : l'absence de crédibilité du Président de la République au niveau européen, d'une part ,