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Nous avions notamment relevé, dans un rapport relatif à l'état de santé de la population française, remis à votre ministère début mars, que, pour l'essentiel, les inégalités en matière de santé étaient liées à l'exposition professionnelle à certains produits chimiques, laquelle fait précisément partie des critères que vous écartez. On passe ainsi d'une logique de prévention à une logique de réparation. Afin d'éclairer nos débats, nous apprécierions une réponse de votre part.
...e l'ensemble des changements que vous imposez à la société. La loi El Khomri puis vos ordonnances ont provoqué des conditions de travail toujours plus pénibles. C'est un fait, tout le monde le dit : il fait moins bon travailler aujourd'hui qu'il y a trente ans. À défaut d'une réforme du code du travail ambitieuse, permettant une véritable amélioration des conditions d'exercice des salariés et la prévention des nouveaux maux dans la société, l'occasion vous est au moins donnée de panser les plaies. Si vous êtes prêts à mobiliser des moyens pour mettre l'accent sur les maladies professionnelles, il faut que cette prise en compte soit totale. Dès lors, on ne peut qu'être surpris, pour ne pas dire choqué, de ne rien trouver, dans le texte, sur le burn-out. Il n'y a décidément que vous pour faire fi de...
...s. Elles dénoncent également avec raison le fait que les remboursements des soins des malades soient endossés par la Sécurité sociale. En revanche, les employeurs ne sont jamais, ou si peu, inquiétés. Il s'agit donc, à travers l'amendement no 1059, d'évaluer les coûts de prise en charge par la Sécurité sociale de l'exposition au risque chimique et d'envisager des préconisations pour améliorer la prévention dans ce domaine. Les moyens que j'ai cités existent, je le répète, et ils pourraient même répondre à l'objection que vous avez soulevée à l'instant pour évaluer les dégâts de l'amiante.
... à un agent chimique cancérogène ; 4,8 millions de tonnes d'agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction seraient actuellement utilisées en France. Une enquête de l'INRS, l'Institut national de la recherche et de la sécurité, publiée cette année – vous l'avez citée – , contient des éléments extrêmement intéressants et un dossier complet. Cela dit, on voit bien que la prévention des risques chimiques constitue la première priorité du troisième plan santé au travail – le PST 3, en vigueur pour la période 2016-2020 – , qui propose différentes mesures pour les réduire. Il ne me semble pas anormal que, sur cet enjeu majeur de santé publique et dans le contexte que nous connaissons par ailleurs, le Parlement soit directement informé et même associé aux travaux en la matière. ...
...acité, voire de dangerosité. Mais nous souhaitons surtout réaffirmer que chaque vaccination s'inscrit dans une démarche globale de santé publique qui doit associer l'acte vaccinal lui-même à l'amélioration des conditions de vie régnant dans la société et notamment des conditions socio-économiques de certains milieux défavorisés, grâce aux structures sociales d'accompagnement et à des campagnes de prévention primaire et de promotion de la santé. » En outre, les sanctions envisagées apparaissent critiquables à la fois moralement et éthiquement. Surtout, la privation de la liberté de choix et la lourdeur des sanctions associées posent la question de la proportionnalité des contraintes. Cette proportionnalité garantit la défense des droits fondamentaux, en assurant que la puissance publique ne puisse l...
...e de vaccination, madame la ministre. Notre rapporteur général, M. Véran, a organisé de nombreuses auditions, dont celle du professeur Alain Fischer, avec qui nous avons eu un échange passionnant, et nous vous avons aussi entendue. Je ne suis pas scientifique et j'aurais assez tendance à faire confiance à ceux qui savent. Par la politique de vaccination, on peut sans doute grandement améliorer la prévention et la santé de nos concitoyens. Cependant, je trouve que nous communiquons très mal sur ce sujet. Nous sommes tous assaillis de messages argumentés contre la vaccination, auxquels, en attendant une campagne pour la vaccination qui sera lancée prochainement, nous ne savons pas répondre. Le Gouvernement doit faire un très gros effort sur ce sujet.
La vaccination est un acte simple de prévention, la meilleure façon de se prémunir des maladies infectieuses potentiellement dangereuses. La vaccination est l'un des plus grands progrès de l'humanité. C'est un acte de solidarité, qui permet d'améliorer le niveau de santé de toute une population et de protéger les plus fragiles. Ce n'est pas parce que les maladies ont presque disparu de notre pays qu'il faut arrêter la vaccination et qu'il n'y...
Je profite de l'examen de cet article, qui traite de la prévention, pour faire un petit point sur ce sujet. Vous le savez peut-être, madame la ministre, je suis rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales sur les crédits de la mission « Santé » et j'ai choisi de consacrer mon rapport à Santé publique France, l'agence nationale de santé publique, et à la problématique de la prévention. J'ai découvert un monde assez particulier, dois-je dire, avec ...
...Un, il faut veiller particulièrement à la disponibilité des vaccins. Deux, la mise en place de politiques publiques vaccinales est un principe auquel nous sommes profondément attachés. Trois, la confiance indispensable que nos concitoyens doivent avoir dans la politique vaccinale, que nous devons préserver comme la prunelle de nos yeux, milite pour qu'on ne lésine pas sur les moyens accordés à la prévention, à la médecine scolaire, aux centres de PMI – protection maternelle et infantile – et aux médecins de ville, de sorte que l'adhésion soit la plus massive possible. Je le dis à titre personnel, mais en responsabilité : sur un tel sujet, il ne faut pas surfer sur les peurs, mais prendre toutes ses responsabilités et adopter des mesures publiques fortes, avec peut-être, une ou deux fois par an, …
... vaccinale consiste à donner une couverture vaccinale importante et durable à la population. Il s'agit non pas de préserver une génération et de laisser la question en suspens pour la suivante, mais de s'inscrire dans la durée. Il faut travailler sur la confiance et l'adhésion, en incluant les médecins et les soignants. Il est indispensable d'associer les professionnels de santé aux programmes de prévention ainsi qu'au travail pour améliorer la confiance dans la vaccination. Chaque fois qu'on a voulu se passer des professionnels, on a échoué. La campagne vaccinale contre le virus H1N1, qui avait été faite dans les gymnases sans le concours des médecins généralistes, a été un fiasco – on avait même fait baisser le taux de vaccination dans la population médicale. Il faut travailler d'arrache-pied, ca...
...it enthousiasmé, en son temps, pour les découvertes de Jenner, le débat sur la vaccination peut paraître surréaliste. D'où partons-nous ? Nous l'avons dit, huit enfants sur dix, aujourd'hui, sont vaccinés, et nous disposons de bonnes études rétrospectives sur le rapport des bénéfices et des risques. Où voulons-nous aller ? Nous souhaitons que plus de neuf enfants sur dix puissent bénéficier d'une prévention efficace pour eux-mêmes et pour les autres. C'est un engagement de responsabilité, individuelle et collective. De fait, sur le plan de la santé publique, nous devons encore fournir un effort pour protéger durablement et efficacement la population. La rougeole, comme la variole, auraient dû être éradiquées mais elles sont loin de disparaître. On constate des pics épidémiologiques parfois dramatiq...
La commission a rendu un avis très favorable sur cet amendement, tant il est important de faire vivre la révolution de la prévention que le Président de la République a mise en avant au cours de la campagne présidentielle. Il y a tant de morts évitables parmi celles dues au cancer de l'utérus, du col de l'utérus et du sein. Un dépistage ciblé est possible, on le sait. En ce mois d'octobre, j'ai une pensée pour l'opération Octobre rose, qui sensibilise à ce dépistage, notamment en rappelant aux femmes âgées de 50 à 74 ans qu'e...
Je soutiens pleinement cet amendement qui, non seulement favorisera la prévention médicale, mais également amènera les jeunes femmes de notre pays à accéder à un rendez-vous gynécologique 100 % remboursé à 25 ans, une consultation essentielle pour évoquer d'autres thématiques, telles que la contraception et les risques auxquels ces femmes sont exposées. Notre majorité ayant à coeur de défendre l'égalité entre les hommes et les femmes, pour que les femmes puissent avoir pleine...
... président. Le premier est ainsi rédigé : « Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport évaluant les coûts et les économies pour l'assurance maladie de la réalisation, tous les cinq ans, de l'examen de santé visé à l'article L. 321-3 du code de la sécurité sociale, ainsi que l'opportunité et les bénéfices en matière de prévention. » Conformément à l'article L. 321-3 du code de la Sécurité sociale, la caisse d'assurance maladie « doit soumettre l'assuré et les membres de sa famille, à certaines périodes de la vie, à un examen de santé gratuit ». Dans le cadre de la politique de prévention, la généralisation de l'examen de santé tous les cinq ans peut s'avérer pertinent et, à terme, éviter des dépenses de santé plus lourde...
...avez compris, madame la ministre, il faut encourager les intelligences et les bonnes volontés. Je vous ai écoutée avec délectation parler de délégation de tâches, de pratique avancée pour les infirmiers et infirmières : c'est faire confiance aux professionnels qui trouveront les solutions adaptées à leur territoire. Les patients seront les grands gagnants, avec une meilleure prise en charge. La prévention, le dépistage, la surveillance seront optimisés, avant même de reconquérir les zones abandonnées par les médecins. Je me réjouis de pouvoir prendre connaissance chaque année des expérimentations en cours, de pouvoir les partager et qu'elles puissent essaimer. Des rêves et des projets pourront devenir réalité, c'est le pragmatisme qui triomphera. Et je rêve encore un peu en espérant que cette bel...
Il est urgent de réformer. Madame la ministre, vous le faites avec l'article 35, qui permet de construire un cadre nouveau, en donnant davantage de marges de manoeuvre aux professionnels de santé et aux établissements de santé, en revalorisant la médecine libérale – la priorité absolue – , en promouvant la prévention et en ouvrant la santé numérique.
Je soutiendrai cet amendement, car nous avons rencontré, avec les dysfonctionnements du RSI, des situations assez ubuesques, voire dramatiques. Il y a donc sans doute un devoir de réparation et peut-être aussi de prévention car je ne suis pas sûr que la nouvelle fusion n'entraîne pas encore quelques désagréments, qui nécessiteront aussi d'être réparés.
...re l'achat que d'une seule cartouche de l'autre côté de la frontière. Évitons de transformer une guerre contre le tabac en guerre contre les buralistes en France, surtout en province, dans des villages où les buralistes sont parfois les derniers à maintenir le lien social. Dernier écueil, celui de ne pas « mettre le paquet » – si vous me permettez ce jeu de mots – sur une véritable politique de prévention du tabagisme en direction notamment des mineurs, qui sont les fumeurs de demain. Le plus efficace n'est pas d'inciter à l'arrêt de la consommation de tabac mais de la prévenir.
...e 30 % des cancers seraient liés au tabac ; le tabagisme est également à l'origine de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Le tabac est un poison qui provoque nombre de maladies graves. Les grands producteurs de tabac enrichissent leurs actionnaires grâce aux addictions qu'ils suscitent. Les pouvoirs publics doivent donc déployer une politique antitabac offensive, notamment en matière de prévention, mais aussi accompagner les fumeurs pour leur permettre d'en sortir. Il est regrettable que d'autres formes de lutte ne puissent être imaginées, mais, dans ce contexte, il est indéniable que les politiques tarifaires ont des effets sur la consommation. Il convient pourtant d'interroger leur absence de progressivité, d'autant plus que se développe un marché de contrebande dont les produits sont e...
...re que l'alcoolisme en créant une autorisation de mise sur le marché – AMM – pour les substituts nicotiniques et le remboursement à 100 % des consultations en addictologie. Mieux vaut prévenir que guérir. Donnons aux fumeurs tous les moyens d'avoir envie d'arrêter de fumer, parce que c'est bien la motivation qui permet de mettre fin à cette addiction. Mettons tout en oeuvre dans le domaine de la prévention du tabagisme chez les adolescents. Il y a eu des progrès en la matière, mais ils semblent insuffisants. Avec 40 % de fumeurs réguliers chez les 16-25 ans, la France est très touchée par le problème du tabagisme des jeunes. Il semblerait que vous n'ayez pas pris en compte les différences tarifaires avec les pays frontaliers. À l'heure actuelle, un habitant de la Meurthe-et-Moselle peut acheter ju...