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...ficient immédiatement de la baisse de l'ISF et de l'institution du prélèvement forfaitaire unique. Pour les autres, nous ne pouvons que constater que bien des mesures sont étalées dans le temps, et pour des montants qui sont sans commune mesure. Mais la question n'est pas là, vous avez vos ordres de priorité que nous pouvons ne pas partager. Madame la ministre, vous voulez être la ministre de la prévention, or vous avez déconstruit le compte pénibilité, ce qui me donne l'occasion de vous rappeler que vous nous devez une réponse à la lettre que vous a adressée le groupe Nouvelle Gauche. Mais je comprends que vous puissiez être gênée, car je ne suis pas certain que vous ayez été associée à cette réforme. Que comptez-vous faire pour la prévention des risques professionnels, qui sont la première cause...
Je souhaite tout d'abord souligner les engagements forts et courageux de ce PLFSS, particulièrement pour ce qui concerne la mise en valeur du travail d'innovation et de prévention, mais aussi pour le maintien de l'équilibre budgétaire. Madame la ministre, la désertification médicale rurale comme urbaine constitue aujourd'hui une préoccupation majeure. L'attention que vous portez à cette problématique nationale apporte d'ailleurs la preuve de la juste appréhension qui est la vôtre des conséquences de cette situation. Vous n'êtes pas sans savoir que le maillage dense et équ...
...ui contribue également à réduire le gaspillage tout en favorisant l'observance des traitements. La mesure aurait donc un triple aspect préventif, économique et écologique. Le nouveau mode de rémunération pourrait être inscrit à l'article 35 du PLFSS, qui tend à promouvoir l'innovation en santé par des expérimentations. Les pharmaciens d'officine seraient de la sorte impliqués dans la politique de prévention et dans la lutte contre le gaspillage.
...o-vasculaires, mais aussi d'effets sur le comportement – isolement social et psychologique – ou encore sur les capacités d'apprentissage. Tout encourage pourtant à l'usage des écrans, y compris dans les pratiques de ceux dont on ne peut pas douter qu'ils veulent le bien des enfants – je pense aux parents et aux enseignants. Comment donc prévenir l'usage excessif des écrans ? Dans le programme de prévention que vous souhaitez mettre en oeuvre, y aura-t-il un volet consacré à ce problème ?
...A (étude individuelle nationale des consommations alimentaires) révélait il y a dix ans que 7 % des enfants de cadres et de profession libérales étaient en surpoids, contre 25 % d'enfants de chômeurs. On a donc tout intérêt à combattre l'obésité liée à la sédentarité. Et je ne parle pas du diabète, qui absorbe 15 % des dépenses de santé, ou du tabac, dont le coût social équivaut à 3 % du PIB. La prévention doit être précoce et quotidienne, au sein de l'ensemble des lieux de vie – en famille tout particulièrement au moment des repas, à l'école, dans les associations ou le milieu professionnel. C'est aussi une affaire de proximité, qui exige des aménagements urbains, surtout dans les quartiers défavorisés. Elle passe enfin par tout un parcours d'éducation thérapeutique, notamment dans le cadre de la ...
Qu'en est-il des personnes âgées ? Quelle est la politique du Gouvernement pour favoriser le bien-être, la prévention mais également l'accès à une pratique sportive chez ces personnes, notamment au sein des EHPAD.
Pourquoi ne pas envisager de développer cette forme de sport en plein air qu'est le street workout, qui pourrait être un bon moyen de diffuser la prévention. Il s'agit d'installer dans l'espace public des infrastructures en accès libre, permettant une pratique du sport simple et accessible. Ce type de matériel est un bon moyen pour combattre l'obésité, le diabète, l'hypertension et un grand nombre d'autres pathologies. C'est également un remède à moindre coût, puisqu'une installation coûte aux environs de 10 000 euros. Il permettrait par ailleurs de ...
...n des limitations financières de ce dispositif : j'approuve les propos de Mme la ministre de la santé sur le fait que certains sports méritent d'être remboursés, et d'autres pas, mais si certains doivent l'être, il faudra agir. D'autre part, l'article 144 limite la prescription d'activité physique aux patients atteints d'une affection de longue durée (ALD). Or le sport est important pour tous. La prévention est essentielle, vous l'avez dit, madame la ministre, et il faudra donc là aussi aller plus loin. J'ajoute que, s'il est indispensable de former les médecins, c'est aussi le cas de ceux qui devront appliquer ces prescriptions ; les collectivités locales devront également être aidées.
Nous sommes unanimes pour développer la prévention, afin de lutter contre l'obésité, le stress, l'addiction ou certaines pathologies chroniques. Faire de la prévention une priorité de notre politique de santé me paraît louable, tant au regard du développement de l'espérance de vie en bonne santé que des économies réalisées sur les coûts de prise en charge de la maladie. De nombreuses associations oeuvrent dans ce domaine, et certaines mutuelles, ...
Pour développer les politiques de prévention, il faut des moyens humains ; or nul n'ignore plus les difficultés rencontrées par exemple par les personnels des hôpitaux, difficultés plus graves encore en zone rurale. Les associations seront durement affectées par la disparition des contrats aidés. Sur quels acteurs entendez-vous vous appuyer pour mener à bien ces projets, notamment dans les territoires ruraux, sans accroître les inégalités e...
La prescription d'activité sportive est aujourd'hui réservée aux malades en ALD. Pourquoi ne pas l'élargir à tous les malades chroniques, notamment aux personnes atteintes d'obésité ? Le Gouvernement prépare un « pass culture », comme l'a promis le Président de la République pendant la campagne. Pourquoi ne pas prévoir, sur ce modèle, un « pass sport », à des fins de prévention ? Pour financer toutes ces mesures, ne pourrait-on pas penser à une taxe, assez forte, sur les sodas et les plats préparés ?
La pratique sportive est un excellent remède pour lutter sur le long terme contre les phénomènes de diabète et d'obésité qui frappent les outre-mer, comme l'a indiqué notre collègue Erika Bareigts. C'est pourquoi, dans une logique de prévention et d'amélioration de la santé, les projets portés par les collectivités locales et par les associations qui favorisent l'accès à la pratique d'une activité physique régulière doivent être encouragés et accompagnés. Si nos outre-mer sont pourvoyeurs de grands champions, restons néanmoins lucides : il reste encore beaucoup à faire en termes d'équipements sportifs. À ce titre, des moyens avaient ét...
Madame la ministre, chacun se félicite de votre ambition en matière de santé et de prévention par le sport, dont nous savons les bénéfices. Nous avons évoqué de nombreuses questions et de nombreux publics, et je souhaite pour ma part traiter de la santé des sportifs, en particulier de la prévention des atteintes à leur intégrité physique. Au rugby – sport dont je suis amateur et que je ne souhaite donc pas dénigrer –, il semble qu'il y a de plus en plus de blessés et de pathologies neuro...
En tant que médecin généraliste, je voudrais savoir par quels mécanismes le sport agit sur la diminution de moitié des risques de rechute de cancer du sein, du côlon et de la prostate, mais aussi quels sports il faut de préférence pratiquer, et à quel rythme. Est-ce que cela concerne aussi la prévention primaire ? S'agissant du remboursement de l'activité sportive en rapport avec la santé, qu'est-ce qui est déjà remboursé ? Pour quelles pathologies ? Comment faire la prescription et est-il possible de prescrire en parallèle de la kinésithérapie ?
La pratique d'activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire. Elle contribue aussi chez les personnes vivant avec une maladie chronique à améliorer l'état de santé et à prévenir l'aggravation ou la récidive : c'est ce que l'on appelle la prévention tertiaire. Grâce à la loi de modernisation de notre système de santé, une pratique sportive adaptée peut maintenant être prescrite par un médecin dans ce sens. Cependant, et cela a déjà été évoqué et r...
Je voudrais aborder la prévention du vieillissement et de la dépendance. Dans le cadre de la loi de l'adaptation de la société au vieillissement, dite « loi ASV », un comité des financeurs a été institué dans chaque département afin de coordonner les actions de prévention de la dépendance, qui, menées souvent en lien avec des activités sportives, permettent de reculer le moment où les personnes âgées seront beaucoup plus dépendan...
...mble, de manière transversale. Peut-être pourrions-nous ajouter à notre réflexion les changements culturels en matière d'alimentation. Certes, le sport en entreprise est une bonne chose, mais soyons prudents car il est souvent pratiqué à l'heure du déjeuner. Par ailleurs, ne voit-on pas, le mercredi, des enfants sortir de leurs activités sportives pour se rendre dans des fast food ? En matière de prévention allions donc alimentation, sport et santé.
Ma première question concernera les déserts médicaux, problème auquel je suis confrontée puisque je suis élue d'une circonscription très rurale. Nous sommes tous impatients de voir ce plan à l'oeuvre. On sent bien que certaines choses s'engagent, mais il reste encore beaucoup à mobiliser, à reconstruire. Pouvez-vous nous indiquer quand ce plan sera annoncé ? Ma seconde question concerne la prévention que l'on cherche à remettre au coeur de la santé, notamment au sein de l'éducation nationale, ce qui me tient particulièrement à coeur puisque j'ai été médecin scolaire. Comment les parents et les étudiants en santé seront-ils associés à cette politique de prévention, quel que soit l'endroit, mais en particulier au sein de l'éducation nationale et de l'école ? Pour que cette politique ait du sens...
...nts : 750 milliards d'euros par an, 34 % du PIB, une dette sociale qui dépasse les 135 milliards d'euros portée par la caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) et un Fonds de solidarité vieillesse (FSV) qui est toujours sous la barre du zéro puisqu'il affiche un déficit supérieur à 4 milliards d'euros. C'est un chantier qu'il faudra prendre à deux mains. Vous avez également parlé de la prévention, mais tant que l'on n'aura pas déterminé avec la CNAMTS un acte médical de prévention, celle-ci sera reportée d'année en année. La télémédecine qui peut être une réponse aux déserts médicaux, avez-vous dit par ailleurs, mais, afin d'aller plus loin, il faudra définir, là aussi, un acte de téléconsultation. S'agissant enfin du service public hospitalier, souhaitez-vous reprendre le dialogue entr...
... l'humeur. Le libre accès aux soins n'est pas équivalent dans tous les territoires de santé. Devant certains tableaux psychiatriques aigus, on utilise encore les urgences, avec notamment des hospitalisations sous contrainte souvent abusives, le patient n'ayant pas encore le libre choix de son hospitalisation. Pendant la campagne électorale, l'accent a été mis sur le développement des actions de prévention, mais je souhaitais vous interroger plus précisément sur la prévention des pathologies psychiques et psychiatriques.