Interventions sur "prix"

248 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...nation de votre production énergétique, que de stockage de l'électricité ou de maîtrise de vos coûts de production. Au-delà des considérations techniques de la stratégie du groupe EDF, nous attendons des précisions quant à vos orientations financières. Quels leviers entendez-vous actionner pour financer le développement de l'électricité renouvelable et votre plan stockage, tout en garantissant un prix de l'électricité attractif et compétitif ? Votre intervention sur ces sujets contribuera certainement à corriger les effets négatifs des derniers épisodes médiatiques qui peuvent ternir votre image, pénalisant par voie de conséquence la réalisation des objectifs de la transition énergétique, dont vous êtes l'un des acteurs-clés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...'électricité produite par cet EPR ? On parle d'un minimum de 110 euros par mégawattheure. Pouvez-vous faire un point sur l'affaire de Hinkley Point ? Est-il exact qu'EDF porte la totalité des risques dans cette affaire – comme certains membres de votre personnel sont venus nous expliquer –, l'actionnaire minoritaire chinois, China General Nuclear Group (CGN) s'en exonérant ? Quelle évolution du prix de l'électricité envisagez-vous d'ici à 2030 ? Dans le cadre de CAP 2030, sur quelle croissance internationale misez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...et. Par ailleurs, dans l'attente du renouvellement des concessions hydrauliques et, par conséquent, du renouvellement des redevances domaniales, qui seront plus élevées, les départements ont obtenu la monétisation de l'énergie réservée. Or, nous avons constaté que, profitant de la disparition des tarifs réglementés, les tarifs bleus, vous avez fait modifier le décret relatif à la valorisation du prix de l'énergie, décret pris sans concertation avec les collectivités locales et qui aboutit, compte tenu des références retenues, à ce que celles-ci perçoivent bien moins que le tarif moyen constaté de l'électricité hydraulique. Ne pensez-vous pas qu'il serait correct de revoir les bases de référence de calcul, de manière qu'elles prennent en compte le tarif moyen constaté de l'électricité hydrauli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Je souhaite revenir sur le prix de l'électricité, notamment du nucléaire. Le statut de société anonyme permet théoriquement à une entreprise d'être entièrement libre dans un secteur concurrentiel. Or, l'actionnaire majoritaire d'EDF détermine le prix et, en même temps, réclame des dividendes, peut-être davantage que tout autre actionnaire ne le ferait. Puisque le directeur financier d'EDF est présent à vos côtés, je souhaiterai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique David :

... l'énergie et de ses variations sur la compétitivité de l'industrie française. Or, les entreprises dites électro-intensives ont souvent un poids économique important dans notre industrie. Leur consommation d'électricité, qui représente approximativement 20 % de la consommation nationale, constitue une part importante de leurs dépenses, ce qui les rend particulièrement sensibles aux évolutions des prix de l'énergie. Pour préserver leur compétitivité, deux taux réduits de taxe intérieure de consommation ont été créés en loi de finances. Ces entreprises bénéficient également de nombreux dispositifs de soutien : compensation carbone, taux réduit de contribution au service public de l'électricité, réduction du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité… Ces dispositifs compensatoires vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...it allusion, nous permettrait, avec quelques centaines d'heures d'utilisation, de brûler dans la chaudière un mélange de charbon et de déchets verts provenant des filières locales de l'industrie agricole, de l'agroalimentaire ou du secteur forestier. C'est un projet dans lequel nous avons investi de l'argent et beaucoup d'espoir. Nous espérons donc qu'il se concrétisera. Nous espérons aussi qu'un prix du carbone finira par être fixé en France mais aussi à l'échelle européenne – ce qui répond à ceux qui m'ont demandé de faire un bilan de la politique européenne de l'énergie. Ce prix permettrait d'aligner objectifs climatiques et énergétiques. Quand on compare le mix énergétique de la France à celui de certains de ses voisins, on s'aperçoit que le non-alignement de ces objectifs crée des distors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Ange Magne :

Lors d'un entretien publié en décembre, vous avez déclaré que, compte tenu du prix et des difficultés d'acceptation et d'implantation des éoliennes, le développement des énergies renouvelables passerait davantage par le solaire que par l'éolien. Vous comptez investir 25 milliards dans l'énergie photovoltaïque au moyen d'un plan solaire. Cela signifie-t-il, à terme, un désengagement du secteur éolien ? Il est exact que l'éolien a des difficultés pour se déployer – lourdeurs adm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

...qu'il faudra investir entre 10 et 15 milliards par an sur vingt ans. Nous savons que la société ne renouvellera pas, ou probablement pas, l'intégralité du parc existant. Cela étant dit, je voudrais savoir quelles sont, selon vous, les marges de manoeuvre possibles. Et je rejoins nombre de mes collègues qui en ont parlé, dont Mohamed Laqhila et Charles de Courson : doit-on envisager une hausse de prix de l'électricité pour refléter le coût réel de notre production d'énergie dans ce cadre ? Ma seconde question concerne les recommandations qu'a faites l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour renforcer la sécurité des réacteurs – par exemple, le renforcement de la cuve ou du circuit d'eau secondaire pour les piscines, suite à l'accident de Fukushima. Comment ont donc été anticipées, financièrem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...le question. Je pense d'ailleurs que les problèmes liés aux compteurs Linky s'expliquent par la faiblesse du discours d'EDF en la matière. Vous avez dit en substance que vous aviez adopté un discours destiné à ce que les citoyens s'approprient les informations. En tout cas, cela n'a pas suffi à convaincre nos concitoyens de l'utilité ce dispositif. Enfin, dans combien d'années pensez-vous que le prix du kilowattheure renouvelable croisera celui du kilowattheure nucléaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...oit en Espagne, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Nous allons miser essentiellement sur le solaire, tout en faisant malgré tout un maximum d'éolien, y compris de l'éolien offshore – si le Gouvernement veut bien débloquer des dossiers qui ne l'ont pas encore été pour l'instant. La rentabilité de ces installations dépend très largement des conditions de vent et de soleil. Il ne faut pas dire que les prix que nous sommes capables de proposer dans des pays désertiques comme l'Arabie saoudite, par exemple, sont transposables dans les régions de notre métropole, un peu moins ensoleillées. Ne comparons pas ce qui n'est pas comparable. Disons simplement que le prix des énergies renouvelables se rapproche progressivement de celui des autres énergies ; cela dépend bien sûr des zones de pluies, de vent et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

... innovant, de la fourche à la fourchette, entre les intérêts des différents acteurs, qu'ils soient producteurs, maillons intermédiaires ou distributeurs, à l'aune d'une meilleure équité dans le partage de la valeur. La politique agricole commune a été pensée au départ comme une aide compensatoire pour les producteurs afin de mettre à la disposition des consommateurs des produits de qualité à des prix raisonnables. Mais ces primes ne permettent plus de compenser et les agriculteurs vendent constamment à perte. Le deuxième défi, c'est rétablir la confiance. Rétablir la confiance entre les différents acteurs de la chaine car aujourd'hui, l'agriculture française est en crise : cette crise structurelle touche toutes les filières depuis plusieurs années. Nous devons tous avoir à l'esprit que la lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

... à terme la pérennité du monde agricole. Un tel constat appelle des réponses fortes. L'avenir de notre agriculture et du monde paysan en dépend. Cette transformation, les Français en perçoivent la nécessité et l'attendent. Ils ont exprimé à de nombreuses reprises leur attachement au monde agricole et leur désir d'une alimentation saine et durable, pour laquelle ils sont disposés à payer le juste prix aux producteurs. Ils sont conscients que la pérennité de notre agriculture ne sera assurée que par la mobilisation de tous. Les travaux de notre commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, saisie pour avis, ont été très riches et M. le ministre y a pris part – il convient de s'en féliciter. Nous avons adopté près d'une centaine d'amendements, redéposés devant votre com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

...e en Marche, ce projet de loi ambitieux doit permettre d'inverser la tendance et de relever, vous l'avez dit, trois défis majeurs. Tout d'abord, il s'agit de faire en sorte que chacun puisse vivre dignement et sereinement du fruit de son travail avec un cadre de relations commerciales renouvelé en vue d'une juste répartition de la valeur. Cela passe notamment par l'inversion de la construction du prix, la responsabilisation des interprofessions dans la définition des indicateurs, le renforcement de la médiation ou encore la hausse du seuil de revente à perte. Le second défi est de rétablir, d'abord, la confiance et le dialogue entre les acteurs du monde agricole, mais également la confiance des consommateurs qui, confrontés à plusieurs crises sanitaires, demandent plus de transparence et de tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...les pour 2019. Sur le fond, trois points retiennent mon attention. En ce qui concerne tout d'abord la contractualisation, les articles 1er à 8 du projet de loi, reprenant les propositions des ateliers 5 et 7 des EGA, apportent un certain nombre de réponses intéressantes en faveur de l'équilibre des relations commerciales. Leurs dispositions encadrent les contrats et inversent la construction du prix pour qu'elle parte du producteur vers le transformateur et vers le consommateur. Toutefois, il paraît nécessaire d'aller plus loin dans la protection du secteur agricole, d'abord en faisant preuve de mansuétude et de pragmatisme, et donc en se gardant de toute sanction exagérée vis-à-vis des producteurs. Nous devons aussi veiller à ce que la contractualisation soit juste à l'égard du producteur e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...tation, qui ont réuni toutes les parties prenantes : agriculteurs, consommateurs, distributeurs, transformateurs. Ces EGA ont suscité un espoir important parmi nos agriculteurs ; il importe de ne pas décevoir leurs attentes. C'est pourquoi nous accueillons favorablement la volonté du Gouvernement de reprendre l'une des dispositions phares des EGA, visant à renverser la logique de construction des prix. C'est l'un des leviers d'une meilleure répartition de la valeur. Cependant, le groupe MODEM et apparentés souhaite que nous retrouvions à l'issue de la discussion du projet de loi l'esprit et la lettre de l'ensemble des conclusions des EGA, c'est-à-dire que nous élargissions le spectre de ce texte tant attendu. Nous souhaitons qu'au terme de nos débats soit adoptée une loi incitative réellement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...le. Il faut rouvrir ce débat et parvenir à des résultats concrets. Nous souhaitons aussi, consécutivement à la volonté de contractualisation, réaffirmer le rôle des organisations de producteurs et des associations d'organisations de producteurs, notamment dans le cadre des négociations, des discussions. Nous voulons qu'elles aient un rôle élargi, avec une dimension commerciale puisqu'on parle de prix et de partage de richesse et de valeur ajoutée. Naturellement, il faut renforcer le rôle de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, et il faut que son président, M. Philippe Chalmin, arrête de nous répéter que nos agriculteurs doivent être plus compétitifs. Ils travaillent dix, douze, quinze heures par jour ! Faut-il donc qu'ils travaillent vingt-quatre he...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...un projet de loi sur deux objets précis, tenter de l'améliorer, de le compléter avec quelques innovations. En tout cas, ce sera la démarche des députés du groupe Nouvelle Gauche, très investis sur tous ces sujets, à toutes les phases des travaux de la commission et ailleurs. Nous voulons améliorer le dispositif que vous proposez et l'enrichir autant que possible, notamment en ce qui concerne les prix. Nous détaillerons cela au moment de l'examen d'amendements sur des sujets précis, mais je veux formuler cette mise en garde : ne nous berçons pas d'illusions et, surtout, ne créons pas d'illusions sur le terrain. Les grands déterminants macroéconomiques sont inchangés : nous n'avons pas eu le courage, vous n'avez pas le courage aujourd'hui de réformer la loi de modernisation de l'économie de 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...es propos du ministre que dans ceux de notre président ou dans ceux de notre collègue Arnaud Viala lorsqu'il nous a présenté sa proposition de loi pour une agriculture compétitive. Or, aujourd'hui, j'observe que ces mots sont absents du projet de loi. On a donc renoncé à ce cap-là, mais on ne sait pas quel autre cap on lui substitue. En ce qui concerne le titre Ier, consacré à la construction du prix, je me rappelle que, lors de son audition, M. Serge Papin nous avait indiqué que la loi devait être ambitieuse mais qu'elle n'était pas partie pour l'être. Si nous voulons sauver l'agriculture française, déclarait-il, l'amener vers du plus qualitatif, il faudrait des prix minimums garantis au moins pour une période transitoire de deux ans. De fait, la question des prix plancher est cruciale. Je n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...onduit au pire. À leurs difficultés économiques s'ajoute le sentiment d'être abandonnés par la puissance publique, qui n'est pas en mesure, par exemple, de garantir le versement en temps et en heure des aides dues – je pense notamment aux mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). J'ai entendu dire : « C'est la loi de la dernière chance », celle qui permettrait d'atteindre un niveau de prix permettant une vie digne et mettant un terme à la spirale de destruction de la valeur. En effet, les États généraux de l'alimentation ont fait naître un espoir, et je crois que nous devons explorer cette voie au cours de nos travaux. Il y a un paradoxe de notre agriculture : elle nourrit, nous fait vivre, mais les produits agricoles bruts ne représentent que 10 % de la valeur finale des denrées ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...ncerne l'évolution du budget de la politique agricole commune. En effet, tous les efforts que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet de loi seront ruinés si, demain, le budget de la PAC diminue de 5 %, 10 %, 15 % ou 20 %, car le revenu de nos agriculteurs sera réduit d'autant. J'aimerais que vous m'apportiez une réponse précise sur ce point. Au sujet de l'inversion de la construction des prix, ne nous emballons pas : il y a un certain temps déjà que le législateur a imposé que le socle de la négociation commerciale soit les conditions générales de vente. Il s'agissait bien, en empêchant les grandes surfaces d'imposer leurs conditions générales d'achat, de favoriser la construction du prix par le producteur ou le fournisseur. Quant au seuil de revente à perte, la loi Galland l'avait re...