Interventions sur "professionnel"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...est une réponse simpliste et inadaptée ». « Il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d'une partie croissante de la population. » En revanche, le collège pense qu'une large campagne d'incitation portée conjointement par les professionnels de santé et les pouvoirs publics, en impliquant les usagers, aurait un impact plus important et plus durable. Cela permettrait aux médecins de proposer à leurs patients une vaccination dans de meilleures conditions tenant compte des données scientifiques – bénéfices, risques, impact épidémiologique – , des caractéristiques du patient ainsi que de ses facteurs de risque – connaissances, croyance,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

... En outre, la philosophie de l'obligation vaccinale consiste à donner une couverture vaccinale importante et durable à la population. Il s'agit non pas de préserver une génération et de laisser la question en suspens pour la suivante, mais de s'inscrire dans la durée. Il faut travailler sur la confiance et l'adhésion, en incluant les médecins et les soignants. Il est indispensable d'associer les professionnels de santé aux programmes de prévention ainsi qu'au travail pour améliorer la confiance dans la vaccination. Chaque fois qu'on a voulu se passer des professionnels, on a échoué. La campagne vaccinale contre le virus H1N1, qui avait été faite dans les gymnases sans le concours des médecins généralistes, a été un fiasco – on avait même fait baisser le taux de vaccination dans la population médicale....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...n citer toutes les mesures intéressantes, je m'en tiendrai à un seul aspect, très innovant et que j'aime beaucoup : la confiance. En effet, nous avons dû traverser cinq années pendant lesquelles on s'est essuyé les pieds sur la médecine, et en particulier sur la médecine libérale. À cet égard, quelque chose a vraiment changé : on leur fait confiance. Je crois qu'il faut donner aux médecins et aux professionnels de santé l'envie d'avancer. C'est ainsi que l'on avancera et que l'on réussira à construire des projets. S'agissant du conventionnement sélectif, je peux vous répondre très précisément parce que je suis médecin. Pour répondre à ce qui est en fait un vrai problème d'attractivité,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...e raison puisqu'il a censuré le tiers payant pour les complémentaires santé. Madame la ministre, dès votre arrivée, au mois de juin, vous avez demandé à l'IGAS de réaliser un rapport sur l'application de cette mesure, qui vous est parvenu il y a une huitaine de jours. Ce rapport démontre toute la complexité de la mise en application de cette décision, qui avait été prise contre l'avis de tous les professionnels de santé libéraux. C'est une bonne leçon d'humilité pour nous tous car les réformes qu'on tente de faire passer contre la volonté générale échouent. La concertation avec la population est très importante, et j'y crois beaucoup. Bref, nous demandons la suppression définitive de cette mesure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Tout d'abord, je tiens à dire que nous avons débattu du sujet en commission des affaires sociales, grâce à l'amendement déposé par M. Lurton. Cette mesure me semble aller dans le bon sens : pragmatique – car la politique doit aussi être pratique – , elle a été saluée par nombre de professionnels de santé, tout comme le rapport de l'IGAS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Innovation ne rime pas toujours avec amélioration ; expérimentation, non plus. Nous sommes bien sûr favorables à ce que les professionnels de santé puissent innover, expérimenter dans leurs pratiques – encore faut-il que cela se fasse dans de bonnes conditions. Pensez-vous qu'un chercheur en chimie puisse faire une expérience convenable s'il est évalué à l'aune du nombre de mélanges qu'il réalise ? Dans bien des domaines, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. L'article 35, qui autorise les professionnels de santé à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...e 35, nous allons avoir de nouveaux moyens pour innover et proposer, au plus près des besoins de nos territoires. L'inventivité ne manque pas et, vous l'avez compris, madame la ministre, il faut encourager les intelligences et les bonnes volontés. Je vous ai écoutée avec délectation parler de délégation de tâches, de pratique avancée pour les infirmiers et infirmières : c'est faire confiance aux professionnels qui trouveront les solutions adaptées à leur territoire. Les patients seront les grands gagnants, avec une meilleure prise en charge. La prévention, le dépistage, la surveillance seront optimisés, avant même de reconquérir les zones abandonnées par les médecins. Je me réjouis de pouvoir prendre connaissance chaque année des expérimentations en cours, de pouvoir les partager et qu'elles puissen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

S'il est un article sur lequel nous pourrions tous être d'accord, c'est bien celui-ci car il est porteur d'avancées très positives pour notre système de santé. Les mesures qui y sont proposées sont attendues depuis longtemps par les professionnels de santé, qui le disent. Parce que le Gouvernement connaît les compétences et la capacité des professionnels à faire des propositions de grand intérêt, ce qui était un fil rouge du programme pendant la campagne présidentielle prend corps dans les mesures du PLFSS. Une place prépondérante est accordée aux expérimentations de terrain pour faire émerger des organisations innovantes dans le sanitai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Il est urgent de réformer. Madame la ministre, vous le faites avec l'article 35, qui permet de construire un cadre nouveau, en donnant davantage de marges de manoeuvre aux professionnels de santé et aux établissements de santé, en revalorisant la médecine libérale – la priorité absolue – , en promouvant la prévention et en ouvrant la santé numérique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...– autant de facteurs qui rendent bien souvent ces expérimentations non généralisables. Par ailleurs, il n'est pas évident de se rendre compte du nombre d'expérimentations en cours de construction, en application, en phase d'évaluation ou en attente d'être généralisées, tant leurs origines sont dispersées. Nous espérons donc que l'article 35, que nous ne contestons pas tant il est attendu par les professionnels de santé, ne conduira pas à un éparpillement de la politique de santé, sans concrétisation réelle. Nous défendrons ainsi un amendement portant sur la publication des arrêtés d'autorisation des expérimentations au recueil des actes administratifs et au Journal officiel. Nous avons déposé un amendement concernant la composition du comité technique ainsi que trois sous-amendements à l'amendement d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

Cet article vient à point. Je suis l'élu d'une circonscription très rurale, comptant 195 communes, que Mme la présidente de la commission connaît très bien. Voilà deux ans, un médecin s'est lancé dans l'aventure que représente l'installation d'une maison de santé dans un territoire rural. Le projet va bien au-delà de la construction de murs, puisqu'il associe vingt-sept professionnels de santé et fait appel à toutes les nouvelles technologies. Il y est question de télémédecine, vers les hôpitaux d'Arras ou de Lens, ou entre orthoptistes et ophtalmologistes, par exemple. Des internes pourront y effectuer leur stage et peut-être prendre goût à l'exercice de leur art dans les campagnes. Lorsque je lis le rapport que vous avez présenté il y a deux semaines, je retrouve 80 % de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...urd'hui le suivant : les démarches pour obtenir l'AME sont bien souvent ignorées des bénéficiaires potentiels et rendues complexes par des demandes abusives de pièces justificatives, ce qui favorise le retard des dossiers, parfois le renoncement des intéressés, et donc des ruptures de prise en charge. De plus, les bénéficiaires de l'AME sont confrontés à de fréquents refus de soins de la part des professionnels de santé, ce que dénonce le Défenseur des droits. La fusion de l'AME dans le système général de la Sécurité sociale donnerait à tous un accès effectif et continu aux soins, comme le proposent de nombreuses associations et institutions. Cela répondrait à une logique de santé publique et à une logique de simplification administrative mettant fin à un régime spécifique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Les dérogations permises par cet article créent une brèche dans laquelle les établissements de santé, les centres de santé, les professionnels de santé, les prestataires de transports sanitaires et les entreprises de taxi pourraient s'engouffrer, au détriment des patients. Certes, ces expérimentations doivent recevoir l'aval des agences régionales de santé, mais étant donné la façon dont est menée actuellement la politique de santé, nous n'avons aucune confiance. La loi du chiffre domine, quand les besoins humains devraient être au coe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Il ne faut pas avoir peur de l'innovation, à moins de considérer que le système est parfait en l'état ; que le paiement à l'acte dans la médecine de ville est la panacée, tout comme le paiement à l'activité à l'hôpital ; que le cloisonnement entre la médecine de ville et l'hôpital est génial ; que les parcours des patients sont parfaitement coordonnés ; que l'ensemble des professionnels de santé – les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, les kinésithérapeutes – sont parfaitement satisfaits de leur mode d'exercice ; bref, que nous avons atteint le meilleur système de santé et d'organisation de la santé au monde. L'article 35 fait le constat que, dans tous nos territoires, les professionnels de santé ont envie de prendre des initiatives. Ils ont des idées. Ils font par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Pour la première fois, un dispositif propose un changement profond, qui reste au stade expérimental et n'a pas vocation à être diffusé massivement. Ce n'est pas l'Armageddon ! Nous nous donnons simplement la possibilité d'expérimenter des cadres nouveaux pour mieux soigner les patients demain et mieux accompagner les professionnels dans les initiatives qu'ils attendent de nous depuis des années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...ons fait le tour du système actuel. En 2012, j'ai voté le PLFSS pour 2013, qui prévoyait l'expérimentation d'un parcours pour les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique terminale. Nous nous étions dit avec enthousiasme qu'une fois le dispositif inscrit dans la loi, le protocole expérimental serait rédigé par la vénérée direction générale de l'offre de soins, avant d'être présenté aux professionnels. Nous avons voté cette loi il y a cinq ans et pas un seul malade n'est inclus dans ce parcours. Je vous propose de rencontrer des associations de patients qui souffrent d'insuffisance rénale chronique terminale, des professionnels de santé qui luttent contre l'insuffisance rénale et pratiquent des dialyses parfois à domicile ou en institution, et de leur demander si le système, organisé en silos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

La généralisation de la facturation directe des établissements de santé est la dernière étape de la réforme néolibérale de l'hôpital menée depuis 2004, avec l'introduction de la tarification à l'acte. La tarification à l'acte est unanimement reconnue par les professionnels hospitaliers comme une des causes majeures de la crise de l'hôpital et de la détérioration des conditions de travail des soignants comme de la qualité des soins prodigués aux patients. Elle contraint les équipes hospitalières à envisager les soins qu'elles pratiquent sous l'angle de leur rentabilité pour leurs établissements, et ne prend pas en compte les aspects non techniques mais indispensab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

L'objet de cet amendement est de faire évoluer l'évaluation de la qualité des soins dans les établissements de santé. Aujourd'hui, cette évaluation se fait sur la base d'indicateurs de processus ; l'idée serait d'inclure aussi des indicateurs de résultat, ainsi que le retour des usagers, c'est-à-dire leur propre perception de la qualité des soins reçus, et celui des professionnels de santé. Ceux-ci pourront ainsi dire s'ils n'ont pas eu le temps de faire certains soins parce qu'ils ont trop de missions à accomplir ou s'ils ont confiance dans les soins donnés aux malades dans l'établissement. Il s'agit surtout d'engager une réflexion sur la question. J'ai bien conscience que cela ne relève pas de la loi à proprement parler, mais je souhaitais évoquer le sujet dans l'hémic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Les contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens s'inscrivent dans une logique d'austérité, cette logique comptable dont tous les professionnels de santé vous diront qu'elles tuent leur travail et en détruisent le sens, en particulier dans les EHPAD. Il est plus que temps, je le répète, de sortir de ces carcans budgétaires. Or l'article 50 franchit un cran supplémentaire en permettant à ces contrats de déroger aux conventions collectives des salariés des EHPAD. On sait que cette majorité n'a pas pour priorité d'améliorer les conditions ...